PANAPRESS
Agence Panafricaine d'information
Renforcement des relations des secteurs privés franco-tanzaniens
Paris, France (PANA) – Une délégation de patrons français conduite par Momar Nguer, président du Conseil de chefs d’entreprise France-Afrique de l’Est du Medef-International, effectue lundi une visite de 72 heures à Dar es-Salaam, en Tanzanie, pour renforcer les liens entre les secteurs privés des deux pays, a appris la PANA samedi à Paris.
Cette mission, la premiere depuis 2014, et très attendue par les autorités tanzaniennes afin de renforcer les relations entre les secteurs privés français et tanzaniens, selon le Medef-international, prévoit notamment une audience avec le chef de l’Etat tanzanien, John Pombe Joseph Magufuli, des réunions ministérielles et des rencontres avec les écosystèmes locaux, les bailleurs de fonds et la communauté d’affaires française.
Malgré un accroissement démographique important avec une population d’environ 50 millions d’habitants, a souligné l’organisation patronale française, la Tanzanie, qui a une croissance qui devrait s’afficher autour de 6,2% pour l’année 2017-2018 et rester supérieure à 6,5% jusqu’en 2021 (projections FMI), présente des opportunités d’affaires dans de nombreux domaines pour les entreprises françaises (agro-industrie, mines, numérique, transports, infrastructures portuaires, etc.).
Arrivé au pouvoir en 2015, le président Magufuli a établi deux plans économiques d’envergure : un plan 2025 pour attirer davantage d’investissements étrangers et un plan quinquennal visant à accélérer le développement des infrastructures, portuaires et ferroviaires, en priorité avec l’objectif de faire de la Tanzanie un pays à revenu intermédiaire d’ici la fin de son mandat.
«Outre le plan économique, le volontarisme du président John Magufuli se retrouve dans son voeu de diminuer drastiquement la corruption, ce qui peut présenter un avantage important pour les entreprises françaises déjà très réglementées sur ce marché fortement concurrentiel », a indiqué le Medef-International dans un document dont la PANA a pris connaissance.
Les relations économiques entre la France et la Tanzanie sont modestes et demeurent volatiles avec les exportations françaises composées pour près des deux tiers de produits pharmaceutiques qui, après avoir atteint 160 millions d’euros en 2015, ont diminué en 2016 pour atteindre 127 millions d’euros et la présence économique française est représentée par une quarantaine d’entreprises concentrées dans les secteurs de l’énergie, de la logistique, des transports et de la construction.
Les principaux postes d’importation en provenance de la Tanzanie sont constitués pour moitié des produits agricoles, sylvicoles, de la pêche et de l’aquaculture suivis des produits manufacturés divers.
Dans le domaine de la coopération, indiquent les sources économiques françaises, les engagements du groupe de l’Agence française pour le développement ((AFD) en Tanzanie sont en forte progression depuis 2010 avec 390,6 millions d'euros, soit environ 50 M€ par an, principalement dans les secteurs de l’eau et de l’énergie, des infrastructures de transport, du développement urbain et de l’appui au secteur privé.
-0- PANA BM/IS/SOC 14avr2018
Cette mission, la premiere depuis 2014, et très attendue par les autorités tanzaniennes afin de renforcer les relations entre les secteurs privés français et tanzaniens, selon le Medef-international, prévoit notamment une audience avec le chef de l’Etat tanzanien, John Pombe Joseph Magufuli, des réunions ministérielles et des rencontres avec les écosystèmes locaux, les bailleurs de fonds et la communauté d’affaires française.
Malgré un accroissement démographique important avec une population d’environ 50 millions d’habitants, a souligné l’organisation patronale française, la Tanzanie, qui a une croissance qui devrait s’afficher autour de 6,2% pour l’année 2017-2018 et rester supérieure à 6,5% jusqu’en 2021 (projections FMI), présente des opportunités d’affaires dans de nombreux domaines pour les entreprises françaises (agro-industrie, mines, numérique, transports, infrastructures portuaires, etc.).
Arrivé au pouvoir en 2015, le président Magufuli a établi deux plans économiques d’envergure : un plan 2025 pour attirer davantage d’investissements étrangers et un plan quinquennal visant à accélérer le développement des infrastructures, portuaires et ferroviaires, en priorité avec l’objectif de faire de la Tanzanie un pays à revenu intermédiaire d’ici la fin de son mandat.
«Outre le plan économique, le volontarisme du président John Magufuli se retrouve dans son voeu de diminuer drastiquement la corruption, ce qui peut présenter un avantage important pour les entreprises françaises déjà très réglementées sur ce marché fortement concurrentiel », a indiqué le Medef-International dans un document dont la PANA a pris connaissance.
Les relations économiques entre la France et la Tanzanie sont modestes et demeurent volatiles avec les exportations françaises composées pour près des deux tiers de produits pharmaceutiques qui, après avoir atteint 160 millions d’euros en 2015, ont diminué en 2016 pour atteindre 127 millions d’euros et la présence économique française est représentée par une quarantaine d’entreprises concentrées dans les secteurs de l’énergie, de la logistique, des transports et de la construction.
Les principaux postes d’importation en provenance de la Tanzanie sont constitués pour moitié des produits agricoles, sylvicoles, de la pêche et de l’aquaculture suivis des produits manufacturés divers.
Dans le domaine de la coopération, indiquent les sources économiques françaises, les engagements du groupe de l’Agence française pour le développement ((AFD) en Tanzanie sont en forte progression depuis 2010 avec 390,6 millions d'euros, soit environ 50 M€ par an, principalement dans les secteurs de l’eau et de l’énergie, des infrastructures de transport, du développement urbain et de l’appui au secteur privé.
-0- PANA BM/IS/SOC 14avr2018