PANAPRESS
Agence Panafricaine d'information
Liberia: les candidats exhortés à respecter l'accord électoral sur la paix
Monrovia, Liberia (PANA) - Le chef de la mission d'observation électorale de la Cedeao au Liberia, John Mahama, a exhorté les candidats aux prochaines élections présidentielle libériennes prévues mardi, à respecter leurs engagements en faveur d’élections pacifiques comme le stipule "la déclaration farmington River" qu'ils avaient signée en juin dernier, en présence des chefs d'Etats et gouvernements de la Cedeao.
20 candidats - sponsorisés par les partis politiques, y compris l'unique candidate féminine, et trois candidats indépendantistes - sont en lice pour succéder à la première femme élue démocratiquement à la tête du pays, Ellen Johnson-Sirleaf, alors que 980 autres candidats vont se disputer de 73 sièges parlementaires en jeu dans ces joutes électorales.
"Il y aura plus de perdants que de gagnants, par conséquent, vous devez faire de votre mieux pour éviter la confusion ou les conflits", a déclaré M. Mahama, le chef de la mission de la Cedeao et l'ex-président du Ghana, à l'endroit des porte-drapeaux lors d'un rassemblement au Monrovia, dimanche, sous l'égide de la mission des Nations unies au Liberia (Unmil).
M. Mahama a, par ailleurs, enjoint les candidats à l’élection présidentielle à résoudre leurs différences par des moyens légaux dans l’intérêt de la paix et de la consolidation de la démocratie au Liberia, la plus ancienne république d'Afrique, lit-on dans un communiqué de la Cedeao.
L'ex-président ghanéen a, par ailleurs, salué l'esprit de coopération dont ont fait preuve les observateurs internationaux, et le soutien incessant et sans faille apporté au Liberia par la Cedeao et la Communauté internationale, avant d'ajouter que toutes les parties prenantes libériennes" doivent œuvrer inlassablement pour que ces élections soient des élections exemplaires pour les élections prochaines à venir dans le continent, notamment en Sierra-Léone où des élections vont se tenir au mois de mars 2018.
S'exprimant sur le sujet, le président de la commission de la Cedeao, Macel de Souza, a rappelé, aux candidats en lice, les recommandations du chef de la mission de la Cedeao, avant d'appeler pour des élections crédibles et pacifiques.
Après avoir salué et magnifié la présence des candidats à la réunion, qui avait également vu la présence de représentants d'organisations internationales et d'autres chefs de missions d'observations, M. Farid Sarif, représentant spécial du secrétaire général des Nations unies et chef de la mission des Nations unies au Liberia (Unmil), a indiqué que "des élections parfaites à 100 pour cent n'existent nulle part dans le monde".
Pour le cas du Liberia, où l'Unmil participe aux opérations de maintien de la paix depuis 14 ans au lendemain de la guerre civile dévastatrice qui avait éclaté dans le pays en 1989, le chef de la mission des Nations unies au Liberia a déclaré: " Naturellement, il faut s'attendre à des préoccupations et à des difficultés". Mais au regard des niveaux de préparation du processus électoral, il se dit optimiste par rapport au bon déroulement du prochain scrutin présidentiel.
Le dignitaire onusien a, en outre, demandé aux acteurs politiques libériens de faire de leur mieux pour que le processus électoral soit crédible et pacifique, signalant au passage que les caméras du monde entier sont braquées sur le pays.
Abondant dans le même sens, Dr Mohamed Ibn Chambas, représentant spécial du secrétaire général des Nations unies et chef du bureau onusien pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel, a déclaré à l'endroit des candidats: "Ce qui est en jeu dépasse les ambitions individuelles de chacun".
"L'étoile solitaire est en train de briller, et vous devez la laisser continuer à se briller", a-t-il déclaré, en faisant ainsi allusion à l'hymne national libérien.
Parmi les représentants à la rencontre, figuraient les chefs de missions d'observation de l'Union européenne et de l'Union africaine et du centre Carter.
Les candidats ou leurs représentants ont réitéré, au cours de la rencontre, leurs engagements à la déclaration Farmington. Certains d'entre eux ont soulevé quelques inquiétudes relatives à la sécurité et aux bulletins de vote imprimés par la Commission nationale libérienne en charge des élections (Nec), et dont le chef de la mission de la Cedeao a promis de remédier en s'adressant aux autorités idoines.
D'autres organisations présentes à la rencontre, et considérées comme des mécanismes de prévention de conflits en prélude aux prochaines élections cruciales, sont, entre autres, l'initiative de la société ouverte pour l'Afrique de l'Ouest (Osiwa), l'institut national démocratique des Etats-unis (Ndi) et l'Institut électoral pour le développement durable en Afrique (Eisa).
Le Liberia, pour rappel, a une population estimée à 4,5 millions d'habitants et la Commission électorale nationale libérienne (Nec) a enregistré 2,18 millions d'inscrits qui vont se rendre prochainement aux urnes pour élire leur 25ème président et les futurs membres de leur Assemblée nationale.
Le scrutin, dont l'issue pourrait avoir des implications pour la paix, la sécurité et la démocratie en Afrique, notamment vu les récents développements et l'expérience kényane, se tiendra dans 2080 centres de vote et 5390 bureaux de vote.
La présidente sortante, Ellen Johnson-Sirleaf, ne se présentera pour sa ré-élection après avoir dirigé le pays depuis 2006 pendant deux mandats, et ces élections marqueront le premier transfert démocratique du pouvoir d'un gouvernement démocratiquement élu à un autre dans le pays depuis 70 ans.
-0- PANA PR/MA/BAD/BEH 09oct2017
20 candidats - sponsorisés par les partis politiques, y compris l'unique candidate féminine, et trois candidats indépendantistes - sont en lice pour succéder à la première femme élue démocratiquement à la tête du pays, Ellen Johnson-Sirleaf, alors que 980 autres candidats vont se disputer de 73 sièges parlementaires en jeu dans ces joutes électorales.
"Il y aura plus de perdants que de gagnants, par conséquent, vous devez faire de votre mieux pour éviter la confusion ou les conflits", a déclaré M. Mahama, le chef de la mission de la Cedeao et l'ex-président du Ghana, à l'endroit des porte-drapeaux lors d'un rassemblement au Monrovia, dimanche, sous l'égide de la mission des Nations unies au Liberia (Unmil).
M. Mahama a, par ailleurs, enjoint les candidats à l’élection présidentielle à résoudre leurs différences par des moyens légaux dans l’intérêt de la paix et de la consolidation de la démocratie au Liberia, la plus ancienne république d'Afrique, lit-on dans un communiqué de la Cedeao.
L'ex-président ghanéen a, par ailleurs, salué l'esprit de coopération dont ont fait preuve les observateurs internationaux, et le soutien incessant et sans faille apporté au Liberia par la Cedeao et la Communauté internationale, avant d'ajouter que toutes les parties prenantes libériennes" doivent œuvrer inlassablement pour que ces élections soient des élections exemplaires pour les élections prochaines à venir dans le continent, notamment en Sierra-Léone où des élections vont se tenir au mois de mars 2018.
S'exprimant sur le sujet, le président de la commission de la Cedeao, Macel de Souza, a rappelé, aux candidats en lice, les recommandations du chef de la mission de la Cedeao, avant d'appeler pour des élections crédibles et pacifiques.
Après avoir salué et magnifié la présence des candidats à la réunion, qui avait également vu la présence de représentants d'organisations internationales et d'autres chefs de missions d'observations, M. Farid Sarif, représentant spécial du secrétaire général des Nations unies et chef de la mission des Nations unies au Liberia (Unmil), a indiqué que "des élections parfaites à 100 pour cent n'existent nulle part dans le monde".
Pour le cas du Liberia, où l'Unmil participe aux opérations de maintien de la paix depuis 14 ans au lendemain de la guerre civile dévastatrice qui avait éclaté dans le pays en 1989, le chef de la mission des Nations unies au Liberia a déclaré: " Naturellement, il faut s'attendre à des préoccupations et à des difficultés". Mais au regard des niveaux de préparation du processus électoral, il se dit optimiste par rapport au bon déroulement du prochain scrutin présidentiel.
Le dignitaire onusien a, en outre, demandé aux acteurs politiques libériens de faire de leur mieux pour que le processus électoral soit crédible et pacifique, signalant au passage que les caméras du monde entier sont braquées sur le pays.
Abondant dans le même sens, Dr Mohamed Ibn Chambas, représentant spécial du secrétaire général des Nations unies et chef du bureau onusien pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel, a déclaré à l'endroit des candidats: "Ce qui est en jeu dépasse les ambitions individuelles de chacun".
"L'étoile solitaire est en train de briller, et vous devez la laisser continuer à se briller", a-t-il déclaré, en faisant ainsi allusion à l'hymne national libérien.
Parmi les représentants à la rencontre, figuraient les chefs de missions d'observation de l'Union européenne et de l'Union africaine et du centre Carter.
Les candidats ou leurs représentants ont réitéré, au cours de la rencontre, leurs engagements à la déclaration Farmington. Certains d'entre eux ont soulevé quelques inquiétudes relatives à la sécurité et aux bulletins de vote imprimés par la Commission nationale libérienne en charge des élections (Nec), et dont le chef de la mission de la Cedeao a promis de remédier en s'adressant aux autorités idoines.
D'autres organisations présentes à la rencontre, et considérées comme des mécanismes de prévention de conflits en prélude aux prochaines élections cruciales, sont, entre autres, l'initiative de la société ouverte pour l'Afrique de l'Ouest (Osiwa), l'institut national démocratique des Etats-unis (Ndi) et l'Institut électoral pour le développement durable en Afrique (Eisa).
Le Liberia, pour rappel, a une population estimée à 4,5 millions d'habitants et la Commission électorale nationale libérienne (Nec) a enregistré 2,18 millions d'inscrits qui vont se rendre prochainement aux urnes pour élire leur 25ème président et les futurs membres de leur Assemblée nationale.
Le scrutin, dont l'issue pourrait avoir des implications pour la paix, la sécurité et la démocratie en Afrique, notamment vu les récents développements et l'expérience kényane, se tiendra dans 2080 centres de vote et 5390 bureaux de vote.
La présidente sortante, Ellen Johnson-Sirleaf, ne se présentera pour sa ré-élection après avoir dirigé le pays depuis 2006 pendant deux mandats, et ces élections marqueront le premier transfert démocratique du pouvoir d'un gouvernement démocratiquement élu à un autre dans le pays depuis 70 ans.
-0- PANA PR/MA/BAD/BEH 09oct2017