PANAPRESS
Agence Panafricaine d'information
Simone Gbagbo condamnée à 20 ans de prison en Côte d'Ivoire
Abidjan, Côte d'Ivoire (PANA) - L'ex-Permière dame de Côte d'ivoire, Simone Gbagbo, a été condamnée par la cour d'Assises à vingt ans de prison dans la nuit de lundi à mardi, à l'issue d'un procès qui avait débuté le 26 décembre dernier.
La cour d'Assises a également prononcé des acquittements pour certains de ses co-accusés et partiellement infirmé les chefs d’inculpation pour des faits d’attentat ou complot contre l’autorité de l’Etat, constitution de bandes armée, participation à un mouvement insurrectionnel, coalition de fonctionnaires et troubles à l’ordre public.
Mme Simone Gbagbo a été condamnée à 20 ans de prison et 10 ans de privation des droits civiques pour des faits d’attentat à l’autorité de l’Etat, de participation à un mouvement insurrectionnel et de troubles à l’ordre public.
Les autres accusés, ex-dignitaires du régime de Laurent Gbagbo, tels que Pascal Affi N'Guessan, Aboudrahamane Sangaré, Philippe-Henri Dacoury-Tabley, Michel Gbagbo, Mme Geneviève Bro-Grebé et Gilbert-Marie Aké N'Gbo, ont été condamnés, respectivement, à des peines de 18 mois, cinq ans, 10 ans et 24 mois.
Pascal Affi N'Guessan et Gilbert-Marie Aké N'Gbo bénéficient du sursis de l’exécution de leurs peines pour avoir passé plus de deux ans en détention.
Aboudrahamane Sangaré, Philippe-Henri Dacoury-Tabley, Michel Gbagbo et Mme Geneviève Bro-Grebé perdent leurs droits civiques pendant cinq ans.
La sentence de la condamnation solidaire du paiement à titre de dommages-intérêts de la somme de deux mille milliards de francs CFA réclamée par les avocats de l’Etat de Côte d'Ivoire, est prévue ce mardi dans l’après-midi.
Le président de la Cour, Tahirou Dembélé, a déclaré que ces verdicts ont été prononcés dans le respect des règles de droit avec le sentiment du devoir accompli en toute conscience.
Les condamnés ont cinq jours pour se pourvoir en cassation.
Avant le délibéré, les prévenus ont évoqué la nécessité pour la justice ivoirienne de prendre une décision historique qui contribue à la réconciliation et à la paix durable.
Dans son intervention, Mme Simone Gbagbo a déclaré avoir pardonné les injures et les accusations proférées ou portées à son encontre.
La condamnation à une peine lourde de Mme Simone Gbagbo indique clairement la position du régime d'Abidjan du refus de son transfèrement à la Cour pénale internationale (CPI) qui réclame sa remise sans délai en vertu d'un mandat d'arrêt international émis le 29 février 2012 pour des chefs d’inculpation de crimes contre l’humanité commis pendant la crise post-électorale entre décembre 2010 et avril 2011.
Le procès en assises a débuté le 26 décembre 2014 avec 83 prévenus, 77 hommes et six femmes, qui devaient comparaître. Quatre n'ont pas comparu, deux sont décédés et les deux autres ne se sont pas présentés.
-0- PANA BAL/JSG/IBA 10mar2015
La cour d'Assises a également prononcé des acquittements pour certains de ses co-accusés et partiellement infirmé les chefs d’inculpation pour des faits d’attentat ou complot contre l’autorité de l’Etat, constitution de bandes armée, participation à un mouvement insurrectionnel, coalition de fonctionnaires et troubles à l’ordre public.
Mme Simone Gbagbo a été condamnée à 20 ans de prison et 10 ans de privation des droits civiques pour des faits d’attentat à l’autorité de l’Etat, de participation à un mouvement insurrectionnel et de troubles à l’ordre public.
Les autres accusés, ex-dignitaires du régime de Laurent Gbagbo, tels que Pascal Affi N'Guessan, Aboudrahamane Sangaré, Philippe-Henri Dacoury-Tabley, Michel Gbagbo, Mme Geneviève Bro-Grebé et Gilbert-Marie Aké N'Gbo, ont été condamnés, respectivement, à des peines de 18 mois, cinq ans, 10 ans et 24 mois.
Pascal Affi N'Guessan et Gilbert-Marie Aké N'Gbo bénéficient du sursis de l’exécution de leurs peines pour avoir passé plus de deux ans en détention.
Aboudrahamane Sangaré, Philippe-Henri Dacoury-Tabley, Michel Gbagbo et Mme Geneviève Bro-Grebé perdent leurs droits civiques pendant cinq ans.
La sentence de la condamnation solidaire du paiement à titre de dommages-intérêts de la somme de deux mille milliards de francs CFA réclamée par les avocats de l’Etat de Côte d'Ivoire, est prévue ce mardi dans l’après-midi.
Le président de la Cour, Tahirou Dembélé, a déclaré que ces verdicts ont été prononcés dans le respect des règles de droit avec le sentiment du devoir accompli en toute conscience.
Les condamnés ont cinq jours pour se pourvoir en cassation.
Avant le délibéré, les prévenus ont évoqué la nécessité pour la justice ivoirienne de prendre une décision historique qui contribue à la réconciliation et à la paix durable.
Dans son intervention, Mme Simone Gbagbo a déclaré avoir pardonné les injures et les accusations proférées ou portées à son encontre.
La condamnation à une peine lourde de Mme Simone Gbagbo indique clairement la position du régime d'Abidjan du refus de son transfèrement à la Cour pénale internationale (CPI) qui réclame sa remise sans délai en vertu d'un mandat d'arrêt international émis le 29 février 2012 pour des chefs d’inculpation de crimes contre l’humanité commis pendant la crise post-électorale entre décembre 2010 et avril 2011.
Le procès en assises a débuté le 26 décembre 2014 avec 83 prévenus, 77 hommes et six femmes, qui devaient comparaître. Quatre n'ont pas comparu, deux sont décédés et les deux autres ne se sont pas présentés.
-0- PANA BAL/JSG/IBA 10mar2015