Visé par un mandat d'arrêt, Soro Guillaume contre attaque
Abidjan, Côte d’Ivoire (PANA) - "Ado a tort de faire ce qu'il fait; à présent je vais consacrer toute ma détermination à ce combat; je me suis trompé sur Ado et je le reconnais humblement; je n'avais pas imaginé que le FMI formait des autocrates", a écrit dans un tweet Soro Guillaume dont l'avion, en provenance de la France, qui devait se poser à Abidjan ce lundi 23 décembre 2019 a été dérouté pour finalement atterrir en Espagne.
L'ex-chef du Parlement ivoirien venait d'apprendre qu'un mandat d'arrêt international était lancé contre lui par Abidjan. Il est accusé de déstabilisation et de détournement de deniers publics.
Hier 25 décembre 2019, la porte-parole de Soro Guillaume a lu une déclaration avec une posture défensive devant les faits reprochés à l'ex-chef du Parlement ivoirien, rendus publics par le procureur de d'Abidjan.
Selon la porte-parole de GPS, parti de Guillaume Soro, son chef "tient à édifier l'opinion nationale et internationale de la vacuité des charges"
Concernant la charge de détournement de deniers publics, la porte-parole a déclaré qu'"en ce qui concerne l'opération immobilière citée dans les charges du procureur, les faits remontent à 2008, du temps où Laurent Gbagbo était président de la République et Guillaumme Soro premier ministre". Elle a invité par ailleurs M. Alassane Ouattara à faire preuve de la même clarté.
Quant à l'accusation de déstabilisation qui reposerait sur un enregistrement audio, elle évoque une machination ourdie et révèle qu'Abidjan a voulu à plusieurs reprises, sans succès, piéger Soro pour se donner des raisons d'attenter à son intégrité physique.
Elle a également affirmé que l'ex-chef de la rébellion reconnait une seule déstabilisation, celle du 19 septembre 2002, pour le compte de l'actuel Président de la République, M. Alassane Ouattara.
-0- PANA JU/TBM/SOC 26déc2019