PANAPRESS
Agence Panafricaine d'information
Des terroristes se sont procurés de la drogue au Burkina Faso, selon un officiel
Ouagadougou, Burkina Faso (PANA) - Le ministre burkinabè en charge de la Sécurité, Simon Compaoré, a confié dimanche à la presse que des terroristes maliens et nigériens se sont procurés de la drogue au Burkina Faso, promettant des sanctions à leurs complices.
Selon M. Compaoré qui s’exprimait à l’occasion de la 27ème édition de la Journée internationale de lutte contre l'abus et le trafic illicite des drogues, des enquêtes menées par les forces de sécurité burkinabè ont révélé que: "même les terroristes ont commencé à consommer suffisamment la drogue pour pouvoir agir et libérer toute leur barbarie".
"C’est ainsi qu’il y a un produit qui s’appelle le ritrovil, un produit utilisé aussi dans le traitement de l’épilepsie et qu’il est difficile à avoir. Il se trouve que les bandits de grand chemin, des terroristes, au Mali et au Niger sont passés par des gens (au Burkina Faso) pour fabriquer de fausses ordonnances pour s’approvisionner de ces produits au Burkina Faso. Ces produits constituent finalement de la drogue", a-t-il expliqué.
M. Compaoré a rassuré que la lutte doit être "extrêmement serrée, dure et sans pitié", contre la circulation et la consommation de la drogue. "Tous ceux qu’on a chargés moyennant des enveloppes lourdes pour acheter ces drogues-là, nous sommes à leur recherche et si nous les trouvons, ils passeront devant les tribunaux", a-t-il dit.
Depuis les tueries du 15 janvier dernier à Ouagadougou, revendiquées par Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), le Burkina Faso, qui partage une longe frontière avec le Mali et le Niger, est sous la menace permanente des terroristes.
Le pays a pris un certain nombre de mesures, dont un éventuel retrait de certains de ses soldats au Mali pour sécuriser ses frontières.
-0- PANA NDT/TBM/IBA 26juin2016
Selon M. Compaoré qui s’exprimait à l’occasion de la 27ème édition de la Journée internationale de lutte contre l'abus et le trafic illicite des drogues, des enquêtes menées par les forces de sécurité burkinabè ont révélé que: "même les terroristes ont commencé à consommer suffisamment la drogue pour pouvoir agir et libérer toute leur barbarie".
"C’est ainsi qu’il y a un produit qui s’appelle le ritrovil, un produit utilisé aussi dans le traitement de l’épilepsie et qu’il est difficile à avoir. Il se trouve que les bandits de grand chemin, des terroristes, au Mali et au Niger sont passés par des gens (au Burkina Faso) pour fabriquer de fausses ordonnances pour s’approvisionner de ces produits au Burkina Faso. Ces produits constituent finalement de la drogue", a-t-il expliqué.
M. Compaoré a rassuré que la lutte doit être "extrêmement serrée, dure et sans pitié", contre la circulation et la consommation de la drogue. "Tous ceux qu’on a chargés moyennant des enveloppes lourdes pour acheter ces drogues-là, nous sommes à leur recherche et si nous les trouvons, ils passeront devant les tribunaux", a-t-il dit.
Depuis les tueries du 15 janvier dernier à Ouagadougou, revendiquées par Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), le Burkina Faso, qui partage une longe frontière avec le Mali et le Niger, est sous la menace permanente des terroristes.
Le pays a pris un certain nombre de mesures, dont un éventuel retrait de certains de ses soldats au Mali pour sécuriser ses frontières.
-0- PANA NDT/TBM/IBA 26juin2016