PANAPRESS
Agence Panafricaine d'information
Ecobank annonce des réformes pour sa gouvernance après des affaires ayant entaché sa réputation
Lomé, Togo (PANA) - Ecobank transnational Incorporated (ETI), société holding du groupe Ecobank, dont le siège est à Lomé, annonce des réformes pour sa gouvernance suite à des affaires récentes ayant entaché sa réputation, a appris la PANA de sources proches de la banque.
Le président du Groupe, le Nigérian Kolapo Lawson, a dû démissionner au dernier trimestre de l’année 2013, suite à des allégations de gestion scabreuse de la banque, accusations portées par la directrice exécutive, directrice des Finances et du Risque, Mme Laurence Do Rego, elle même suspendue puis contrainte au départ du Groupe le 8 janvier dernier.
Récemment, la Securities and Exchange Commission (SEC) du Nigeria a rendu public un communiqué attirant l’attention de Ecobank sur sa gouvernance.
La banque, qui prend au sérieux ses "affaires", les dissimule sous le vocable de "dysfonctionnements" et annonce à cet effet des réformes diverses, indique un communiqué de cette institution financière datée du 13 janvier et parvenue à la PANA ce mardi à Lomé.
"Afin d'améliorer davantage nos pratiques de gouvernance, nous (ETI) avons en effet engagé le Global Board Center de l’école suisse des Hautes études commerciales de renommée mondiale, l’International Institute for Management Development (IMD) en vue de procéder à une revue de notre gouvernance d’entreprise, tant en ce qui concerne la taille et la constitution du conseil d’administration d'ETI, les procédures de gestion des transactions entre parties liées que la structure des comités et les politiques d'incitation", souligne le communiqué.
"Car des dysfonctionnements en matière de contrôle interne et d'audit avaient déjà été identifiés par le conseil et la direction et ont été corrigés. L'impact potentiel de ces dysfonctionnements est également en cours d'examen par EY, le cabinet international de services professionnels anciennement connu sous le nom de Ernst and Young. Les divers rapports issus des expertises commanditées vont servir de base pour apporter les améliorations nécessaires pour renforcer notre gouvernance", ajoute la banque.
Elle souligne par ailleurs que malgré tout, elle dispose d’une "stratégie bien ciblée qui lui a permis de devenir l'une des plus grandes banques du continent" et qu’elle a une performance solide. La banque, affirme ses dirigeants, affiche une forte croissance et les revenus annuels, ont-ils souligné, ont augmenté de 24 % et le bénéfice par action est en hausse de 40 %.
Ecobank, créée il y a 26 ans dans la capitale togolaise, est l’une des banques panafricaines les plus prospères en Afrique et est présente dans 35 pays du continent.
-0- PANA FAA/TBM/IBA 14janvier2014
Le président du Groupe, le Nigérian Kolapo Lawson, a dû démissionner au dernier trimestre de l’année 2013, suite à des allégations de gestion scabreuse de la banque, accusations portées par la directrice exécutive, directrice des Finances et du Risque, Mme Laurence Do Rego, elle même suspendue puis contrainte au départ du Groupe le 8 janvier dernier.
Récemment, la Securities and Exchange Commission (SEC) du Nigeria a rendu public un communiqué attirant l’attention de Ecobank sur sa gouvernance.
La banque, qui prend au sérieux ses "affaires", les dissimule sous le vocable de "dysfonctionnements" et annonce à cet effet des réformes diverses, indique un communiqué de cette institution financière datée du 13 janvier et parvenue à la PANA ce mardi à Lomé.
"Afin d'améliorer davantage nos pratiques de gouvernance, nous (ETI) avons en effet engagé le Global Board Center de l’école suisse des Hautes études commerciales de renommée mondiale, l’International Institute for Management Development (IMD) en vue de procéder à une revue de notre gouvernance d’entreprise, tant en ce qui concerne la taille et la constitution du conseil d’administration d'ETI, les procédures de gestion des transactions entre parties liées que la structure des comités et les politiques d'incitation", souligne le communiqué.
"Car des dysfonctionnements en matière de contrôle interne et d'audit avaient déjà été identifiés par le conseil et la direction et ont été corrigés. L'impact potentiel de ces dysfonctionnements est également en cours d'examen par EY, le cabinet international de services professionnels anciennement connu sous le nom de Ernst and Young. Les divers rapports issus des expertises commanditées vont servir de base pour apporter les améliorations nécessaires pour renforcer notre gouvernance", ajoute la banque.
Elle souligne par ailleurs que malgré tout, elle dispose d’une "stratégie bien ciblée qui lui a permis de devenir l'une des plus grandes banques du continent" et qu’elle a une performance solide. La banque, affirme ses dirigeants, affiche une forte croissance et les revenus annuels, ont-ils souligné, ont augmenté de 24 % et le bénéfice par action est en hausse de 40 %.
Ecobank, créée il y a 26 ans dans la capitale togolaise, est l’une des banques panafricaines les plus prospères en Afrique et est présente dans 35 pays du continent.
-0- PANA FAA/TBM/IBA 14janvier2014
