Un atelier ouvert à Bamako pour développer un plan d'intervention rapide pour les Personnes vivant avec le VIH et le Sida
Bamako, Mali (PANA) - L’Association de Recherche de Communication et d’Accompagnement à Domicile des Personnes vivant avec le VIH et le SIDA (ARCAD-SIDA Mali) vient d'organiser, à Bamako, un atelier de dialogue national au profit de la Société civile sur les 3X90, destiné à développer une vision et un plan d’intervention national rapide pour les Personnes vivant avec le VIH et le SIDA, a appris la PANA, lundi, de source autorisée.
Les 3X90 est constitué de trois objectifs majeurs: le 1er consiste à dire que 90% des Personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut sérologique d’ici à l’horizon 2020. Le 2ème 90 indique que 90% des personnes infectées par le VIH dépistées reçoivent d’ici à l’horizon 2020, un traitement anti-rétroviral durable; et le 3ème 90% vise de faire en sorte que les personnes recevant un traitement anti-rétroviral aient une charge virale durablement supprimée.
Selon la même source, les travaux de l’atelier porteront sur l’analyse des progrès réalisés par les Organisations de la Société civile, dans le cadre de la mise en œuvre du plan de rattrapage 2018-2020 du cadre stratégique national? ainsi que les GAPS programmatiques et financiers.
S'exprimant lors de l'atelier, le directeur par intérim de ARCAD -SIDA-Mali, Fodié Diallo, a rappelé que le Mali a adhéré à la déclaration de politique 2016 sur le VIH-SIDA, en s'engageant à atteindre les cibles 3X90 d'ici à 2020 et éliminer le SIDA en 2030.
De son côté, la directrice-Pays d’ONUSIDA, NDimira Msabimana, a invité le Mali à élaborer et mettre en œuvre un plan d’accélération, précisant qu’il s’agit de dégager les actions permettant de contribuer à l’accélération de la riposte au VIH au Mali, d’ici à l’horizon 2020.
Quant au secrétaire exécutif du Haut Conseil National de Lutte contre le SIDA (HCNLS), Pr Moussa Maïga, il a soutenu que la lutte contre le SIDA repose maintenant sur trois piliers, notamment, le secteur public, le secteur privé et la Société civile.
"Aujourd’hui, on a eu des avancées dans le domaine de la lutte contre le SIDA, grâce à la Société civile. Elle n’est pas un acteur décisionnel mais regroupant ceux de terrain, ceux qui sont proches des malades", a-t-il souligné.
-0- PANA GT/BEH/IBA 08avr2019