PANAPRESS
Agence Panafricaine d'information
Un rapport des Nations unies prévoit une « légère » reprise de l’économie mondiale en 2011
New York, Etats-Unis (PANA) – Un rapport des Nations unies publié jeudi a décrit un tableau sombre de la performance de l’économie mondiale pour l’année prochaine en indiquant que la reprise sera très "légère'".
Il indique que la croissance de l’économie mondiale est projetée à simplement 3,1 pourcent, et de 3,5 pourcent en 2012, et il précise que les taux sont « insuffisants » pour stimuler la reprise des emplois perdus lors de la crise économique".
«Le chômage continue à entraver la reprise économique », indique le rapport intitulé : « La situation économique mondiale et les perspectives 2011 (WESP, sigle anglais) ».
Le rapport a été préparé par le département des Nations unies pour les affaires économiques et sociales (DESA, sigle anglais), la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (CNUCED) et les cinq commissions économiques des Nations unies.
Le rapport a montré que “entre 2007 et fin 2009, au moins 30 millions d’emplois ont été perdus à travers le monde comme conséquence de la crise financière mondiale''.
Il indique également que “Les efforts consentis par les gouvernements en faveur d’une austérité financière ne feront qu’éliminer les perspectives pour une relance plus rapide de l’emploi ».
«Nous ne sommes pas encore sortis de l’auberge et déjà de gros risques pointent à l’horizon”, a affirmé le directeur de la division des politiques de développement et de l’analyse de la DESA, qui a dirigé l’équipe des économistes des Nations unies qui a préparé ce rapport.
« Le chemin vers la relance sera encore long et sinueux. La cadence de la reprise qui a débuté au milieu de 2009 a commencé à s’estomper au milieu de cette année, surtout à cause de faiblesses constatées dans les pays développés.
«Mais nous nous attendons à ce qu’elle perturbe la croissance dans les pays en voie de développement”, a affirmé M. Vos lors d’une conférence de presse tenue au siège des Nations unies pour présenter le rapport.
Il a également ajouté que “De sérieux dangers de l’économie mondiale dont la réduction de l’esprit de coopération parmi les grands pays développés, ont affecté l’efficacité des réponses à la crise''.
Il a noté que «Des réponses monétaires mal coordonnées sont devenues une source de turbulence et d’incertitude dans les marchés financiers''.
Pendant ce temps, le rapport montre que les pays développés continuent à être la locomotive de la relance mondiale, mais on prévoit que leur croissance va baisser à 6 pour cent en 2011-2012, contre 7 pour cent en 2010.
Il indique que : “Cela est dû au ralentissement dans les pays avancés et la suppression des mesures incitatives''.
Selon le rapport: “Les pays développés en Asie, dirigés par la Chine et l’Inde, continuent d’afficher la plus forte croissance qui va tourner autour de 7 pour cent en 2011 et 2012''.
«La croissance en Amérique latine pourrait rester relativement forte autour de 4 pour cent, bien que moins forte que la croissance du PIB de 5,6 pour cent pour 2010.
«Le Brésil, moteur de la croissance régionale, continue avec une forte demande locale à stimuler la croissance dans les exportations des pays voisins. La sous -région bénéficie également des relations économiques renforcées avec les économies émergentes d’Asie'', a-t-il indiqué.
Le rapport indique en plus que “La reprise a été forte dans la plupart des pays africains, où la relance doit continuer à environ 5 pour cent par année en 2011 et 2012''.
«Mais, c’est largement en deçà des potentialités et les conditions varient dans la région.
«Les économies en Afrique orientale affichent une forte croissance, mais plusieurs des pays les plus pauvres, surtout ceux de la région du Sahel, ont souffert de la sécheresse et des conditions d’insécurité, qui provoquent la famine et entravent la reprise de leurs économies'', ajoute –t-il.
-0- PANA AA/VAO/ASA/SOC 02déc2010
Il indique que la croissance de l’économie mondiale est projetée à simplement 3,1 pourcent, et de 3,5 pourcent en 2012, et il précise que les taux sont « insuffisants » pour stimuler la reprise des emplois perdus lors de la crise économique".
«Le chômage continue à entraver la reprise économique », indique le rapport intitulé : « La situation économique mondiale et les perspectives 2011 (WESP, sigle anglais) ».
Le rapport a été préparé par le département des Nations unies pour les affaires économiques et sociales (DESA, sigle anglais), la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (CNUCED) et les cinq commissions économiques des Nations unies.
Le rapport a montré que “entre 2007 et fin 2009, au moins 30 millions d’emplois ont été perdus à travers le monde comme conséquence de la crise financière mondiale''.
Il indique également que “Les efforts consentis par les gouvernements en faveur d’une austérité financière ne feront qu’éliminer les perspectives pour une relance plus rapide de l’emploi ».
«Nous ne sommes pas encore sortis de l’auberge et déjà de gros risques pointent à l’horizon”, a affirmé le directeur de la division des politiques de développement et de l’analyse de la DESA, qui a dirigé l’équipe des économistes des Nations unies qui a préparé ce rapport.
« Le chemin vers la relance sera encore long et sinueux. La cadence de la reprise qui a débuté au milieu de 2009 a commencé à s’estomper au milieu de cette année, surtout à cause de faiblesses constatées dans les pays développés.
«Mais nous nous attendons à ce qu’elle perturbe la croissance dans les pays en voie de développement”, a affirmé M. Vos lors d’une conférence de presse tenue au siège des Nations unies pour présenter le rapport.
Il a également ajouté que “De sérieux dangers de l’économie mondiale dont la réduction de l’esprit de coopération parmi les grands pays développés, ont affecté l’efficacité des réponses à la crise''.
Il a noté que «Des réponses monétaires mal coordonnées sont devenues une source de turbulence et d’incertitude dans les marchés financiers''.
Pendant ce temps, le rapport montre que les pays développés continuent à être la locomotive de la relance mondiale, mais on prévoit que leur croissance va baisser à 6 pour cent en 2011-2012, contre 7 pour cent en 2010.
Il indique que : “Cela est dû au ralentissement dans les pays avancés et la suppression des mesures incitatives''.
Selon le rapport: “Les pays développés en Asie, dirigés par la Chine et l’Inde, continuent d’afficher la plus forte croissance qui va tourner autour de 7 pour cent en 2011 et 2012''.
«La croissance en Amérique latine pourrait rester relativement forte autour de 4 pour cent, bien que moins forte que la croissance du PIB de 5,6 pour cent pour 2010.
«Le Brésil, moteur de la croissance régionale, continue avec une forte demande locale à stimuler la croissance dans les exportations des pays voisins. La sous -région bénéficie également des relations économiques renforcées avec les économies émergentes d’Asie'', a-t-il indiqué.
Le rapport indique en plus que “La reprise a été forte dans la plupart des pays africains, où la relance doit continuer à environ 5 pour cent par année en 2011 et 2012''.
«Mais, c’est largement en deçà des potentialités et les conditions varient dans la région.
«Les économies en Afrique orientale affichent une forte croissance, mais plusieurs des pays les plus pauvres, surtout ceux de la région du Sahel, ont souffert de la sécheresse et des conditions d’insécurité, qui provoquent la famine et entravent la reprise de leurs économies'', ajoute –t-il.
-0- PANA AA/VAO/ASA/SOC 02déc2010