PANAPRESS
Agence Panafricaine d'information
L'Emissaire de l'ONU exhorte les groupes armés à signer l'accord pour une paix durable au Darfour
New York, Nations Unies (PANA) - Alors que la situation sécuritaire dans la région soudanaise du Darfour s'est stabilisée, les causes du conflit - et ses conséquences- ne sont pas vraiment résolues, a indiqué, mercredi, le chef de la Mission de maintien de la paix de l'Union africaine et des Nations unies au Darfour, en exhortant les groupes armés, qui ne l'ont pas encore fait, à signer, sans plus attendre, l'accord de paix fondateur de 2011.
"C'est le seul moyen pour la population du Darfour et pour la communauté internationale d'avoir un espoir réaliste de la réalisation d'une paix durable au Darfour", a déclaré Jeremiah Mamabolo, Représentant spécial conjoint et chef de l'Opération hybride de l'Union africaine et des Nations unies au Darfour (MINUAD), devant le Conseil de Sécurité à New York.
En particulier, il a invité le Conseil à user de son influence pour amener Abdul Wahid al Nur, qui dirige une faction de l'Armée de libération du Soudan, à se joindre au processus de paix, selon un communiqué de l'ONU.
En s'adressant à l'organe de 15 membres par visioconférence depuis El-Fasher, M. Mamabolo a indiqué que la situation au Darfour n'était pas la même que celle qui prévalait en 2003, quand le conflit a éclaté.
D'après le communiqué, à l'exception d'affrontements sporadiques dans le Jebel Marra, il y a une absence générale de guerre au Darfour, une réalité reflétée par l'ajustement du mandat et la posture de la MINUAD, qui en est actuellement à la phase 2 de sa reconfiguration.
Depuis le mois de janvier, a indiqué M. Mamabolo, les personnels militaires, de Police et civils ont été redéployés pour renforcer les opérations de la Force spéciale dans le Jebel Marra.
Il a indiqué que cette Force était organisée en deux secteurs: la Force spéciale pour le Jebel Marra, basée à Zalingei, et la Force nationale d'assistance à la stabilisation, qui couvre les régions en dehors de la zone d'opération précédente.
La phase 2 de la reconfiguration implique également la réduction des personnels militaires de 11.305 à 8735 éléments, des personnels de Police de 2.888 à 2.500 éléments et des personnels civils de 2.918 à 2.760.
Même s'il est encore trop tôt pour évaluer l'impact sur l'ensemble de la situation sécuritaire et la protection des civils dans les régions où la MINUAD s'est retirée dans le cadre de la phase 1 de la reconfiguration, M. Mamabolo a indiqué que la MINUAD continuait à discuter avec le gouvernement pour la levée des restrictions d'accès à ces régions.
Dans quelques régions du Darfour, les affrontements intra et inter-communautaires ont persisté, même s'ils sont plus réduits, tout comme une certaine instabilité dans les camps de personnes déplacées à Kalma, Hassa Hissa et Hamadiya, où les affrontements sont principalement entretenus par des problèmes socio-économiques et politiques de longue date qui sont à la base du conflit au Darfour depuis plus de trois ans.
Il a indiqué que des ressources importantes étaient nécessaires pour la reconstruction post-conflit, en invitant le Conseil à s'assurer de leur mobilisation en même temps que le retrait de la Mission.
-0- PANA MA/FJG/JSG/IBA 15mar2018
"C'est le seul moyen pour la population du Darfour et pour la communauté internationale d'avoir un espoir réaliste de la réalisation d'une paix durable au Darfour", a déclaré Jeremiah Mamabolo, Représentant spécial conjoint et chef de l'Opération hybride de l'Union africaine et des Nations unies au Darfour (MINUAD), devant le Conseil de Sécurité à New York.
En particulier, il a invité le Conseil à user de son influence pour amener Abdul Wahid al Nur, qui dirige une faction de l'Armée de libération du Soudan, à se joindre au processus de paix, selon un communiqué de l'ONU.
En s'adressant à l'organe de 15 membres par visioconférence depuis El-Fasher, M. Mamabolo a indiqué que la situation au Darfour n'était pas la même que celle qui prévalait en 2003, quand le conflit a éclaté.
D'après le communiqué, à l'exception d'affrontements sporadiques dans le Jebel Marra, il y a une absence générale de guerre au Darfour, une réalité reflétée par l'ajustement du mandat et la posture de la MINUAD, qui en est actuellement à la phase 2 de sa reconfiguration.
Depuis le mois de janvier, a indiqué M. Mamabolo, les personnels militaires, de Police et civils ont été redéployés pour renforcer les opérations de la Force spéciale dans le Jebel Marra.
Il a indiqué que cette Force était organisée en deux secteurs: la Force spéciale pour le Jebel Marra, basée à Zalingei, et la Force nationale d'assistance à la stabilisation, qui couvre les régions en dehors de la zone d'opération précédente.
La phase 2 de la reconfiguration implique également la réduction des personnels militaires de 11.305 à 8735 éléments, des personnels de Police de 2.888 à 2.500 éléments et des personnels civils de 2.918 à 2.760.
Même s'il est encore trop tôt pour évaluer l'impact sur l'ensemble de la situation sécuritaire et la protection des civils dans les régions où la MINUAD s'est retirée dans le cadre de la phase 1 de la reconfiguration, M. Mamabolo a indiqué que la MINUAD continuait à discuter avec le gouvernement pour la levée des restrictions d'accès à ces régions.
Dans quelques régions du Darfour, les affrontements intra et inter-communautaires ont persisté, même s'ils sont plus réduits, tout comme une certaine instabilité dans les camps de personnes déplacées à Kalma, Hassa Hissa et Hamadiya, où les affrontements sont principalement entretenus par des problèmes socio-économiques et politiques de longue date qui sont à la base du conflit au Darfour depuis plus de trois ans.
Il a indiqué que des ressources importantes étaient nécessaires pour la reconstruction post-conflit, en invitant le Conseil à s'assurer de leur mobilisation en même temps que le retrait de la Mission.
-0- PANA MA/FJG/JSG/IBA 15mar2018