PANAPRESS
Agence Panafricaine d'information
Montée de la fièvre à Conakry à quelques heures du match Guinée-Mali
Conakry, Guinée (PANA) - Les supporters guinéens habitant des quartiers de la capitale souffrant de délestages chroniques du courant électrique et des coupures intempestives ont commencé à affluer ce mercredi vers les bars-café, munis de groupes électrogènes leur permettant de suivre le match opposant dans la soirée la Guinée au Mali, qualificatif pour les quarts de finale de la 30ème édition de la Coupe d’Afrique des nations de football (CAN), a constaté la PANA.
Les places vendues à 3.000 franc guinéens, environ 250 francs CFA, s’arrachent comme des petits pains, laisse entendre un propriétaire d’un bar-café situé à Dar-es-salam, en banlieue nord de Conakry.
Il assure faire de bonnes affaires chaque fois que le onze national guinéen joue et espère que cela se poursuivra jusqu’au 8 février, date de la finale de la 30è édition de la CAN en Guinée équatoriale.
Des supporters excités, habillés en maillot du Syli national, frappé des couleurs nationales (rouge, jaune et vert) reprennent en chœur les déclarations d’autres supporters qui, depuis 72 heures, affirment sur les ondes des radios (publiques et privées) que "les Maliens ont renoué avec leur tradition, celle d’observer un jeûne de 48 heures", consistant à prier pour leurs joueurs chaque fois que ceux-ci rencontrent leurs homologues guinéens lors des matches officiels.
"Cette fois, nos karamokos (marabouts) ont prédit la victoire du Syli par 2-0 face au Mali qui nous a souvent empêchés d’atteindre les quarts de finale", souligne un autre supporter, boutiquier de son état.
D'anciens internationaux des années 70, tels Petit Sory, Seydouba Bangoura, entre autres, assurent que "le moment est venu de vaincre le signe indien face au Mali qui, ces dernières années, a éliminé la Guinée lors des rencontres officielles".
Ils rappellent les éliminations de 2004 et 2012, en Tunisie et au Gabon, où le Mali s’était débarrassé de la Guinée pour se qualifier en quarts de finale.
Les abords des magasins, au grand marché de Madina, sont parés des couleurs nationales, des fonctionnaires ont troqué leur tenue de ville pour le maillot du Syli national. Les voitures utilitaires, les taxis et les motocyclettes sont tous ornés des couleurs nationales
Plusieurs vendeuses du marché Avaria assurent que l’heure du match, 18 h GMT, a été bien choisie par les organisateurs. "A cette heure, tout le monde est chez lui et en cas de défaite, nous ne courrons aucun risque pour nos affaires qui sont d’habitude vandalisées. Mes collègues et moi avons pris toutes les précautions nécessaires", souligne une vendeuse d’habits pour enfants.
Au centre de la ville, notamment "au marché Niger" où plusieurs commerçants maliens tiennent des boutiques d’électro-ménagers et de tissus, la sérénité est de rigueur.L’un d’entre eux assure que les Guinéens, comme les Maliens, ont le droit de rêver pour la qualification, mais qu’en réalité ce n’est qu’un jeu. "Je ne comprends pas toutes ces excitations et autres actes de vandalisme qui se font en cas de défaite de nos hôtes".
Il appelle au fair-play, assurant que le Sénégal, qui faisait partie des potentiels vainqueurs avec sa belle constellation de vedettes, est tombé les armes à la main dans la dignité.
-0- PANA AC/JSG/IBA 28jan2015
Les places vendues à 3.000 franc guinéens, environ 250 francs CFA, s’arrachent comme des petits pains, laisse entendre un propriétaire d’un bar-café situé à Dar-es-salam, en banlieue nord de Conakry.
Il assure faire de bonnes affaires chaque fois que le onze national guinéen joue et espère que cela se poursuivra jusqu’au 8 février, date de la finale de la 30è édition de la CAN en Guinée équatoriale.
Des supporters excités, habillés en maillot du Syli national, frappé des couleurs nationales (rouge, jaune et vert) reprennent en chœur les déclarations d’autres supporters qui, depuis 72 heures, affirment sur les ondes des radios (publiques et privées) que "les Maliens ont renoué avec leur tradition, celle d’observer un jeûne de 48 heures", consistant à prier pour leurs joueurs chaque fois que ceux-ci rencontrent leurs homologues guinéens lors des matches officiels.
"Cette fois, nos karamokos (marabouts) ont prédit la victoire du Syli par 2-0 face au Mali qui nous a souvent empêchés d’atteindre les quarts de finale", souligne un autre supporter, boutiquier de son état.
D'anciens internationaux des années 70, tels Petit Sory, Seydouba Bangoura, entre autres, assurent que "le moment est venu de vaincre le signe indien face au Mali qui, ces dernières années, a éliminé la Guinée lors des rencontres officielles".
Ils rappellent les éliminations de 2004 et 2012, en Tunisie et au Gabon, où le Mali s’était débarrassé de la Guinée pour se qualifier en quarts de finale.
Les abords des magasins, au grand marché de Madina, sont parés des couleurs nationales, des fonctionnaires ont troqué leur tenue de ville pour le maillot du Syli national. Les voitures utilitaires, les taxis et les motocyclettes sont tous ornés des couleurs nationales
Plusieurs vendeuses du marché Avaria assurent que l’heure du match, 18 h GMT, a été bien choisie par les organisateurs. "A cette heure, tout le monde est chez lui et en cas de défaite, nous ne courrons aucun risque pour nos affaires qui sont d’habitude vandalisées. Mes collègues et moi avons pris toutes les précautions nécessaires", souligne une vendeuse d’habits pour enfants.
Au centre de la ville, notamment "au marché Niger" où plusieurs commerçants maliens tiennent des boutiques d’électro-ménagers et de tissus, la sérénité est de rigueur.L’un d’entre eux assure que les Guinéens, comme les Maliens, ont le droit de rêver pour la qualification, mais qu’en réalité ce n’est qu’un jeu. "Je ne comprends pas toutes ces excitations et autres actes de vandalisme qui se font en cas de défaite de nos hôtes".
Il appelle au fair-play, assurant que le Sénégal, qui faisait partie des potentiels vainqueurs avec sa belle constellation de vedettes, est tombé les armes à la main dans la dignité.
-0- PANA AC/JSG/IBA 28jan2015