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Agence Panafricaine d'information
Soudan: la prolifération des armes se poursuit au Darfour, mais la région est en grande partie calme (un responsable de l'ONU)
New York (États-unis) (PANA) - La situation au Darfour, au Soudan, a été très calme au cours des derniers mois, mais il y a une violence continue alimentée par une prolifération d'armes et la concurrence sur les ressources naturelles, a déclaré un haut responsable des Nations unies au Conseil de Sécurité, jeudi.
"Le plus gros de l'insécurité actuelle au Darfour peut être attribué aux tensions provenant des causes sous-jacentes du conflit, exacerbées par la prolifération des armes entre les mains des civils et des milices", a déclaré Jeremiah Mamabolo, représentant spécial et Chef de l'Opération hybride Union africaine-ONU au Darfour (Unamid).
"Les conflits inter-communautaires généralement déclenchés par la concurrence sur les terres, l'eau, le bétail et les ressources minérales, sont devenus de plus en plus violents en raison de la disponibilité des armes", a ajouté M. Mamabolo.
Le gouvernement mène une campagne de contrôle des armements, mais les réactions à la campagne de collecte d'armes «varient», selon M. Mamabolo, qui a noté que l'opposition et les groupes, qui n'ont pas signé l'Accord de paix, s'y opposent.
En briefing au Conseil de 15 membres à New York sur les développements trimestriels dans la région du Soudan, M. Mamabolo note que les progrès réalisés dans la mise en œuvre de l'Accord de paix sont «limités».
Cet accord a été signé en 2012 par le gouvernement soudanais et Liberation and Justice Movement (Ljm), basé sur le Document de Doha pour la paix au Darfour (Ddpd), qui appelle à un cessez-le-feu permanent et à un accord de paix global pour mettre fin aux combats.
Les progrès sont particulièrement limités sur des questions telles que «des solutions durables aux déplacements, l'administration des terres, l'eau et d'autres ressources limitées ainsi que la question des milices armées», a déclaré M. Mamabolo.
Il a également noté que les efforts visant à un accord de paix inclusif par le Comité de mise en œuvre de haut niveau de l'UA (Auhip), avec le soutien de la Minaud, restent «non concluants» en raison d'une impasse entre le gouvernement et l'une des parties.
"Nous appelons le Conseil et ceux qui ont une influence sur les parties à souligner l'importance d'un règlement politique et à ne pas porter plus de souffrance aux personnes même qu'ils professent de représenter", a déclaré M. Mamabolo.
Parmi d'autres questions soulevées, M. Mamabolo a déclaré que la coopération entre l'ONU et le gouvernement soudanais s'est «nettement améliorée» avec un environnement humanitaire plus ouvert et une approbation plus rapide des mouvements au Darfour et l'autorisation des visas, à l'exception du personnel des droits de l'Homme.
-0- PANA MA/MTA/BEH/IBA 15sept2017
"Le plus gros de l'insécurité actuelle au Darfour peut être attribué aux tensions provenant des causes sous-jacentes du conflit, exacerbées par la prolifération des armes entre les mains des civils et des milices", a déclaré Jeremiah Mamabolo, représentant spécial et Chef de l'Opération hybride Union africaine-ONU au Darfour (Unamid).
"Les conflits inter-communautaires généralement déclenchés par la concurrence sur les terres, l'eau, le bétail et les ressources minérales, sont devenus de plus en plus violents en raison de la disponibilité des armes", a ajouté M. Mamabolo.
Le gouvernement mène une campagne de contrôle des armements, mais les réactions à la campagne de collecte d'armes «varient», selon M. Mamabolo, qui a noté que l'opposition et les groupes, qui n'ont pas signé l'Accord de paix, s'y opposent.
En briefing au Conseil de 15 membres à New York sur les développements trimestriels dans la région du Soudan, M. Mamabolo note que les progrès réalisés dans la mise en œuvre de l'Accord de paix sont «limités».
Cet accord a été signé en 2012 par le gouvernement soudanais et Liberation and Justice Movement (Ljm), basé sur le Document de Doha pour la paix au Darfour (Ddpd), qui appelle à un cessez-le-feu permanent et à un accord de paix global pour mettre fin aux combats.
Les progrès sont particulièrement limités sur des questions telles que «des solutions durables aux déplacements, l'administration des terres, l'eau et d'autres ressources limitées ainsi que la question des milices armées», a déclaré M. Mamabolo.
Il a également noté que les efforts visant à un accord de paix inclusif par le Comité de mise en œuvre de haut niveau de l'UA (Auhip), avec le soutien de la Minaud, restent «non concluants» en raison d'une impasse entre le gouvernement et l'une des parties.
"Nous appelons le Conseil et ceux qui ont une influence sur les parties à souligner l'importance d'un règlement politique et à ne pas porter plus de souffrance aux personnes même qu'ils professent de représenter", a déclaré M. Mamabolo.
Parmi d'autres questions soulevées, M. Mamabolo a déclaré que la coopération entre l'ONU et le gouvernement soudanais s'est «nettement améliorée» avec un environnement humanitaire plus ouvert et une approbation plus rapide des mouvements au Darfour et l'autorisation des visas, à l'exception du personnel des droits de l'Homme.
-0- PANA MA/MTA/BEH/IBA 15sept2017