La Libye préside pour la première fois un débat aux Nations unies sur la protection des femmes en temps de guerre
Tripoli, Libye (PANA) - La ministre d'État libyenne à la Condition féminine du gouvernement d'unité nationale, Houria Khalifa al-Tarmal, a présidée pour la première fois une séance de dialogue aux Nations unies intitulée : "Comment activer la législation internationale et nationale et les mécanismes juridiques pour protéger les femmes et les filles en temps de guerre".
Au début de son intervention, Mme al-Tarmal a souligné l'importance de la question palestinienne, exprimant la liberté et la dignité des femmes palestiniennes, qui sont toujours enchaînées et la cible de violations et d'attaques continues de la brutale agression israélienne, assurant que les femmes sont l'une des priorités de son gouvernement pour parvenir à la justice et à la paix dans la société libyenne, a indiqué un communiqué publié, mercredi par le ministère.
Ce dialogue présidé par la Libye, en coopération avec l'Organisation de la femme arabe, tenu en marge de la 68ème session de la Commission de la condition de la femme des Nations unies, a abordé plusieurs sujets pour examiner l'efficacité des politiques internationales, régionales et nationales, la législation et les cadres juridiques liés à la lutte contre la violence à l'égard des femmes dans le but d'évaluer leurs effets et de faire la lumière sur la condition de la femme dans le domaine de la construction de l'État et du maintien de la paix en période de conflit et d'instabilité.
Mme al-Tarmal a également souligné l'importance de protéger les droits des femmes pendant les guerres et les conflits, soulignant l'importance de cette question et la manière de travailler ensemble et de poursuivre les efforts pour assurer leur protection et garantir leurs droits.
Un groupe de femmes ministres et représentantes dans les parlements arabes et de femmes représentant divers pays arabes, dont la Palestine, le Liban, le Maroc, l'Algérie, la Jordanie, une représentante de la Ligue des États arabes et un certain nombre d'organisations et de personnalités diplomatiques étrangères ont participé à ce débat.
La ministre d'État libyenne chargée de la Condition féminine a salué les efforts de la directrice de l'Organisation de la femme arabe visant à renforcer la coopération et à travailler dans un esprit d'unité pour atteindre les objectifs communs des femmes arabes en matière de protection des droits des femmes et de promotion de la justice et la paix, soulignant qu'"ensemble, nous pouvons réaliser des progrès et construire un avenir meilleur pour les femmes de nos pays arabes".
La délégation libyenne aux travaux de la Commission des Nations unies sur la condition de la femme, dans sa soixante-huitième session, qui a débuté le 11 mars au siège des Nations unies à New York et dont les activités se poursuivront jusqu'au 22 mars, était dirigée par la ministre d'État chargée de la Condition féminine au sein du gouvernement d'unité nationale, Houria Tarmal.
La 68e session annuelle de la Commission de la condition de la femme (CSW68), le plus grand rassemblement annuel des Nations unies consacré à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes, a lieu du 11 au 22 mars courant, sous le thème prioritaire "Accélérer la réalisation de l’égalité entre les hommes et les femmes et l’autonomisation de toutes les femmes et les filles en s’attaquant à la pauvreté et en renforçant les institutions et le financement dans une perspective d’égalité entre les hommes et les femmes".
-0- PANA BY/JSG/SOC 14mars2024