PANAPRESS
Agence Panafricaine d'information
Ouverture du dialogue politique sans certains ténors de l’opposition au Burundi
Bujumbura, Burundi (PANA) - Une rencontre de dialogue entre les différents acteurs politiques burundais a été ouverte, lundi, sous la médiation du Bureau des Nations unies au Burundi (BNUB) en l'absence de certains ténors de l’opposition qui sont restés en exil à l’étranger, a constaté la PANA sur place dans la capitale burundaise.
Parmi les absences remarquées figurait celle du leader historique des Forces nationales de libération (FNL, dernier ex-mouvement rebelle à avoir déposé les armes), Agathon Rwasa, pour être retourné dans la clandestinité sur fond de contestation de la régularité des élections générales de 2010.
Les FNL étaient arrivées en seconde position, derrière le Conseil national pour la défense de la démocratie/Forces de défense de la démocratie (CNDD-FDD), aux municipales de 2010, avant de se retirer du reste des scrutins présidentiels, parlementaires, collinaires et de quartiers.
C’est le porte-parole des FNL, Aimé Magera, qui a représenté les FNL à la première rencontre entre le pouvoir et l’opposition d'une quarantaine de partis politiques, depuis la fin des élections générales de 2010.
Le représentant des FNL à ces assises a déclaré que M. Rwasa craignait toujours pour sa sécurité et n’a donc pas voulu répondre à l’invitation des Nations unies malgré des assurances répétées du pouvoir burundais à protéger tous les leaders rentrant volontairement d’exil.
Deux de la dizaine d’opposants politiques de taille qui étaient, la veille encore en exil à l’étranger, sont rentrés samedi au pays pour prendre part au dialogue politique national.
Il s’agit de Alexis Sinduhije du Mouvement pour la solidarité et la démocratie (MSD) et de Mme Pascaline Kampayano de l’Union pour la paix et le développement (UPD).
Du côté du gouvernement, le ministre de l’Intérieur, Edouard Nduwimana, s’est chargé d’une mise au point sur la rencontre avec l’opposition qui ne doit être perçue comme une "négociation", mais une occasion d’échanger sur les voies et moyens de mieux préparer les prochaines élections générales de 2015.
Le responsable gouvernemental a, par contre, déclaré que les recommandations qui sortiront de la rencontre de trois jours seront prises en compte et mises en application.
On rappelle que le rencontre a eu également lieu en l’absence du président de la République, Pierre Nkurunziza, qui est en visite de travail à Paris, en France et à Dubaï, aux Emirats Arabes Unis, jusqu’au 15 mars prochain.
-0- PANA FB/TBM/IBA 11mars 2013
Parmi les absences remarquées figurait celle du leader historique des Forces nationales de libération (FNL, dernier ex-mouvement rebelle à avoir déposé les armes), Agathon Rwasa, pour être retourné dans la clandestinité sur fond de contestation de la régularité des élections générales de 2010.
Les FNL étaient arrivées en seconde position, derrière le Conseil national pour la défense de la démocratie/Forces de défense de la démocratie (CNDD-FDD), aux municipales de 2010, avant de se retirer du reste des scrutins présidentiels, parlementaires, collinaires et de quartiers.
C’est le porte-parole des FNL, Aimé Magera, qui a représenté les FNL à la première rencontre entre le pouvoir et l’opposition d'une quarantaine de partis politiques, depuis la fin des élections générales de 2010.
Le représentant des FNL à ces assises a déclaré que M. Rwasa craignait toujours pour sa sécurité et n’a donc pas voulu répondre à l’invitation des Nations unies malgré des assurances répétées du pouvoir burundais à protéger tous les leaders rentrant volontairement d’exil.
Deux de la dizaine d’opposants politiques de taille qui étaient, la veille encore en exil à l’étranger, sont rentrés samedi au pays pour prendre part au dialogue politique national.
Il s’agit de Alexis Sinduhije du Mouvement pour la solidarité et la démocratie (MSD) et de Mme Pascaline Kampayano de l’Union pour la paix et le développement (UPD).
Du côté du gouvernement, le ministre de l’Intérieur, Edouard Nduwimana, s’est chargé d’une mise au point sur la rencontre avec l’opposition qui ne doit être perçue comme une "négociation", mais une occasion d’échanger sur les voies et moyens de mieux préparer les prochaines élections générales de 2015.
Le responsable gouvernemental a, par contre, déclaré que les recommandations qui sortiront de la rencontre de trois jours seront prises en compte et mises en application.
On rappelle que le rencontre a eu également lieu en l’absence du président de la République, Pierre Nkurunziza, qui est en visite de travail à Paris, en France et à Dubaï, aux Emirats Arabes Unis, jusqu’au 15 mars prochain.
-0- PANA FB/TBM/IBA 11mars 2013