Agence Panafricaine d'information

Moussa Faki réitère la solution de l'UA à l'établissement de la paix et la réconciliation en Libye

Tripoli, Libye (PANA)- Le président de la Commission de l'Union africaine (CUA), Moussa Faki Mahamat, s'est dit "profondément préoccupé" par le récent renforcement militaire et la recrudescence des affrontements violents à Tripoli, réaffirmant le soutien de l'organisation panafricaine à la réalisation de la paix et de la réconciliation nationale en Libye.

 

Dans un communiqué publié, dimanche sur le site de l'Union africaine (UA), M. Mahamat a appelé toutes les parties à cesser immédiatement les hostilités.

 

De violents affrontements armés ont éclaté dans la nuit vendredi et samedi derniers, entre des groupes armés soutenant le Premier ministre du gouvernement d'unité nationale, Abdelhamid Al-Dbaiba, et d'autres fidèles au Premier ministre nommé par la Chambre des représentants (Parlement), Fathi Bachagha, ayant fait 32 morts et 159 blessés, selon un bilan du ministère de la Santé du gouvernement d'unité nationale, ainsi que des dégâts matériels et des pertes importantes de biens publics et privés.

 

Le président de la Commission de l'Union africaine a souligné à nouveau, dans son communiqué que "la sécurité des civils est une obligation des autorités libyennes" demandant "donc instamment au respect strict du droit humanitaire continental et international et du droit relatif aux droits de l'homme par toutes les parties".

 

M. Faki a réitéré le ferme engagement de l'Union africaine à intensifier son soutien à la paix et à la réconciliation nationale en Libye, exhortant "les parties libyennes à travailler en étroite collaboration en faveur d'une paix, d'une stabilité et d'une prospérité durables pour le peuple libyen".

 

A noter que le Comité de Haut niveau de l'Union africaine sur la Libye, présidé par le Congo envisage d'organiser une conférence sur la réconciliation nationale libyenne.

 

L'Union africaine a montré ces dernières années un plus grand intérêt à la Libye, s'engageant davantage à l'implication dans la recherche d'une solution.

 

Cet engouement s'est traduit par les efforts déployés au sein du Conseil de sécurité des Nations unies pour nommer un envoyé spécial du Secrétaire général de l'ONU issu du continent africain, à ce poste vacant depuis novembre dernier.

-0- PANA BY/IS 29août2022