PANAPRESS
Agence Panafricaine d'information
Yacouba Traoré promet de la « folie » à la 26ème édition du Fespaco
Paris, France (PANA) – Le président du comité national d’organisation du Festival panafricain du cinéma, de la télévision et de l’audiovisuel (Fespaco), Yacouba Traoré, a déclaré qu’il y aura de la « folie » au cours de cette édition 2019 prévue du 23 février au 2 mars à Ouagadougou.
« Le comité d’organisation va mettre le cinéma africain et les cinéastes africains au centre des préoccupations. C’est l’axe principal sur lequel nous travaillons et cela va se sentir dès la cérémonie d’ouverture », a déclaré le président du comité national d’organisation du Fespaco mardi à Paris, lors du lancement des festivités de la 26ème édition de ce festival.
« Imaginez que nous allons dérouler le tapis rouge non seulement pour les personnalités officielles, mais également pour les cinéastes. Imaginez que toute la musique que la fanfare de l’Armée nationale jouera sera inspirée des musiques de films africains. C’est un peu ça la folie. On est dans le domaine de la célébration de l’art africain et il faut que cela soit inspiré des productions artistiques de l’Afrique », a expliqué Yacouba Traoré.
L’autre folie, a-t-il ajouté, c’est de permettre au cinéma africain d’aller à la conquête de son public en déconcentrant les projections et ainsi revenir aux fondamentaux du festival de cinéma de Ouagadougou.
« Quand Sembene Ousmane ou Soumanou Diarra venaient à Ouagadougou au Fespaco, leur public premier c’était les élèves et les étudiants. Pour cette édition, nous allons permettre aux cinéastes et réalisateurs d’aller vers les élèves et les étudiants dans les universités de Ouagadougou, de Bobo-Dioulasso, au niveau de certains établissements mythiques tels le Lycée Ouezzin Coulibaly, le Lycée Zenda pour susciter des vocations », a affirmé Yacouba Traoré.
Le président du comité national d’organisation a souligné que le troisième aspect de cette « folie » est de rendre hommage à ceux qui ont créé le cinéma africain, à l’instar de Halimata Salembéré, une dame qui a prononcé le premier discours de la première cérémonie de 1969, du général Sangoulé Lamizana qui a donné plus que n’importe qui au Fespaco ou d’Idrissa Ouadrégo et beaucoup d’autres.
La 26ème édition du Fespaco, placée sous le thème « Confronter notre mémoire et forger l’avenir d’un cinéma panafricain dans son essence, son économie et sa diversité », coïncide avec les cinquante ans du festival et aura comme invité d’honneur le Rwanda. Elle réunira plus de 200 films dans neuf salles totalisant plus de 3.800 places.
-0- PANA BM/BEH/SOC 16jan2019
« Le comité d’organisation va mettre le cinéma africain et les cinéastes africains au centre des préoccupations. C’est l’axe principal sur lequel nous travaillons et cela va se sentir dès la cérémonie d’ouverture », a déclaré le président du comité national d’organisation du Fespaco mardi à Paris, lors du lancement des festivités de la 26ème édition de ce festival.
« Imaginez que nous allons dérouler le tapis rouge non seulement pour les personnalités officielles, mais également pour les cinéastes. Imaginez que toute la musique que la fanfare de l’Armée nationale jouera sera inspirée des musiques de films africains. C’est un peu ça la folie. On est dans le domaine de la célébration de l’art africain et il faut que cela soit inspiré des productions artistiques de l’Afrique », a expliqué Yacouba Traoré.
L’autre folie, a-t-il ajouté, c’est de permettre au cinéma africain d’aller à la conquête de son public en déconcentrant les projections et ainsi revenir aux fondamentaux du festival de cinéma de Ouagadougou.
« Quand Sembene Ousmane ou Soumanou Diarra venaient à Ouagadougou au Fespaco, leur public premier c’était les élèves et les étudiants. Pour cette édition, nous allons permettre aux cinéastes et réalisateurs d’aller vers les élèves et les étudiants dans les universités de Ouagadougou, de Bobo-Dioulasso, au niveau de certains établissements mythiques tels le Lycée Ouezzin Coulibaly, le Lycée Zenda pour susciter des vocations », a affirmé Yacouba Traoré.
Le président du comité national d’organisation a souligné que le troisième aspect de cette « folie » est de rendre hommage à ceux qui ont créé le cinéma africain, à l’instar de Halimata Salembéré, une dame qui a prononcé le premier discours de la première cérémonie de 1969, du général Sangoulé Lamizana qui a donné plus que n’importe qui au Fespaco ou d’Idrissa Ouadrégo et beaucoup d’autres.
La 26ème édition du Fespaco, placée sous le thème « Confronter notre mémoire et forger l’avenir d’un cinéma panafricain dans son essence, son économie et sa diversité », coïncide avec les cinquante ans du festival et aura comme invité d’honneur le Rwanda. Elle réunira plus de 200 films dans neuf salles totalisant plus de 3.800 places.
-0- PANA BM/BEH/SOC 16jan2019