PANAPRESS
Agence Panafricaine d'information
Soudan: Mise en garde du gouvernement à l'opposition contre toute tentative de sabotage des élections en avril
Khartoum, Soudan (PANA) - Le gouvernement soudanais a jugé illégale, la formation par l'opposition d'un bloc pour saboter les élections qui doivent se tenir dans le pays en avril 2015, déclarant que l'opposition n'a aucun droit pour empêcher les populations d'accomplir leur devoir civique.
L'assistant du président de la république et vice-président, par ailleurs, du parti au pouvoir, le Parti national du congrès (NCP), le Pr Ibrahima Ghandour, a déclaré à l'Agence soudanaise d'informations (SUNA) que cette décision des partis de l'opposition est une violation de la Constitution, ajoutant que le vote est un exercice naturel.
"Les forces de l'opposition n'ont aucun droit pour empêcher les citoyens d'aller exercer ce droit civique", a martelé M. Ghandour.
Les organisations de la société civile et de l'opposition Nord-soudanaises auraient formé une ligue qui se chargerait d'exhorter et de convaincre la population de boycotter les élections prévues au mois d'avril 2015.
Les partis de l'opposition, dont le Parti du congrès populaire (PCP) dirigé par l'islamiste, Hassan Turabi, et du Mouvement réformateur avec à sa tête, le Dr Ghazi Atabani, ont affirmé qu'il prendront part au dialogue national organisé par le gouvernement dont l'objectif est de discuter pour trouver des solutions à la crise politique, économique et sécuritaire que traverse le pays; toutefois, ils ne se sont pas prononcés sur leur participation aux élections d'avril prochain.
Les autres partis de l'opposition, dont le Parti national de la Oumma de Sadiq Al-Mahdi, du Parti du congrès soudanais et du Parti communiste soudanais, ont déclaré qu'ils boycotteraient les élections du mois d'avril autour desquelles, le parti au pouvoir est parvenu à rassembler des dizaines de petits partis du conseil pro-gouvernemental des partis pour la coalition nationale.
Intervenant sur la décision de l'opposition de convaincre la communauté internationale et les organisations régionales à ne pas reconnaître les résultats des prochaines élections du mois d'avril, le vice-président du parti au pouvoir, M. Ghandour, a déclaré que ce qui compte pour eux, c'est la participation en masse et la reconnaissance de ces élections à venir par le peuple soudanais.
"C'est la population du pays, plutôt que les étrangers, qui accordera la légitimité ou pas au prochain scrutin", a-t-il conclu.
-0- PANA MO/VAO/BAD/IS/SOC 15janv2015
L'assistant du président de la république et vice-président, par ailleurs, du parti au pouvoir, le Parti national du congrès (NCP), le Pr Ibrahima Ghandour, a déclaré à l'Agence soudanaise d'informations (SUNA) que cette décision des partis de l'opposition est une violation de la Constitution, ajoutant que le vote est un exercice naturel.
"Les forces de l'opposition n'ont aucun droit pour empêcher les citoyens d'aller exercer ce droit civique", a martelé M. Ghandour.
Les organisations de la société civile et de l'opposition Nord-soudanaises auraient formé une ligue qui se chargerait d'exhorter et de convaincre la population de boycotter les élections prévues au mois d'avril 2015.
Les partis de l'opposition, dont le Parti du congrès populaire (PCP) dirigé par l'islamiste, Hassan Turabi, et du Mouvement réformateur avec à sa tête, le Dr Ghazi Atabani, ont affirmé qu'il prendront part au dialogue national organisé par le gouvernement dont l'objectif est de discuter pour trouver des solutions à la crise politique, économique et sécuritaire que traverse le pays; toutefois, ils ne se sont pas prononcés sur leur participation aux élections d'avril prochain.
Les autres partis de l'opposition, dont le Parti national de la Oumma de Sadiq Al-Mahdi, du Parti du congrès soudanais et du Parti communiste soudanais, ont déclaré qu'ils boycotteraient les élections du mois d'avril autour desquelles, le parti au pouvoir est parvenu à rassembler des dizaines de petits partis du conseil pro-gouvernemental des partis pour la coalition nationale.
Intervenant sur la décision de l'opposition de convaincre la communauté internationale et les organisations régionales à ne pas reconnaître les résultats des prochaines élections du mois d'avril, le vice-président du parti au pouvoir, M. Ghandour, a déclaré que ce qui compte pour eux, c'est la participation en masse et la reconnaissance de ces élections à venir par le peuple soudanais.
"C'est la population du pays, plutôt que les étrangers, qui accordera la légitimité ou pas au prochain scrutin", a-t-il conclu.
-0- PANA MO/VAO/BAD/IS/SOC 15janv2015