Le président du Conseil libyen plaide pour lever "l'injustice" contre l'Afrique pour être membre permanent du Conseil de sécurité
Tripoli, Libye (PANA) - Le président du Conseil présidentiel libyen, Mohamed Al-Manfi, a réitéré l'importance de maintenir la position africaine unifiée sur la réforme du Conseil de sécurité des Nations unies, conformément au Consensus d'Ezulwini et à la Déclaration de Syrte, d'une manière qui conduise à lever "l'injustice historique" qui a frappé l'Afrique en obtenant une représentation équitable dans les catégories de membres permanents et non permanents.
Le consensus d'Ezulwini au Swaziland adopté en 2005 est une position de l'Union africaine concernant la réforme des Nations unies. Il exige pour l'Afrique deux sièges permanents au Conseil de sécurité avec droit de veto, ainsi que deux sièges non permanents.
Cet appel de M. Al-Manfi est intervenu lors de sa participation, samedi, à la réunion du Comité des chefs d'État et de gouvernement de l'Union africaine sur la réforme du Conseil de sécurité (C10) en marge de la 38e session de l'Assemblée de l'Union africaine dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba, a indiqué un communiqué du Bureau de presse du président du Conseil libyen.
Dans son discours, il a appelé également à faire avancer les discussions avec les cinq États membres permanents et d'autres groupes de parties prenantes pour réaliser l'objectif escompté.
Par ailleurs, le président du Conseil présidentiel libyen, Mohamed Al-Manfi, a rencontré, samedi, à Addis-Abeba, le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, en marge de la 38ème session de la Conférence des chefs d'État et de gouvernement de l'Union africaine.
La réunion a discuté des derniers développements en Libye et de l'avancement du processus politique, a indiqué la même source, précisant que M. Al-Manfi s'est félicité de la nomination du nouvel Représentant spécial du Secrétaire général en Libye, soulignant son soutien total à la mission et à son travail.
Les deux parties ont souligné aussi "l'importance de ne pas recycler les mécanismes antérieurs et la nécessité de se concentrer sur une approche qui conduira à la tenue d'élections le plus rapidement possible".
Le président du Conseil présidentiel libyen, Mohamed Al-Manfi, a participé, samedi matin, dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba, à la séance d'ouverture de la 38ème session ordinaire du Sommet de l'Union africaine, en présence des chefs d'État et de gouvernement des États membres de l'Union africaine, du président de l'État de Palestine, du Secrétaire général des Nations unies, du Secrétaire général adjoint de la Ligue des États arabes, en plus d'un certain nombre d'autres présidents, dirigeants et chefs de gouvernement de pays africains.
Le Sommet qui portera sur le thème de "la justice pour les Africains et les personnes d'ascendance africaine par le biais de réparations", examinera les rapports sur l’état de la paix et de la sécurité en Afrique, le Plan exécutif de l'Union africaine pour faire taire les armes, et d'autres sujets à l'ordre du jour.
Le président du Conseil présidentiel libyen, Mohamed Al-Manfi, avait rencontré, vendredi, à Addis-Abeba, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, en présence du ministre chargé de la gestion du ministère des libyen Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Al-Taher Al-Baour.
La réunion a porté sur les derniers développements politiques en Libye, ainsi que sur le renforcement des relations bilatérales entre les deux pays et l'élargissement des horizons de coopération conjointe dans divers domaines.
Le président du Conseil présidentiel libyen, Mohamed Al-Manfi, était arrivé, vendredi, dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba, siège de l'Union africaine, pour participer à la 38e session ordinaire du Sommet de l'Union africaine, où une cérémonie de réception officielle lui a été réservée.
Le président a participé à cette rencontre avec un grand nombre de présidents, de dirigeants et de chefs de gouvernement de pays africains qui ont discuté du renforcement des efforts continentaux conjoints et des mécanismes d'action africaine commune aux niveaux continental et international, en plus de nombreuses questions d'actualité qui préoccupent le continent africain.
-0- PANA BY/IS/SOC 16févr2025