PANAPRESS
Agence Panafricaine d'information
Sierra Léone : Le SLLP en eaux troubles après une cascade de démissions
Sierre Léone, Fretown (PANA) - Dans la série de tourmentes et de malheurs à laquelle fait face le parti politique d'opposition sierra-léonais, le SLPP, s'ajoute le dernier retrait de la course d'un autre candidat de grande envergure pour la présidence du parti en vue de l'élection présidentielle 2018.
La PANA rapporte que M. Andrew Keilie, un ingénieur devenu politicien, était aux avant-postes dans la course pour la présidence du SLLP, le parti du peuple sierra-léonais d'opposition, en vue de la prochaine élection présidentielle de 2018, avant de déclarer son retrait de la course ce mercredi, au cours d'une conférence de presse.
M. Keilie a confié à l'agence PANA qu'il a décidé de renoncer à la course après avoir accusé le conseil exécutif du parti de n'avoir pas créé un espace pour des règles de jeu équitables et de la tolérance nécessaire pour tous les candidats.
"La violence et l'intimidation, les abus, le tribalisme et le régionalisme, l'illégitimité dans les élections et l'intolérance sont devenus les principales caractéristiques du parti, l'exposant ainsi en mauvaise posture avec un public déçu", a déclaré M. Keilie.
La semaine dernière, l'ex-vice-président de la Sierra-Léone, le docteur Joe Demby, avait démissionné du même parti après avoir évoqué les mêmes raisons que son collègue démissionnaire.
Beaucoup de membres du SLLP pensent que le conseil exécutif du parti a déjà trouvé son candidat en la personne de Julius Maada Bio, général de brigade et ancien candidat à la présidence du pays. Les partisans de ce dernier ont cependant nié en bloc les accusations portées contre leur leader.
Le SLLP doit s'exprimer sur la démission de M. Keilie.
Pour rappel, cette annonce de la démission de M. Keilie intervient 24 heures après la saisine de la commission d'inscription du parti politique (PPRC) par John Benjamin demandant l'annulation du processus de désignation d'un candidat officiel pour la présidence du parti jusqu'à ce que le conseil exécutif tienne de nouvelles élections pour le renouvèlement de sa structure. Le PPRC a depuis tranché en faveur de M. Benjamin.
M. Benjamin n'a pas jusqu'ici dévoilé ses futures ambitions politiques, particulièrement au niveau du SLLP. Cependant, il y a de fortes probabilités qu'il s'allie et rejoigne l'ex-sous-Secrétaire général des Nations Unies, le docteur Kandeh Yumkella.
Au cours d'un entretien à une radio, ce jeudi dans la matinée, il a confirmé cette probabilité lorsqu'il a déclaré que toutes les options étaient sur la table.
Pour rappel, MM. Keilie et Yuimkella étaient membres d'un démembrement politique du SLLP nommé "All aspirant Alliance".
La semaine dernière, le docteur Yumkella avait démissionné du parti et rejoint par la suite la "grande coalition nationale" nouvellement créée.
Le SLLP, signale-t-on, va tenir sa conférence des délégués ce weekend, au cours de laquelle ceux-ci vont procéder à l'élection d'un nouveau conseil exécutif. L'ex-conseil exécutif qui avait été mis sur pied avait dépassé son mandat de 2 ans en raison des problèmes internes qui secouent le parti.
Depuis les élections générales de 2012, le SLLP traverse des turbulences politiques internes qui ont entraîné un exode en masse de beaucoup de membres du parti, et d'après les analystes politiques, avec ce manque d'unité au sein du parti, le SLLP pourrait facilement perdre la prochaine élection présidentielle de 2018.
-0- PANA MJN/VAO/BAD/IS/SOC 14sept2017
La PANA rapporte que M. Andrew Keilie, un ingénieur devenu politicien, était aux avant-postes dans la course pour la présidence du SLLP, le parti du peuple sierra-léonais d'opposition, en vue de la prochaine élection présidentielle de 2018, avant de déclarer son retrait de la course ce mercredi, au cours d'une conférence de presse.
M. Keilie a confié à l'agence PANA qu'il a décidé de renoncer à la course après avoir accusé le conseil exécutif du parti de n'avoir pas créé un espace pour des règles de jeu équitables et de la tolérance nécessaire pour tous les candidats.
"La violence et l'intimidation, les abus, le tribalisme et le régionalisme, l'illégitimité dans les élections et l'intolérance sont devenus les principales caractéristiques du parti, l'exposant ainsi en mauvaise posture avec un public déçu", a déclaré M. Keilie.
La semaine dernière, l'ex-vice-président de la Sierra-Léone, le docteur Joe Demby, avait démissionné du même parti après avoir évoqué les mêmes raisons que son collègue démissionnaire.
Beaucoup de membres du SLLP pensent que le conseil exécutif du parti a déjà trouvé son candidat en la personne de Julius Maada Bio, général de brigade et ancien candidat à la présidence du pays. Les partisans de ce dernier ont cependant nié en bloc les accusations portées contre leur leader.
Le SLLP doit s'exprimer sur la démission de M. Keilie.
Pour rappel, cette annonce de la démission de M. Keilie intervient 24 heures après la saisine de la commission d'inscription du parti politique (PPRC) par John Benjamin demandant l'annulation du processus de désignation d'un candidat officiel pour la présidence du parti jusqu'à ce que le conseil exécutif tienne de nouvelles élections pour le renouvèlement de sa structure. Le PPRC a depuis tranché en faveur de M. Benjamin.
M. Benjamin n'a pas jusqu'ici dévoilé ses futures ambitions politiques, particulièrement au niveau du SLLP. Cependant, il y a de fortes probabilités qu'il s'allie et rejoigne l'ex-sous-Secrétaire général des Nations Unies, le docteur Kandeh Yumkella.
Au cours d'un entretien à une radio, ce jeudi dans la matinée, il a confirmé cette probabilité lorsqu'il a déclaré que toutes les options étaient sur la table.
Pour rappel, MM. Keilie et Yuimkella étaient membres d'un démembrement politique du SLLP nommé "All aspirant Alliance".
La semaine dernière, le docteur Yumkella avait démissionné du parti et rejoint par la suite la "grande coalition nationale" nouvellement créée.
Le SLLP, signale-t-on, va tenir sa conférence des délégués ce weekend, au cours de laquelle ceux-ci vont procéder à l'élection d'un nouveau conseil exécutif. L'ex-conseil exécutif qui avait été mis sur pied avait dépassé son mandat de 2 ans en raison des problèmes internes qui secouent le parti.
Depuis les élections générales de 2012, le SLLP traverse des turbulences politiques internes qui ont entraîné un exode en masse de beaucoup de membres du parti, et d'après les analystes politiques, avec ce manque d'unité au sein du parti, le SLLP pourrait facilement perdre la prochaine élection présidentielle de 2018.
-0- PANA MJN/VAO/BAD/IS/SOC 14sept2017
