PANAPRESS
Agence Panafricaine d'information
Une nouvelle loi sur la Déclaration des avoirs fait la Une de l’actualité cette semaine à Maurice
Port-Louis, Maurice (PANA) - Votée mercredi dernier au Parlement, la nouvelle loi sur la Déclaration des avoirs fait l’unanimité dans l’île, dans tous les milieux, surtout politiques, car dorénavant, outre les parlementaires, tous les officiers de l’Etat occupant des postes importants devront déclarer leurs avoirs, actifs et passifs, auxquels le public pourra avoir accès à travers le site-web de la Commission indépendante contre la corruption (ICAC).
Le quotidien Le Défi constate, que ce projet de loi a suscité un grand consensus des deux côtés de la Chambre, "ce qui explique pourquoi il est passé comme une lettre à la poste et sans amendement" et que le Premier ministre, Pravind Jugnauth, se soit réjoui de "son acceptation par l’ensemble des élus".
Le Premier ministre a déclaré, cité par ce quotidien, que l’introduction de ce projet de loi au Parlement est "un engagement pris lors de la campagne électorale de 2014, qui marque un nouveau pas dans la lutte contre la corruption".
Toujours selon Le Défi, tous les avoirs ne seront pas rendus publics pour des raisons de sécurité et pour ne pas tenter des personnes malintentionnées.
"Il y avait des appréhensions sur la déclaration des avoirs pour des raisons de sécurité et de la protection de la vie privée. D’où un bon équilibre afin d’assurer la sécurité des personnes concernées", souligne le journal.
Selon le quotidien L’express, plusieurs orateurs ont réclamé que cette loi touche aussi à l’enrichissement des biens acquis, comme des tableaux, œuvres d’art et crypto-monnaies.
"De nos jours, on peut être payé par un tableau. J’étais en Iran, j’ai vu des tapis qui valent des millions pouvant servir de monnaie d’échange. Je peux arriver à Maurice sans avoir à déclarer les coûts de ces objets", a fait valoir le député Bashir Jahangeer, cité par ce journal.
Citant le Premier ministre, L’express écrit que "cette loi touche époux et épouses, les enfants mineurs et majeurs et petits-enfants. Dans le cas des majeurs, il s’agit plutôt d’un transfert, vu qu’ils peuvent faire des acquisitions avec leurs propres moyens".
De son côté, le quotidien Le Mauricien, rapportant les propos du Premier ministre, qui s’est dit convaincu que cette loi sera "un outil efficace dans la lutte contre la corruption".
Selon ce journal, Pravind Jugnauth a dit que cette loi a été élaborée pour le contexte local et qu’elle témoigne de l’attachement du gouvernement à encourager la bonne gouvernance dans les affaires de l’Etat, tout en restaurant et maintenant une culture de transparence et d’intégrité au sein de toutes les institutions publiques.
Le Mauricien rappelle que les hauts fonctionnaires font désormais partie de la liste des personnalités publiques qui devront déclarer leurs avoirs à l’ICAC.
"Ils devront déclarer tous leurs biens, c’est-à-dire, leurs avoirs financiers, l’argent liquide, les actions, les obligations, leurs intérêts dans les compagnies, sans oublier leurs bijoux et pierres précieuses, véhicules motorisés, bateaux et avions".
-0- PANA NA/JSG/SOC 15déc2018
Le quotidien Le Défi constate, que ce projet de loi a suscité un grand consensus des deux côtés de la Chambre, "ce qui explique pourquoi il est passé comme une lettre à la poste et sans amendement" et que le Premier ministre, Pravind Jugnauth, se soit réjoui de "son acceptation par l’ensemble des élus".
Le Premier ministre a déclaré, cité par ce quotidien, que l’introduction de ce projet de loi au Parlement est "un engagement pris lors de la campagne électorale de 2014, qui marque un nouveau pas dans la lutte contre la corruption".
Toujours selon Le Défi, tous les avoirs ne seront pas rendus publics pour des raisons de sécurité et pour ne pas tenter des personnes malintentionnées.
"Il y avait des appréhensions sur la déclaration des avoirs pour des raisons de sécurité et de la protection de la vie privée. D’où un bon équilibre afin d’assurer la sécurité des personnes concernées", souligne le journal.
Selon le quotidien L’express, plusieurs orateurs ont réclamé que cette loi touche aussi à l’enrichissement des biens acquis, comme des tableaux, œuvres d’art et crypto-monnaies.
"De nos jours, on peut être payé par un tableau. J’étais en Iran, j’ai vu des tapis qui valent des millions pouvant servir de monnaie d’échange. Je peux arriver à Maurice sans avoir à déclarer les coûts de ces objets", a fait valoir le député Bashir Jahangeer, cité par ce journal.
Citant le Premier ministre, L’express écrit que "cette loi touche époux et épouses, les enfants mineurs et majeurs et petits-enfants. Dans le cas des majeurs, il s’agit plutôt d’un transfert, vu qu’ils peuvent faire des acquisitions avec leurs propres moyens".
De son côté, le quotidien Le Mauricien, rapportant les propos du Premier ministre, qui s’est dit convaincu que cette loi sera "un outil efficace dans la lutte contre la corruption".
Selon ce journal, Pravind Jugnauth a dit que cette loi a été élaborée pour le contexte local et qu’elle témoigne de l’attachement du gouvernement à encourager la bonne gouvernance dans les affaires de l’Etat, tout en restaurant et maintenant une culture de transparence et d’intégrité au sein de toutes les institutions publiques.
Le Mauricien rappelle que les hauts fonctionnaires font désormais partie de la liste des personnalités publiques qui devront déclarer leurs avoirs à l’ICAC.
"Ils devront déclarer tous leurs biens, c’est-à-dire, leurs avoirs financiers, l’argent liquide, les actions, les obligations, leurs intérêts dans les compagnies, sans oublier leurs bijoux et pierres précieuses, véhicules motorisés, bateaux et avions".
-0- PANA NA/JSG/SOC 15déc2018