PANAPRESS
Agence Panafricaine d'information
Togo : Libération du Secrétaire général du Parti national panafricain
Lomé,Togo (PANA) - Le Secrétaire général du Parti national panafricain (PNP), le Dr. Kossi Sama, emprisonné depuis août pour avoir bravé l’interdiction de manifestations publiques, a été libéré mercredi, a appris la PANA de sources proches de sa formation politique, ce jeudi à Lomé.
Numéro deux du parti dirigé par Tchikpi Salifou Atchadam, M. Sama a été condamné le 30 août dernier, à 18 mois de prison assortis de 9 mois de sursis. C'est le PNP, rappelle-t-on, qui a entamé l'organisation des marches de protestation en août ayant abouti au déclenchement de la lutte pour les réformes institutionnelles et constitutionnelles.
La justice avait requis contre lui, le délit de «rébellion, dégradation, violences volontaires, voies de fait et vol aggravé».
Sa libération, affirment les sources officielles, participent aux mesures d’apaisement réclamées par l’opposition avant tout dialogue.
Le 6 novembre dernier, d’autres mesures avaient été prises, notamment la libération de 42 militants de l’opposition, la remise des motocyclettes saisies en septembre lors des manifestations du 6 septembre, ainsi que le retrait par le gouvernement des éléments des forces de défense positionnées dans la ville de Sokodé (localité située à environ 340 km au nord de Lomé).
Sokodé, note-t-on, est l'épicentre des manifestations politiques pour une «meilleure normalisation des activités dans la ville de Sokodé, après le renforcement du dispositif sécuritaire mis en place suite aux violences occasionnées par les manifestants de la coalition des quatorze partis politiques d’opposition».
L’opposition réclame la libération sans condition des autres inculpés et condamnés avant l'ouverture du dialogue avec le pouvoir.
Le Togo, depuis quatre mois, est secoué par une crise sociopolitique née de la non mise en œuvre depuis 2006 de l’Accord politique global (APG), devant réaliser des réformes institutionnelles et constitutionnelles. Le bilan est déjà lourd : une quinzaine de morts et de nombreux blessés, ainsi que des exilés réfugiés dans des pays voisins (Ghana et Bénin), rappelle-t-on.
-0- PANA FAA/IS/SOC 30nov2017
Numéro deux du parti dirigé par Tchikpi Salifou Atchadam, M. Sama a été condamné le 30 août dernier, à 18 mois de prison assortis de 9 mois de sursis. C'est le PNP, rappelle-t-on, qui a entamé l'organisation des marches de protestation en août ayant abouti au déclenchement de la lutte pour les réformes institutionnelles et constitutionnelles.
La justice avait requis contre lui, le délit de «rébellion, dégradation, violences volontaires, voies de fait et vol aggravé».
Sa libération, affirment les sources officielles, participent aux mesures d’apaisement réclamées par l’opposition avant tout dialogue.
Le 6 novembre dernier, d’autres mesures avaient été prises, notamment la libération de 42 militants de l’opposition, la remise des motocyclettes saisies en septembre lors des manifestations du 6 septembre, ainsi que le retrait par le gouvernement des éléments des forces de défense positionnées dans la ville de Sokodé (localité située à environ 340 km au nord de Lomé).
Sokodé, note-t-on, est l'épicentre des manifestations politiques pour une «meilleure normalisation des activités dans la ville de Sokodé, après le renforcement du dispositif sécuritaire mis en place suite aux violences occasionnées par les manifestants de la coalition des quatorze partis politiques d’opposition».
L’opposition réclame la libération sans condition des autres inculpés et condamnés avant l'ouverture du dialogue avec le pouvoir.
Le Togo, depuis quatre mois, est secoué par une crise sociopolitique née de la non mise en œuvre depuis 2006 de l’Accord politique global (APG), devant réaliser des réformes institutionnelles et constitutionnelles. Le bilan est déjà lourd : une quinzaine de morts et de nombreux blessés, ainsi que des exilés réfugiés dans des pays voisins (Ghana et Bénin), rappelle-t-on.
-0- PANA FAA/IS/SOC 30nov2017