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Agence Panafricaine d'information
RDC: Transfert historique du pouvoir politique entre Kabila etTshisekedi
Kinshasa, RDC (PANA) - Le Président Joseph Kabila a remis les rênes du pouvoir à son successeur, Felix Tshisekedi, réalisant ainsi le premier transfert pacifique historique du pouvoir d'un président à l'autre depuis 1960 dans ce pays de l'Afrique centrale riche en ressources minières.
Les politiciens congolais et les citoyens issus de différentes couches sociales du pays se sont rassemblés ce jeudi, pour assister au transfert historique du pouvoir au lendemain de l'élection présidentielle controversée du 30 décembre 2018.
Le président Kabila a fait une remarquable entrée dans le lieu abritant la cérémonie, le Palais présidentiel congolais, sans sa barbe blanche révolutionnaire, symbolisant ainsi une rupture et la grandeur de la cérémonie d'investiture.
M. Emmanuel Shadary, candidat présidentiel du parti au pouvoir qui est sorti en troisième position à l'issue de l'élection présidentielle du 30 décembre dernier, a été accueilli en grande pompe avec des chants et des danses au niveau du Palais présidentiel où se déroulait la cérémonie.
M. Shadary, qui est sous le coup de sanctions internationales de la part de l'Union européenne pour avoir dirigé et orchestré une violente répression de manifestations hostiles au président Kabila en 2017, a échangé des accolades avec son rival politique, Vital Kamerhe.
On rappelle que M. Kamerhe avait conclu un accord à la dernière minute avec Tshisekedi pour occuper le poste de Premier ministre après les élections.
On signale également que Tshisekedi, a accordé des audiences avant la cérémonie d'investiture à des hautes personnalités issues de pays étrangers.
Les dirigeants africains ont brillé par leur absence à la cérémonie; les leaders de certains pays de l'Afrique orientale et australe se sont fait représenter.
La cérémonie d'investiture du nouveau président congolais, dont la victoire confirmée par la Cour constitutionnelle a été âprement disputée et contestée par son principal adversaire, Martin Fayulu, a été surtout caractérisée par la présence massive de représentants de gouvernements.
M. Martin Fayulu, dirigeant de la Coalition Lamuka, qui avait accusé la Commission électorale d'avoir publié des résultats fallacieux, s'est tenu depuis à l'écart des caméras publics.
Le Président Uhuru Kenyatta du Kenya a assisté à la cérémonie, accompagné d'une forte délégation de politiciens de son pays, y compris son ex-rival et désormais partenaire, Raila Odinga, et du vice-président, Kalonzo Musyoka, tous membres de l'opposition kényane.
Le Président Kabila a remis les symboles nationaux du pouvoir, confirmant ainsi le premier transfert pacifique du pouvoir politique en RDC depuis 1960, date de l'accession du pays à la souveraineté nationale après avoir été pendant des années sous tutelle de la Belgique.
-0- PANA AO/AR/BAD/IS/SOC 24janv2019
Les politiciens congolais et les citoyens issus de différentes couches sociales du pays se sont rassemblés ce jeudi, pour assister au transfert historique du pouvoir au lendemain de l'élection présidentielle controversée du 30 décembre 2018.
Le président Kabila a fait une remarquable entrée dans le lieu abritant la cérémonie, le Palais présidentiel congolais, sans sa barbe blanche révolutionnaire, symbolisant ainsi une rupture et la grandeur de la cérémonie d'investiture.
M. Emmanuel Shadary, candidat présidentiel du parti au pouvoir qui est sorti en troisième position à l'issue de l'élection présidentielle du 30 décembre dernier, a été accueilli en grande pompe avec des chants et des danses au niveau du Palais présidentiel où se déroulait la cérémonie.
M. Shadary, qui est sous le coup de sanctions internationales de la part de l'Union européenne pour avoir dirigé et orchestré une violente répression de manifestations hostiles au président Kabila en 2017, a échangé des accolades avec son rival politique, Vital Kamerhe.
On rappelle que M. Kamerhe avait conclu un accord à la dernière minute avec Tshisekedi pour occuper le poste de Premier ministre après les élections.
On signale également que Tshisekedi, a accordé des audiences avant la cérémonie d'investiture à des hautes personnalités issues de pays étrangers.
Les dirigeants africains ont brillé par leur absence à la cérémonie; les leaders de certains pays de l'Afrique orientale et australe se sont fait représenter.
La cérémonie d'investiture du nouveau président congolais, dont la victoire confirmée par la Cour constitutionnelle a été âprement disputée et contestée par son principal adversaire, Martin Fayulu, a été surtout caractérisée par la présence massive de représentants de gouvernements.
M. Martin Fayulu, dirigeant de la Coalition Lamuka, qui avait accusé la Commission électorale d'avoir publié des résultats fallacieux, s'est tenu depuis à l'écart des caméras publics.
Le Président Uhuru Kenyatta du Kenya a assisté à la cérémonie, accompagné d'une forte délégation de politiciens de son pays, y compris son ex-rival et désormais partenaire, Raila Odinga, et du vice-président, Kalonzo Musyoka, tous membres de l'opposition kényane.
Le Président Kabila a remis les symboles nationaux du pouvoir, confirmant ainsi le premier transfert pacifique du pouvoir politique en RDC depuis 1960, date de l'accession du pays à la souveraineté nationale après avoir été pendant des années sous tutelle de la Belgique.
-0- PANA AO/AR/BAD/IS/SOC 24janv2019