PANAPRESS
Agence Panafricaine d'information
Plus de 600.000 personnes ont été déplacées par les inondations dans la Grande Corne de l'Afrique en 2016
Nairobi, Kenya (PANA) - Des catastrophes naturelles subites, principalement des inondations, ont causé plus de 600.000 nouveaux déplacements en 2016 dans la Grande Corne de l'Afrique, selon un rapport rendu public ce mercredi.
Ce rapport publié par le Centre pour la surveillance des déplacements internes (Idmc) à Genève, en Suisse, et à Mombasa, au Kenya, indique que les conflits et les violences ont provoqué au moins 800.000 nouveaux déplacements dans la région en 2016.
Le rapport intitulé 'Réduction des risques liés au déplacement dans la Grande Corne de l'Afrique", se concentre sur les catastrophes et les déplacements à Djibouti, en Erythrée, en Ethiopie, au Kenya, en Somalie, au Soudan du Sud, au Soudan et en Ouganda, en plus du Burundi, du Rwanda et de la Tanzanie.
Il présente la première base de référence sur les risques de déplacement liés à la survenue subite de catastrophes dans les pays de la Grande Corne de l'Afrique avec comme objectif ultime de réduire les risques futurs de déplacement.
"La nécessité de faire face aux risques et aux impacts des déplacements liés aux catastrophes aggravées par le changement climatique, est une priorité mondiale et régionale", a déclaré Justin Ginneti, directeur des données et de l'analyse à l'Idmc.
"Pour ce faire, cependant, ce genre de risques doit être mesuré et les gouvernements et autres agences ont besoin d'une base de référence sur laquelle mesurer leurs progrès", a-t-il ajouté.
Pour pallier ce besoin, le centre a annoncé avoir élaboré une méthodologie pour estimer les risques de déplacement associés à la survenue soudaine de catastrophes naturelles, et ses résultats sont la première évaluation tout à fait probable de ce phénomène dans la Grande Corne de l'Afrique".
Les déplacements dans la Grande Corne de l'Afrique sont très complexes car une série de facteurs déclencheurs et de vecteurs liés les uns aux autres sont en jeu.
Les catastrophes augmentent la concurrence pour les terres et les ressources qui peuvent être sources de violence et de conflit. Ce qui peut avoir comme conséquence d'accroître la vulnérabilité des communautés aux impacts de ces catastrophes naturelles.
En outre, cette région fait partie des plus touchées par les effets multiples du changement climatique tels que des températures au-dessus de la moyenne, des pluies excessives ou insuffisantes, la désertification et la dégradation de l'environnement, selon le rapport.
Actuellement, seulement trois pays de la région - l'Ethiopie, le Kenya et l'Ouganda - recueillent systématiquement les données sur les catastrophes et conservent un inventaire national des pertes.
Une telle information est nécessaire pour s'assurer que ceux qui ont le plus besoin d'une assistance soient prioritaires, que l'auto-suffisance soit encouragée et que les obstacles aux solutions soient levés.
Les options de règlement de ces problèmes doivent être durables et tenir compte des risques, tout en s'assurant que les populations soient moins vulnérables aux catastrophes à venir plutôt que de rester exposées à de nouveaux dangers.
Surtout, ce rapport souligne la nécessité d'investir davantage dans la détermination des formes de déplacement au fil du temps après une catastrophe afin de renforcer la résilience des communautés déplacées et de celles qui les accueillent.
Les conclusions du rapport suggèrent également que le niveau de préparation aux catastrophes est faible dans la région.
-0- PANA DJ/MA/FJG/BEH/SOC 27sept2017
Ce rapport publié par le Centre pour la surveillance des déplacements internes (Idmc) à Genève, en Suisse, et à Mombasa, au Kenya, indique que les conflits et les violences ont provoqué au moins 800.000 nouveaux déplacements dans la région en 2016.
Le rapport intitulé 'Réduction des risques liés au déplacement dans la Grande Corne de l'Afrique", se concentre sur les catastrophes et les déplacements à Djibouti, en Erythrée, en Ethiopie, au Kenya, en Somalie, au Soudan du Sud, au Soudan et en Ouganda, en plus du Burundi, du Rwanda et de la Tanzanie.
Il présente la première base de référence sur les risques de déplacement liés à la survenue subite de catastrophes dans les pays de la Grande Corne de l'Afrique avec comme objectif ultime de réduire les risques futurs de déplacement.
"La nécessité de faire face aux risques et aux impacts des déplacements liés aux catastrophes aggravées par le changement climatique, est une priorité mondiale et régionale", a déclaré Justin Ginneti, directeur des données et de l'analyse à l'Idmc.
"Pour ce faire, cependant, ce genre de risques doit être mesuré et les gouvernements et autres agences ont besoin d'une base de référence sur laquelle mesurer leurs progrès", a-t-il ajouté.
Pour pallier ce besoin, le centre a annoncé avoir élaboré une méthodologie pour estimer les risques de déplacement associés à la survenue soudaine de catastrophes naturelles, et ses résultats sont la première évaluation tout à fait probable de ce phénomène dans la Grande Corne de l'Afrique".
Les déplacements dans la Grande Corne de l'Afrique sont très complexes car une série de facteurs déclencheurs et de vecteurs liés les uns aux autres sont en jeu.
Les catastrophes augmentent la concurrence pour les terres et les ressources qui peuvent être sources de violence et de conflit. Ce qui peut avoir comme conséquence d'accroître la vulnérabilité des communautés aux impacts de ces catastrophes naturelles.
En outre, cette région fait partie des plus touchées par les effets multiples du changement climatique tels que des températures au-dessus de la moyenne, des pluies excessives ou insuffisantes, la désertification et la dégradation de l'environnement, selon le rapport.
Actuellement, seulement trois pays de la région - l'Ethiopie, le Kenya et l'Ouganda - recueillent systématiquement les données sur les catastrophes et conservent un inventaire national des pertes.
Une telle information est nécessaire pour s'assurer que ceux qui ont le plus besoin d'une assistance soient prioritaires, que l'auto-suffisance soit encouragée et que les obstacles aux solutions soient levés.
Les options de règlement de ces problèmes doivent être durables et tenir compte des risques, tout en s'assurant que les populations soient moins vulnérables aux catastrophes à venir plutôt que de rester exposées à de nouveaux dangers.
Surtout, ce rapport souligne la nécessité d'investir davantage dans la détermination des formes de déplacement au fil du temps après une catastrophe afin de renforcer la résilience des communautés déplacées et de celles qui les accueillent.
Les conclusions du rapport suggèrent également que le niveau de préparation aux catastrophes est faible dans la région.
-0- PANA DJ/MA/FJG/BEH/SOC 27sept2017