PANAPRESS
Agence Panafricaine d'information
La MFWA réclame une enquête de la Police ghanéenne sur les attaques contre les journalistes
Dakar, Sénégal (PANA) - La Fondation des Médias pour l'Afrique de l'Ouest (MFWA) a appelé, mardi, la Force de police du Ghana à enquêter sur les attaques physiques menées contre un groupe de journalistes par des manifestants à Accra.
Dans un communiqué transmis à la PANA, la MFWA a déclaré que le 22 juin, des habitants en colère de Old Fadama, un bidonville connu sous le nom de Sodome et Gomorrhe et situé dans la capitale du Ghana, Accra, ont attaqué des journalistes qui étaient allés couvrir leur manifestation contre la démolition de leurs maisons par l'Assemblée métropolitaine d'Accra (AMA).
''La MFWA est particulièrement préoccupée par cet incident en raison d'informations selon lesquelles la Police n'a pas réussi à protéger les journalistes au cours de l'attaque'', a indiqué le communiqué.
Selon le communiqué, certains policiers ont effectivement abandonné les journalistes qui menaient des interviews sans les protéger contre les manifestants.
''La Police a le devoir de respecter et de protéger les droits des personnes, y compris le droit à la liberté d'expression et à la liberté de presse. Il est donc extrêmement regrettable que la Police n'ait pas pris des mesures pour protéger la sécurité des journalistes''.
''Nous demandons à la Police d'enquêter sur cet incident et de fortement sensibiliser leurs membres sur leur rôle en tant que protecteurs de tous les membres de la société, y compris les journalistes et de punir les manifestants qui ont attaqué les journalistes'', a ajouté le communiqué.
La MFWA a lancé également un appel aux organisations de médias pour former les journalistes sur les procédures de sécurité et la façon de mener des évaluations de risques pour se protéger quand ils font des reportages sur des événements qui sont ou qui pourraient devenir violents.
Par ailleurs, le communiqué a souligné que les assaillants ont lancé des pierres aux journalistes, détruit leurs caméras et agressé physiquement certains d'entre eux.
Une équipe de TV Africa a été attaquée par les manifestants qui ont détruit leur caméra vidéo.
Un membre de TV Africa, Memuna Uthman Ibrahim, a chuté dans le processus de fuite et s'est blessé sur le ventre et les bras.
La MFWA a, en outre, révélé que Latif Iddrisu de Joy FM a été agressé et blessé pour avoir photographié les manifestants à l'instant où ils détruisaient des biens appartenant à autrui.
Les 20 et 21 juin, AMA a lancé une opération de démolition dans le quartier d'Old Fadama, alléguant que les maisons étaient sur les voies d'eau et avaient causé les récentes inondations à Accra.
Cependant, le lendemain, certains résidents ont décidé de manifester sans obtenir l'autorisation de la Police et les protestations étaient violentes, les manifestants détruisant des biens, note le communiqué.
''Après ces violences, la Police a arrêté des manifestants, mais elle les a libérés après que d'autres ont menacé de causer davantage de chaos si leurs amis ne sont pas libérés'', conclu le communiqué.
-0- PANA MLJ/VAO/AKA/IS/IBA 24juin2015
Dans un communiqué transmis à la PANA, la MFWA a déclaré que le 22 juin, des habitants en colère de Old Fadama, un bidonville connu sous le nom de Sodome et Gomorrhe et situé dans la capitale du Ghana, Accra, ont attaqué des journalistes qui étaient allés couvrir leur manifestation contre la démolition de leurs maisons par l'Assemblée métropolitaine d'Accra (AMA).
''La MFWA est particulièrement préoccupée par cet incident en raison d'informations selon lesquelles la Police n'a pas réussi à protéger les journalistes au cours de l'attaque'', a indiqué le communiqué.
Selon le communiqué, certains policiers ont effectivement abandonné les journalistes qui menaient des interviews sans les protéger contre les manifestants.
''La Police a le devoir de respecter et de protéger les droits des personnes, y compris le droit à la liberté d'expression et à la liberté de presse. Il est donc extrêmement regrettable que la Police n'ait pas pris des mesures pour protéger la sécurité des journalistes''.
''Nous demandons à la Police d'enquêter sur cet incident et de fortement sensibiliser leurs membres sur leur rôle en tant que protecteurs de tous les membres de la société, y compris les journalistes et de punir les manifestants qui ont attaqué les journalistes'', a ajouté le communiqué.
La MFWA a lancé également un appel aux organisations de médias pour former les journalistes sur les procédures de sécurité et la façon de mener des évaluations de risques pour se protéger quand ils font des reportages sur des événements qui sont ou qui pourraient devenir violents.
Par ailleurs, le communiqué a souligné que les assaillants ont lancé des pierres aux journalistes, détruit leurs caméras et agressé physiquement certains d'entre eux.
Une équipe de TV Africa a été attaquée par les manifestants qui ont détruit leur caméra vidéo.
Un membre de TV Africa, Memuna Uthman Ibrahim, a chuté dans le processus de fuite et s'est blessé sur le ventre et les bras.
La MFWA a, en outre, révélé que Latif Iddrisu de Joy FM a été agressé et blessé pour avoir photographié les manifestants à l'instant où ils détruisaient des biens appartenant à autrui.
Les 20 et 21 juin, AMA a lancé une opération de démolition dans le quartier d'Old Fadama, alléguant que les maisons étaient sur les voies d'eau et avaient causé les récentes inondations à Accra.
Cependant, le lendemain, certains résidents ont décidé de manifester sans obtenir l'autorisation de la Police et les protestations étaient violentes, les manifestants détruisant des biens, note le communiqué.
''Après ces violences, la Police a arrêté des manifestants, mais elle les a libérés après que d'autres ont menacé de causer davantage de chaos si leurs amis ne sont pas libérés'', conclu le communiqué.
-0- PANA MLJ/VAO/AKA/IS/IBA 24juin2015
