PANAPRESS
Agence Panafricaine d'information
Soudan : 14 morts dans un récent affrontement régional au Darfour occidental
Khartoum, Soudan (PANA) – Au moins 14 personnes ont été tuées et 19 autres blessées parmi lesquelles 6 policiers à Genaina, capitale de l'État du Darfour occidental, lorsque des villageois en colère ont pris d'assaut certains bâtiments du gouvernement local.
Dans la première réaction du gouvernement sur le bilan des morts, le général Atif Fadul, le directeur de la police d'État du Darfour occidental a déclaré, samedi, au quotidien indépendant, Al Sudan, que 14 civils avaient été tués et que 13 autres étaient blessés en dehors des 6 éléments des forces régulières.
Les émeutes survenues dans la capitale régionale ont été provoquées par une manifestation d'environ 1.000 personnes venues du village de Mulli pour Genaina, la capitale du Darfour occidental.
Les villageois étaient en quête de protection contre une tribu qui avait attaqué leur village en début de semaine, a publié cette semaine, le bureau de coordination des Affaires humanitaires de l'ONU, (UN Office of the Coordinator for Humanitarian Affairs, OCHA) dans son bulletin hebdomadaire. Dans la confusion, certaines personnes ont été tuées ou blessées.
Mais le directeur de la police d'État du Darfour a souligné que ses éléments n'ont pas usé d'armes pour disperser les manifestants.
“Aucun coup de feu n'a été tiré par la police”, a appris le quotidien citant le général Fadul. Il a déclaré que si la police avait utilisé ses armes pour les disperser, il y aurait un massacre vu le nombre de personnes qui se trouvait à l'intérieur du bâtiment.
L'OCHA a ajouté que l'ONU avait reçu, le 11 janvier, des rapports indiquant que les personnes nouvellement déplacées avaient quitté les bureaux du gouverneur pour se rendre dans le camp de personnes déplacées internes d'Abu Zar, dans la ville de Genaina.
Selon le bulletin hebdomadaire, l'OCHA et les partenaires humanitaires sont en train de vérifier cette information dans un contexte sécuritaire tendu dans la zone avec des rapports faisant état d'autres civils en route entre Mulli et Genaina, alors que le sort de ceux qui sont encore dans le village de Mulli demeure particulièrement préoccupant.
La mission conjointe de paix de l'UA et de l'ONU au Darfour (MINUAD) avait publié, en début de semaine, un communiqué exprimant ses inquiétudes suite à la tension accrue régnant dans la zone et avait exhorté les différentes parties au conflit à faire preuve de retenue. Elle a indiqué qu'une enquête devrait être menée et les auteurs traduits en justice.
L'agence officielle de presse a déclaré que la situation était maîtrisée en ce moment et la tension dissipée grâce à l'intervention de l'administration locale.
En attendant, la presse à Khartoum a appris qu'une commission dirigée par le ministre du gouvernement fédéral, Faisal Hassan Ibrahim, avait été mise sur pied pour mener une enquête sur les incidents de Genaina.
-0- PANA MO/VAO/ASA/IS/SOC 16janv2016
Dans la première réaction du gouvernement sur le bilan des morts, le général Atif Fadul, le directeur de la police d'État du Darfour occidental a déclaré, samedi, au quotidien indépendant, Al Sudan, que 14 civils avaient été tués et que 13 autres étaient blessés en dehors des 6 éléments des forces régulières.
Les émeutes survenues dans la capitale régionale ont été provoquées par une manifestation d'environ 1.000 personnes venues du village de Mulli pour Genaina, la capitale du Darfour occidental.
Les villageois étaient en quête de protection contre une tribu qui avait attaqué leur village en début de semaine, a publié cette semaine, le bureau de coordination des Affaires humanitaires de l'ONU, (UN Office of the Coordinator for Humanitarian Affairs, OCHA) dans son bulletin hebdomadaire. Dans la confusion, certaines personnes ont été tuées ou blessées.
Mais le directeur de la police d'État du Darfour a souligné que ses éléments n'ont pas usé d'armes pour disperser les manifestants.
“Aucun coup de feu n'a été tiré par la police”, a appris le quotidien citant le général Fadul. Il a déclaré que si la police avait utilisé ses armes pour les disperser, il y aurait un massacre vu le nombre de personnes qui se trouvait à l'intérieur du bâtiment.
L'OCHA a ajouté que l'ONU avait reçu, le 11 janvier, des rapports indiquant que les personnes nouvellement déplacées avaient quitté les bureaux du gouverneur pour se rendre dans le camp de personnes déplacées internes d'Abu Zar, dans la ville de Genaina.
Selon le bulletin hebdomadaire, l'OCHA et les partenaires humanitaires sont en train de vérifier cette information dans un contexte sécuritaire tendu dans la zone avec des rapports faisant état d'autres civils en route entre Mulli et Genaina, alors que le sort de ceux qui sont encore dans le village de Mulli demeure particulièrement préoccupant.
La mission conjointe de paix de l'UA et de l'ONU au Darfour (MINUAD) avait publié, en début de semaine, un communiqué exprimant ses inquiétudes suite à la tension accrue régnant dans la zone et avait exhorté les différentes parties au conflit à faire preuve de retenue. Elle a indiqué qu'une enquête devrait être menée et les auteurs traduits en justice.
L'agence officielle de presse a déclaré que la situation était maîtrisée en ce moment et la tension dissipée grâce à l'intervention de l'administration locale.
En attendant, la presse à Khartoum a appris qu'une commission dirigée par le ministre du gouvernement fédéral, Faisal Hassan Ibrahim, avait été mise sur pied pour mener une enquête sur les incidents de Genaina.
-0- PANA MO/VAO/ASA/IS/SOC 16janv2016