PANAPRESS
Agence Panafricaine d'information
Nigeria : Le gouvernement et l'opposition applaudissent les menaces brandies par le Royaume-uni et les Etats-Unis
Abuja, Nigeria (PANA) - Le gouvernement fédéral de la République du Nigeria a salué ce vendredi les déclarations faites par les États-Unis et le Royaume-uni, exigeant la tenue d’élections crédibles et pacifiques dans le pays.
Les États-Unis et le Royaume-uni ont également menacé de s'en prendre à tout individu qui serait impliqué dans des activités de violence ou tout autre activité visant à perturber les élections nigérianes par des mesures punitives, y compris l'interdiction de visa et le gel d'avoirs et de biens dans les pays étrangers.
Le ministre nigérian de l'Information et de la Culture, Alhaji Lai Mohammed, a déclaré dans un communiqué publié ce vendredi, que le gouvernement fédéral est particulièrement réconforté du fait que ces déclarations du Royaume-uni et des États-Unis surviennent à quelques jours de la mise en garde du gouvernement fédéral au peuple nigérian par rapport à certaines machinations de certains éléments de l'opposition qui s'activaient pour saboter les élections nationales du mois de février prochain en installant la violence partout dans le pays.
M. Alhadji Mohammed a en outre indiqué que les Nigérians et la communauté internationale devraient prendre au sérieux les assurances constantes du Président Buhari pour la tenue d’élections crédibles et pacifiques.
Le ministre nigérian a par ailleurs lancé un appel à la communauté internationale pour qu'elle surveille de près ceux qui passent tout leur temps à peaufiner des stratégies douteuses visant à perturber le processus électoral, au lieu de faire des campagnes pour remporter le scrutin de manière transparente, pacifique et équitable.
Les partis politiques d'opposition du Nigeria, à travers la plate-forme de la coalition des partis politiques, ont salué la décision prise par les États-Unis et le Royaume-uni à quelques semaines des élections nationales.
Le premier porte-parole national de la coalition, Imo Ugochinyere, a indiqué, dans un communiqué publié à Abuja, la capitale nigériane, qu'ils étaient en phase avec les mises en garde émises par le Royaume-uni et les États-Unis, ajoutant qu'ils sont les véritables dépositaires et gardiens de la démocratie au Nigeria.
"Ces menaces du Royaume-uni et des États-Unis n'auraient pas pu venir à un moment plus opportun. Nous avons à maintes occasions réitéré la nécessité d'une interdiction de visa à toutes les personnes responsables de violences électorales, et nous sommes ravis de constater aujourd’hui que nos demandes et préoccupations ont été prises en compte", a ajouté Ugochinyere.
Le candidat à l’élection présidentielle du principal parti d'opposition politique du Nigeria, PDP, en l’occurrence, M. Alhaji Atiku Abubakar, a salué cette décision prise par les États-Unis et le Royaume-uni.
Cependant, un autre parti d'opposition du Nigeria, le Parti social démocrate, qui a également soutenu cette décision des deux puissances étrangères, a déclaré qu'en dehors de la violence et du trucage des élections, elles deux gouvernements étrangers devraient ajouter l'achat de consciences sur la liste des irrégularités électorales à sanctionner.
"L'interdiction de visa d'entrée dans les pays étrangers est une mesure à saluer. Nous avons toujours préconisé la tenue d’élections transparentes, libres et équitables où le vote du citoyen va faire la différence. C'est le gouvernement actuel qui tente de s'éloigner d'un tel objectif et leurs manœuvres souterraines sont connues par l'opinion nigériane. Cette élection est un référendum sur les performances de l'actuel gouvernement et on n'a pas besoin d'avoir recours aux services d'un homme clairvoyant pour deviner l'issue de ces élections.", a réagi M. Atiku à travers son assistant, Phrank Shaibu.
Dans sa contribution, le secrétaire national en charge de la publicité du PSD, Alfa Mohammed, a déclaré que les gouvernements étrangers devraient braquer leurs projecteurs sur le processus électoral tel que conduit présentement par la Commission électorale indépendante.
Selon M. Mohammed, les puissances étrangères devraient également "focaliser leur attention sur l'achat de consciences auquel fait recours le parti au pouvoir comme lors des élections passées".
-0- PANA MON/AR/BAD/IS/SOC 25janv2019
Les États-Unis et le Royaume-uni ont également menacé de s'en prendre à tout individu qui serait impliqué dans des activités de violence ou tout autre activité visant à perturber les élections nigérianes par des mesures punitives, y compris l'interdiction de visa et le gel d'avoirs et de biens dans les pays étrangers.
Le ministre nigérian de l'Information et de la Culture, Alhaji Lai Mohammed, a déclaré dans un communiqué publié ce vendredi, que le gouvernement fédéral est particulièrement réconforté du fait que ces déclarations du Royaume-uni et des États-Unis surviennent à quelques jours de la mise en garde du gouvernement fédéral au peuple nigérian par rapport à certaines machinations de certains éléments de l'opposition qui s'activaient pour saboter les élections nationales du mois de février prochain en installant la violence partout dans le pays.
M. Alhadji Mohammed a en outre indiqué que les Nigérians et la communauté internationale devraient prendre au sérieux les assurances constantes du Président Buhari pour la tenue d’élections crédibles et pacifiques.
Le ministre nigérian a par ailleurs lancé un appel à la communauté internationale pour qu'elle surveille de près ceux qui passent tout leur temps à peaufiner des stratégies douteuses visant à perturber le processus électoral, au lieu de faire des campagnes pour remporter le scrutin de manière transparente, pacifique et équitable.
Les partis politiques d'opposition du Nigeria, à travers la plate-forme de la coalition des partis politiques, ont salué la décision prise par les États-Unis et le Royaume-uni à quelques semaines des élections nationales.
Le premier porte-parole national de la coalition, Imo Ugochinyere, a indiqué, dans un communiqué publié à Abuja, la capitale nigériane, qu'ils étaient en phase avec les mises en garde émises par le Royaume-uni et les États-Unis, ajoutant qu'ils sont les véritables dépositaires et gardiens de la démocratie au Nigeria.
"Ces menaces du Royaume-uni et des États-Unis n'auraient pas pu venir à un moment plus opportun. Nous avons à maintes occasions réitéré la nécessité d'une interdiction de visa à toutes les personnes responsables de violences électorales, et nous sommes ravis de constater aujourd’hui que nos demandes et préoccupations ont été prises en compte", a ajouté Ugochinyere.
Le candidat à l’élection présidentielle du principal parti d'opposition politique du Nigeria, PDP, en l’occurrence, M. Alhaji Atiku Abubakar, a salué cette décision prise par les États-Unis et le Royaume-uni.
Cependant, un autre parti d'opposition du Nigeria, le Parti social démocrate, qui a également soutenu cette décision des deux puissances étrangères, a déclaré qu'en dehors de la violence et du trucage des élections, elles deux gouvernements étrangers devraient ajouter l'achat de consciences sur la liste des irrégularités électorales à sanctionner.
"L'interdiction de visa d'entrée dans les pays étrangers est une mesure à saluer. Nous avons toujours préconisé la tenue d’élections transparentes, libres et équitables où le vote du citoyen va faire la différence. C'est le gouvernement actuel qui tente de s'éloigner d'un tel objectif et leurs manœuvres souterraines sont connues par l'opinion nigériane. Cette élection est un référendum sur les performances de l'actuel gouvernement et on n'a pas besoin d'avoir recours aux services d'un homme clairvoyant pour deviner l'issue de ces élections.", a réagi M. Atiku à travers son assistant, Phrank Shaibu.
Dans sa contribution, le secrétaire national en charge de la publicité du PSD, Alfa Mohammed, a déclaré que les gouvernements étrangers devraient braquer leurs projecteurs sur le processus électoral tel que conduit présentement par la Commission électorale indépendante.
Selon M. Mohammed, les puissances étrangères devraient également "focaliser leur attention sur l'achat de consciences auquel fait recours le parti au pouvoir comme lors des élections passées".
-0- PANA MON/AR/BAD/IS/SOC 25janv2019