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Agence Panafricaine d'information
RD Congo : La justice doit sanctionner les inciviques qui déchirent les effigies des candidats, selon l’AETA
Kinshasa, RD Congo (PANA) - Le président de "Agir pour des élections transparentes et apaisées" (AETA), Jérôme Mboso, a appelé la justice congolaise mardi à sanctionner, conformément à la loi, les inciviques ou «délinquants électoraux» qui déchirent les effigies des candidats au profit des leurs à Kinshasa et dans des provinces du pays.
«Si la justice et la CENIi appliquent la loi, on va mettre fin à ce comportement incivique. Que la justice fasse son travail. Il faut infliger des sanctions exemplaires à ces inciviques. En cas de récidive, il faut écarter leurs candidats du processus électoral», a déclaré à la presse, Jérôme Mboso, qui a condamné ces actes.
Le président de l’AETA, qui a exprimé les vœux de préparer les Congolais à accueillir les résultats du 23 décembre 2018, a également déploré le comportement des candidats qui, dans leurs discours, recourent au tribalisme comme projet de société.
«Les enjeux qui nous attendent, c’est la publication des résultats des élections», a-t-il souligné, ajoutant que le tribalisme n’est pas un projet de société.
A Kikwit, dans la province du Kwilu, rappelle-t-on, la police a arrêté, le 2 décembre dernier, des jeunes qui déchiraient des affiches. Elle a usé de coups de feu en l’air pour dissuader d’autres jeunes qui tentaient d’intervenir contre cette arrestation.
«Nous n’allons pas accepter que notre ville plonge dans les conflits. Nous avons pris toutes les dispositions. Les inciviques seront arrêtés et punis, conformément à la loi », a promis le maire adjoint de Kikwit, Jean-Claude Mungala, avant d’inviter la population au respect de la loi électorale et du code de bonne conduite.
Par contre à Mbuji-Mayi, au Kasaï Oriental, il y a eu des accrochages sanglants entre les militants de Emmanuel Shadary, dauphin du Président Kabila, et ceux de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), parti du vieil opposant Etienne Tshisekadi , dirigé présentement par son fils Félix Tshisekedi, candidat également à la présidentielle du 23 décembre 2018.
Ce dernier a fait alliance avec Kamerhe de l’Union pour le Congo (UNC), après le retrait de leurs signatures de l’accord de Genève.
Les militants de l’opposition ont accusé les partisans d’Emmanuel Shadary de détruire les effigies de Félix Tshisekedi.
-0- PANA KON/IS/SOC 04déc2018
«Si la justice et la CENIi appliquent la loi, on va mettre fin à ce comportement incivique. Que la justice fasse son travail. Il faut infliger des sanctions exemplaires à ces inciviques. En cas de récidive, il faut écarter leurs candidats du processus électoral», a déclaré à la presse, Jérôme Mboso, qui a condamné ces actes.
Le président de l’AETA, qui a exprimé les vœux de préparer les Congolais à accueillir les résultats du 23 décembre 2018, a également déploré le comportement des candidats qui, dans leurs discours, recourent au tribalisme comme projet de société.
«Les enjeux qui nous attendent, c’est la publication des résultats des élections», a-t-il souligné, ajoutant que le tribalisme n’est pas un projet de société.
A Kikwit, dans la province du Kwilu, rappelle-t-on, la police a arrêté, le 2 décembre dernier, des jeunes qui déchiraient des affiches. Elle a usé de coups de feu en l’air pour dissuader d’autres jeunes qui tentaient d’intervenir contre cette arrestation.
«Nous n’allons pas accepter que notre ville plonge dans les conflits. Nous avons pris toutes les dispositions. Les inciviques seront arrêtés et punis, conformément à la loi », a promis le maire adjoint de Kikwit, Jean-Claude Mungala, avant d’inviter la population au respect de la loi électorale et du code de bonne conduite.
Par contre à Mbuji-Mayi, au Kasaï Oriental, il y a eu des accrochages sanglants entre les militants de Emmanuel Shadary, dauphin du Président Kabila, et ceux de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), parti du vieil opposant Etienne Tshisekadi , dirigé présentement par son fils Félix Tshisekedi, candidat également à la présidentielle du 23 décembre 2018.
Ce dernier a fait alliance avec Kamerhe de l’Union pour le Congo (UNC), après le retrait de leurs signatures de l’accord de Genève.
Les militants de l’opposition ont accusé les partisans d’Emmanuel Shadary de détruire les effigies de Félix Tshisekedi.
-0- PANA KON/IS/SOC 04déc2018