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Agence Panafricaine d'information
Soudan du Sud : Amnesty international se réjouit de la grâce présidentielle accordée à deux détenus condamnés à mort
Nairobi, Kenya (PANA) - L'organe en charge de la défense des droits de l'homme, Amnesty international, a félicité ce vendredi le président du Soudan du Sud, Salva Kiir, pour avoir accordé la grâce à l'ex-porte-parole du parti d'opposition sud-soudanais, James Gatdet Dak, et au ressortissant sud-africain William Endley, qui étaient tous deux en attente dans le couloir de la mort.
"Cette grâce intervient comme un soulagement pour tous ceux qui chérissent les droits humains et rejettent l'application de la peine de mort; cependant beaucoup reste à améliorer", selon le directeur régional d'Amnesty international pour la région de l'Afrique de l'Est, de la Corne et des Grands Lacs, Joan Nyanyuki.
Selon M. Nyanyuki, les autorités sud-soudanaises doivent annuler toutes les condamnations à la peine de mort et entrer dans l'histoire en abolissant cette ultime et cruelle forme de punition.
"Il est cependant déplorable que M. Gatdet, un réfugié enregistré en bonne et due forme, soit irrégulièrement rapatrié au Soudan du Sud par les autorités kényanes, mettant ainsi sa vie en danger. Ce processus de rapatriement doit être indépendamment et complétement soumis à des investigations et des actions judiciaires doivent être prises à l'encontre des responsables", a-t-il ajouté.
Pour rappel, M. Dak était le porte-parole du parti d'opposition sud-soudanais (SPLA-IO) dirigé par l'ex-vice-président, Riek Machar, lorsqu'il fut enlevé de son domicile à Nairobi et déporté au Soudan du Sud en novembre 2016.
"Les autorités kényanes ont le devoir d'assurer la sécurité à tous ceux qui se trouvent sur leur territoire, y compris les réfugiés. Elles doivent soutenir leurs droits en vertu du droit international", a ajouté M. Nyanyuki.
MM. Dak et Endley avaient été tous les deux graciés par le Président Salva Kiir, le 31 octobre 2018, au moment où le pays célébrait le dernier accord de paix pour mettre fin à cinq ans de conflits armés dans le pays.
M. Endley sera renvoyé dans son pays d'origine, l'Afrique du Sud, immédiatement après sa sortie de prison.
-0- PANA DJ/VAO/BAD/BEH/SOC 02nov2018
"Cette grâce intervient comme un soulagement pour tous ceux qui chérissent les droits humains et rejettent l'application de la peine de mort; cependant beaucoup reste à améliorer", selon le directeur régional d'Amnesty international pour la région de l'Afrique de l'Est, de la Corne et des Grands Lacs, Joan Nyanyuki.
Selon M. Nyanyuki, les autorités sud-soudanaises doivent annuler toutes les condamnations à la peine de mort et entrer dans l'histoire en abolissant cette ultime et cruelle forme de punition.
"Il est cependant déplorable que M. Gatdet, un réfugié enregistré en bonne et due forme, soit irrégulièrement rapatrié au Soudan du Sud par les autorités kényanes, mettant ainsi sa vie en danger. Ce processus de rapatriement doit être indépendamment et complétement soumis à des investigations et des actions judiciaires doivent être prises à l'encontre des responsables", a-t-il ajouté.
Pour rappel, M. Dak était le porte-parole du parti d'opposition sud-soudanais (SPLA-IO) dirigé par l'ex-vice-président, Riek Machar, lorsqu'il fut enlevé de son domicile à Nairobi et déporté au Soudan du Sud en novembre 2016.
"Les autorités kényanes ont le devoir d'assurer la sécurité à tous ceux qui se trouvent sur leur territoire, y compris les réfugiés. Elles doivent soutenir leurs droits en vertu du droit international", a ajouté M. Nyanyuki.
MM. Dak et Endley avaient été tous les deux graciés par le Président Salva Kiir, le 31 octobre 2018, au moment où le pays célébrait le dernier accord de paix pour mettre fin à cinq ans de conflits armés dans le pays.
M. Endley sera renvoyé dans son pays d'origine, l'Afrique du Sud, immédiatement après sa sortie de prison.
-0- PANA DJ/VAO/BAD/BEH/SOC 02nov2018