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Agence Panafricaine d'information
Sénégal : Les étudiants de l'université de Ziguinchor décrétent un nouveau mot ordre de grève de 96 heures
Ziguinchor, Sénégal (PANA) - Les étudiants de l’Université Assane Seck de Ziguinchor, au Sud du Sénégal, en mouvement de grève, depuis jeudi dernier pour réclamer leurs bourses impayées depuis plus de trois mois, ont décrété un nouveau mot d’ordre de 96 heures ce lundi, après une assemblée générale qui a eu lieu dans l’enceinte de leur institution, a constaté la PANA sur place.
Les étudiants en grève ont catégoriquement refusé de rejoindre les classes après leur rencontre avec une délégation envoyée par leur ministère de tutelle pour trouver une solution à leurs revendications.
Selon le porte-parole des étudiants, Mamadou Lamine Diédhiou, leurs interlocuteurs de l’Etat leur ont juste promis de régler le problème des bourses d’ici vendredi prochain; cette proposition ne les a pas du tout convaincus. Le mouvement de grève va se poursuivre jusqu’à ce que le gouvernement pose des actes concrets, selon lui.
"Nous refusons de suspendre la grève sur la base de simples promesses. Nous avons décrété un nouveau mot d’ordre de grève de 96 heures, et si d’ici là la situation ne se décante pas, nous allons poursuivre la grève jusqu’à la satisfaction de nos revendications’’, a-t-il martelé, soulignant qu’ils ont relevé également, à l’en croire, que beaucoup d’étudiants boursiers ont été omis sur les listes, ce qui est, selon lui, un fait très grave.
En ce qui concerne les chantiers d’extension de l’Université Assane Seck à l'arrêt depuis plus de trois ans et qui font partie des revendications, Mamadou Lamine Diédhiou informe que les négociateurs ont indiqué que le gouvernement est dans un processus de résilier les contrats avec les entreprises qui avaient obtenu ces marchés pour les confier à d’autres.
‘’Ils nous ont dit que le gouvernement a entamé une procédure de résiliation des contrats avec les entreprises qui avaient en charge la construction de ces bâtiments pour la confier à d’autres entreprises. Nous leur avons demandé d’accélérer cette procédure car nous ne pouvons plus attendre. Et si d’ici quelques semaines les choses n’évoluent pas, nous allons définir l’attitude à adopter face à ces manquements’’, a-t-il expliqué.
La délégation du ministère venue décanter la situation n’a fait aucune déclaration par rapport aux discussions avec les grévistes.
-0- PANA MAD/IS/SOC 28janv2019
Les étudiants en grève ont catégoriquement refusé de rejoindre les classes après leur rencontre avec une délégation envoyée par leur ministère de tutelle pour trouver une solution à leurs revendications.
Selon le porte-parole des étudiants, Mamadou Lamine Diédhiou, leurs interlocuteurs de l’Etat leur ont juste promis de régler le problème des bourses d’ici vendredi prochain; cette proposition ne les a pas du tout convaincus. Le mouvement de grève va se poursuivre jusqu’à ce que le gouvernement pose des actes concrets, selon lui.
"Nous refusons de suspendre la grève sur la base de simples promesses. Nous avons décrété un nouveau mot d’ordre de grève de 96 heures, et si d’ici là la situation ne se décante pas, nous allons poursuivre la grève jusqu’à la satisfaction de nos revendications’’, a-t-il martelé, soulignant qu’ils ont relevé également, à l’en croire, que beaucoup d’étudiants boursiers ont été omis sur les listes, ce qui est, selon lui, un fait très grave.
En ce qui concerne les chantiers d’extension de l’Université Assane Seck à l'arrêt depuis plus de trois ans et qui font partie des revendications, Mamadou Lamine Diédhiou informe que les négociateurs ont indiqué que le gouvernement est dans un processus de résilier les contrats avec les entreprises qui avaient obtenu ces marchés pour les confier à d’autres.
‘’Ils nous ont dit que le gouvernement a entamé une procédure de résiliation des contrats avec les entreprises qui avaient en charge la construction de ces bâtiments pour la confier à d’autres entreprises. Nous leur avons demandé d’accélérer cette procédure car nous ne pouvons plus attendre. Et si d’ici quelques semaines les choses n’évoluent pas, nous allons définir l’attitude à adopter face à ces manquements’’, a-t-il expliqué.
La délégation du ministère venue décanter la situation n’a fait aucune déclaration par rapport aux discussions avec les grévistes.
-0- PANA MAD/IS/SOC 28janv2019