PANAPRESS
Agence Panafricaine d'information
Washington dénonce le verdict d'un tribunal violant la liberté d'expression au Swaziland
Lagos, Nigeria (PANA) - Les Etats-Unis sont profondément inquiets de la condamnation d'un avocat défenseur des droits de l'homme, Thulani Maseko, et du journaliste, Bheki Makhubu, à deux ans de prison, sans possibilité de libération conditionnelle pour outrage à un magistrat, pour avoir publié un article critique à l'égard de la Haute Cour du Swaziland.
Dans un communiqué de presse rendu public vendredi à Washington, Marie Harf, la porte-parole adjointe du Département d'Etat, Marie Harf, estime que "leur détention provisoire prolongée, leur condamnation et la dure sentence semblent en violation avec les obligations du Swaziland en matière de droits de l'homme, particulièrement le droit à la liberté d'expression qui est inscrit dans la Constitution du pays et dans le Pacte international relatif aux droits civils et politiques".
Washington assure qu'il continuera à soutenir et à défendre la liberté d'expression et s'estime gravement préoccupé par les agissements du gouvernement swazi.
Les organisations de la société civile d'Afrique australe ont également condamné les peines infligées par le juge Mpendulo Simelane.
La semaine dernière, le juge Simelane a reconnu Maseko et Makhubu coupables d'outrage à la Cour, avant de les condamner vendredi à deux ans de prison ferme sans possibilité de verser une caution.
Le juge Simelane a fait valoir que les articles écrits par Maseko et Makhubu dans le magazine The Nation faisaient ingérence dans l'administration de la justice, car ils ont fait référence à une affaire criminelle encore pendante devant la cour.
-0- PANA PR/VAO/NFB/JSG/SOC 26juil2014
Dans un communiqué de presse rendu public vendredi à Washington, Marie Harf, la porte-parole adjointe du Département d'Etat, Marie Harf, estime que "leur détention provisoire prolongée, leur condamnation et la dure sentence semblent en violation avec les obligations du Swaziland en matière de droits de l'homme, particulièrement le droit à la liberté d'expression qui est inscrit dans la Constitution du pays et dans le Pacte international relatif aux droits civils et politiques".
Washington assure qu'il continuera à soutenir et à défendre la liberté d'expression et s'estime gravement préoccupé par les agissements du gouvernement swazi.
Les organisations de la société civile d'Afrique australe ont également condamné les peines infligées par le juge Mpendulo Simelane.
La semaine dernière, le juge Simelane a reconnu Maseko et Makhubu coupables d'outrage à la Cour, avant de les condamner vendredi à deux ans de prison ferme sans possibilité de verser une caution.
Le juge Simelane a fait valoir que les articles écrits par Maseko et Makhubu dans le magazine The Nation faisaient ingérence dans l'administration de la justice, car ils ont fait référence à une affaire criminelle encore pendante devant la cour.
-0- PANA PR/VAO/NFB/JSG/SOC 26juil2014