PANAPRESS
Agence Panafricaine d'information
Rencontre entre le président Uhuru Kenyatta et son principal opposant Raila Odinga au Kenya
Nairobi, Kenya (PANA) - Le président kényan, Uhuru Kenyatta, et le chef de l'opposition, Raila Odinga, ont convenu, vendredi, de mettre fin à une profonde rivalité politique et d'œuvrer pour la poursuite des réformes, à l'occasion de leur première rencontre depuis l'élection présidentielle contestée de l'année dernière.
"Les liens qui nous unissent sont mis à rude épreuve", a déclaré M. Ondinga à l'issue de son entretien avec le président Kenyatta, qui a prêté serment le 28 novembre dernier, à l'issue de l'élection réorganisée le 26 octobre.
Le chef de l'opposition et sa coalition National Super Alliance (NASA) contestaient la légitimité du président Kenyatta.
Cette rencontre a eu lieu quelques heures avant l'arrivée du Secrétaire d'Etat américain, Rex Tillerson, dans le courant de la journée, dans le cadre d'une tournée africaine.
On rappelle que le 30 janvier, Raila Odinga avait prêté serment en tant que "président du peuple de la République du Kenya".
La cérémonie avait été suivie par plusieurs jours de fermeture des médias et de répression des leaders de l'opposition.
Un avocat de l'opposition, Miguna Miguna, qui avait présidé la cérémonie était ainsi arrêté et détenu au secret pendant cinq jours avant d'être exilé au Canada.
"Nous avons placé notre confiance dans une nouvelle Constitution il y a sept ans. Nous devons être courageux pour reconnaître que la nouvelle Constitution n'a pas fonctionné", a estimé M. Odinga.
Le président Kenyatta s'est dit prêt à dialoguer avec le chef de l'opposition sur les difficultés du pays.
"Nous discuterons ouvertement des difficultés qui affectent notre pays. Nous avons la responsabilité de nous mettre ensemble pour discuter de ces questions", a souligné M. Kenyatta.
Pour le président élu, la démocratie n'est pas une fin en soi, mais un processus.
"L'intérêt national doit prévaloir", a assuré le président Kenyatta.
Pour ce dernier, la rencontre avec le chef de l'opposition "ouvre un processus de discussions de sujets d'intérêt national".
-0- PANA AO/MA/NFB/JSGIBA 09mar2018
"Les liens qui nous unissent sont mis à rude épreuve", a déclaré M. Ondinga à l'issue de son entretien avec le président Kenyatta, qui a prêté serment le 28 novembre dernier, à l'issue de l'élection réorganisée le 26 octobre.
Le chef de l'opposition et sa coalition National Super Alliance (NASA) contestaient la légitimité du président Kenyatta.
Cette rencontre a eu lieu quelques heures avant l'arrivée du Secrétaire d'Etat américain, Rex Tillerson, dans le courant de la journée, dans le cadre d'une tournée africaine.
On rappelle que le 30 janvier, Raila Odinga avait prêté serment en tant que "président du peuple de la République du Kenya".
La cérémonie avait été suivie par plusieurs jours de fermeture des médias et de répression des leaders de l'opposition.
Un avocat de l'opposition, Miguna Miguna, qui avait présidé la cérémonie était ainsi arrêté et détenu au secret pendant cinq jours avant d'être exilé au Canada.
"Nous avons placé notre confiance dans une nouvelle Constitution il y a sept ans. Nous devons être courageux pour reconnaître que la nouvelle Constitution n'a pas fonctionné", a estimé M. Odinga.
Le président Kenyatta s'est dit prêt à dialoguer avec le chef de l'opposition sur les difficultés du pays.
"Nous discuterons ouvertement des difficultés qui affectent notre pays. Nous avons la responsabilité de nous mettre ensemble pour discuter de ces questions", a souligné M. Kenyatta.
Pour le président élu, la démocratie n'est pas une fin en soi, mais un processus.
"L'intérêt national doit prévaloir", a assuré le président Kenyatta.
Pour ce dernier, la rencontre avec le chef de l'opposition "ouvre un processus de discussions de sujets d'intérêt national".
-0- PANA AO/MA/NFB/JSGIBA 09mar2018