PANAPRESS
Agence Panafricaine d'information
Trois gardiens de prison en détention au Cameroun
Douala, Cameroun (PANA) – Trois gardiens de prison, en service à la Prison centrale de Douala (métropole économique du Cameroun) jusqu’au moment de leur interpellation, sont détenus dans la même maison d’arrêt depuis ce week-end, a appris la PANA de source officielle.
Il s’agit des gardiens de prison chef Ngwang et Kingue et du gardien de prison Serges Odoh.
Ils sont accusés d’avoir favorisé l’évasion du maire de la commune de Massock-Songloulou (Littoral Cameroun), Paul Hiol, en détention à la Prison centrale de Douala depuis août dernier pour "complicité de détournement de 800 millions de FCFA".
"Le maire Paul Hiol était détenu à la prison centrale de Douala depuis août dernier en attendant son procès. Entre-temps, il a bénéficié d’une permission maladie et a été interné à l’Hôpital Laquintinie de Douala. Les gardiens de prison chef Ngwang et Kingue et le gardien de prison Serges Odoh ont été détachés pour sa garde à l’hôpital. Mais à notre grande surprise, la semaine dernière, on nous apprend que le maire Paul Hiol est porté disparu à l’hôpital Laquintinie", a confié le régisseur de la Prison centrale de Douala, Dieudonné Engonga Mintsang.
"Il est anormal qu’un détenu sous bonne garde soit porté disparu alors qu’il est interné à l’hôpital. Les trois gardiens de prison doivent s’expliquer", a-t-il renchéri.
C’est la deuxième évasion enregistrée à la Prison centrale de Douala en l’espace d’un mois. Avant le maire Paul Hiol, c’est Jean Kengne alias Jean Louis Soh, condamné à 10 ans de prison en 2011 pour "abus de confiance" qui, profitant d’une permission de sortie, avait pris la clé des champs le 17 septembre dernier, alors qu’il était sous la bonne garde des gardiens de prison.
Depuis plusieurs années, la Prison centrale de Douala vit un malaise général du fait de la promiscuité, de l’insalubrité, de la surpopulation carcérale, de l’insuffisance du personnel et du manque de matériel de travail.
La Prison centrale de Douala, construite en 1938 pour 600 pensionnaires, abrite aujourd’hui près de 3.500 détenus.
-0- PANA NNM/TBM/IBA 08oct2012
Il s’agit des gardiens de prison chef Ngwang et Kingue et du gardien de prison Serges Odoh.
Ils sont accusés d’avoir favorisé l’évasion du maire de la commune de Massock-Songloulou (Littoral Cameroun), Paul Hiol, en détention à la Prison centrale de Douala depuis août dernier pour "complicité de détournement de 800 millions de FCFA".
"Le maire Paul Hiol était détenu à la prison centrale de Douala depuis août dernier en attendant son procès. Entre-temps, il a bénéficié d’une permission maladie et a été interné à l’Hôpital Laquintinie de Douala. Les gardiens de prison chef Ngwang et Kingue et le gardien de prison Serges Odoh ont été détachés pour sa garde à l’hôpital. Mais à notre grande surprise, la semaine dernière, on nous apprend que le maire Paul Hiol est porté disparu à l’hôpital Laquintinie", a confié le régisseur de la Prison centrale de Douala, Dieudonné Engonga Mintsang.
"Il est anormal qu’un détenu sous bonne garde soit porté disparu alors qu’il est interné à l’hôpital. Les trois gardiens de prison doivent s’expliquer", a-t-il renchéri.
C’est la deuxième évasion enregistrée à la Prison centrale de Douala en l’espace d’un mois. Avant le maire Paul Hiol, c’est Jean Kengne alias Jean Louis Soh, condamné à 10 ans de prison en 2011 pour "abus de confiance" qui, profitant d’une permission de sortie, avait pris la clé des champs le 17 septembre dernier, alors qu’il était sous la bonne garde des gardiens de prison.
Depuis plusieurs années, la Prison centrale de Douala vit un malaise général du fait de la promiscuité, de l’insalubrité, de la surpopulation carcérale, de l’insuffisance du personnel et du manque de matériel de travail.
La Prison centrale de Douala, construite en 1938 pour 600 pensionnaires, abrite aujourd’hui près de 3.500 détenus.
-0- PANA NNM/TBM/IBA 08oct2012