La force ne garantira pas la paix au Moyen-Orient : e président de l'Assemblée générale de l'ONU
New York, Etats-Unis (PANA) - Le président de l'Assemblée générale des Nations Unies a souligné mardi, que la paix et la sécurité au Moyen-Orient ne peuvent être obtenues par la force ou l'occupation, mais uniquement par le dialogue, la reconnaissance mutuelle et l'engagement en faveur d'une solution juste, globale et durable fondée sur le droit international.
S'adressant aux 193 membres de l'Assemblée, le président Philémon Yang a réitéré l'importance de la solution à deux États, qu'il a qualifiée de seule voie vers une paix durable.
« Après plus d'un an de guerre et de souffrances, la réalisation de cette vision est plus urgente que jamais », a-t-il déclaré.
M. Yang a ajouté que la solution des deux États, envisagée pour la première fois dans la résolution 181 de l'Assemblée générale, adoptée il y a 77 ans, reste hors de portée.
Il a décrit le déni actuel du statut d'État palestinien comme un facteur de violence et de désespoir, tout en affirmant que la solution des deux États est à la fois un cadre politique et un impératif moral.
« Elle garantit le droit des Palestiniens à l'autodétermination tout en préservant la sécurité à long terme d'Israël », a-t-il déclaré. « Elle offre ainsi aux deux peuples la possibilité de vivre dans l'égalité des droits et la dignité humaine.
S'agissant de la région au sens large, il a salué le récent cessez-le-feu entre Israël et le Liban, après une année d'hostilités qui ont causé des milliers de morts, des destructions massives et des déplacements massifs le long de la Ligne bleue.
Il a salué les efforts de ceux qui ont négocié l'accord et a exhorté toutes les parties à respecter le cessez-le-feu et à mettre pleinement en œuvre la résolution 1701 (2006) du Conseil de sécurité.
« Ce cessez-le-feu représente une étape cruciale vers la désescalade et le retour à la stabilité », a-t-il noté.
« Les civils du Moyen-Orient méritent mieux.
S'agissant de la situation désastreuse à Gaza, M. Yang a appelé à un cessez-le-feu immédiat et à la libération inconditionnelle de tous les otages restants.
Il a souligné le bilan dévastateur du conflit, avec des milliers de morts, des millions de personnes déplacées et des infrastructures civiles réduites à néant.
« Il est urgent de mettre fin à cette situation. C'est entre nos mains et cela ne peut plus être reporté », a-t-il déclaré, exhortant toutes les parties à accorder un accès immédiat et sans entrave à l'aide humanitaire afin de remédier aux conditions catastrophiques qui règnent dans la bande de Gaza.
-0- PANA MA/BAI/IS/SOC 04déc2024
