PANAPRESS
Agence Panafricaine d'information
Les violences en Centrafrique et au Somalie dans la presse française de ce week-end
Paris, France (PANA) - Les violences inter-communautaires qui ont repris cette semaine après une certaine accalmie en Centrafrique et les attaques des islamistes shebab du palais présidentiel à Mogadiscio ont été traités par les quotidiens français de cette semaine.
« Regain de violences inter-communautaires en Centrafrique », titre "Le Monde" qui signale qu’au moins 20 civils ont été tués au cours d'une attaque lundi soir contre un camp de déplacés à Bambari, dans le centre du pays, plus précisément dans le site des déplacés de la cathédrale catholique Saint-Joseph de Bambari.
L'attaque a été perpétrée « par des hommes armés portant des boubous et des uniformes militaires identifiés comme étant des ex-Séléka », a expliqué un membre de la force africaine (Misca) cité par "Le Monde", le grand quotidien du soir.
Mais l'ex-rébellion estime que des miliciens anti-balaka, à dominante chrétienne, sont présents sur ce site de déplacés, comme ils le sont sur d'autres sites. « C'est pour cela que nous avons lancé une attaque. Il y a toujours des provocations et des attaques des anti-balaka depuis leur attaque contre des Peuls qui a fait 17 morts (le 23 juin, près de Bambari). Nous ne faisons que défendre les populations », s'est justifié Ahmad Nejad, porte-parole de l'état-major de l'ex-rébellion, cité par "Le Monde".
« L'Est centrafricain toujours en proie aux affrontements », écrit sur sa machette "Le Figaro" qui indique qu’au moment de l’attaque des ex-Séléka, les militaires français de l'opération «Sangaris», déployés en ville, se sont interposés et ont été contraints d'ouvrir le feu, tuant cinq agresseurs.
« Tandis que Bangui bénéficie désormais d'une stabilité précaire, c'est désormais dans l'Est du pays que résident les principaux foyers de tension, dont Bambari est un des épicentres, où les affrontements entre communautés s'y succèdent depuis, causant environ 70 tués en deux semaines », écrit "Le Figaro", journal proche de la Droite française.
Un «dialogue inclusif», théoriquement entre toutes les parties, doit s'ouvrir le 21 juillet à Brazzaville, signale "Le Figaro", ajoutant toutefois que « espérée de longue date, soutenue par la présidente Catherine Samba-Panza, cette perspective ne suscite qu'un optimisme très modéré ».
Nettement plus tangible, estime le journal, est l'arrivée de la mission des Nations unies, la Minusca, qui doit prendre le relais de «Sangaris», le 15 septembre, attendue avec impatience côté français. Elle comptera 10.000 soldats. «Mais nous ne partirons que lorsque la Minusca sera opérationnelle. C'est un relais progressif», indique-t-on dans l'entourage du ministre français de la Défense.
« Centrafrique: un nouveau massacre modifie l’itinéraire de Jean-Yves Le Drian », titre "L’Humanité", quotidien proche du Parti communiste, qui ajoute que c’est alors que le ministre français de la Défense est en déplacement en Centrafrique, que ce massacre a eu lieu.
Le journal indique que Jean-Yves Le Drian, qui s’entretenait avec la présidente centrafricaine, Catherine Samba-Panza, déclarait qu’« il n’y a pas d’avenir pour la Centrafrique s’il n’y a pas de cessez-le-feu ».
« Cette nouvelle attaque meurtrière a contraint le ministre de la Défense à ne pas se rendre, hier, à Bambari, comme il était prévu au départ. Rare ville à avoir échappé aux violences des dernières semaines, Bambari est devenue dangereuse depuis que les ex-rebelles de la Séléka ont décidé d’en faire leur nouvel état-major », relate "L’Humanité".
« Les Chabab attaquent le palais présidentiel en Somalie », titre "Le Monde" qui précise que les Chabab, ce groupe d'islamistes somaliens affiliés à Al-Qaida, après une vaste opération lancée par ses combattants, avait déclaré « contrôler » le palais présidentiel dans la capitale, Mogadiscio, mardi 8 juillet. Mais les autorités somaliennes ont affirmé, en début de soirée, que la situation était finalement « sous contrôle ».
Le journal écrit que le président somalien, Hassan Cheikh Mohamoud, ne se trouvait pas au palais présidentiel quand les islamistes ont attaqué le complexe fortifié et, selon des sources sécuritaires, le chef de l'Etat est sain et sauf dans une base de la mission de l'Union africaine en Somalie, l'Amisom (acronyme de l'anglais African Union Mission in Somalia).
« Somalie: assaut des islamistes shebab contre le palais présidentiel », titre "Le Parisien" qui ajoute que selon les témoins, il y avait d'intenses échanges de tirs et d'autres fortes détonations. «Les balles volent depuis le palais. Il y a des coups de feu, il y a aussi des explosions, on dirait qu'ils utilisent des grenades», a déclaré un témoin habitant dans le voisinage.
« Le palais présidentiel avait subi en février un assaut du même genre, perpétré par les shebab qui ont également attaqué le Parlement, en mai. Expulsés de la capitale en 2011 par la force africaine- Amisom qui compte 22.000 hommes aujourd'hui- puis de la quasi-totalité de leurs bastions du Sud et du Centre de la Somalie, les shebab contrôlent toujours de larges zones rurales. Ils privilégient désormais les actions de guérilla et les attentats, visant notamment la capitale et les institutions de la Somalie, plongée dans la guerre civile en 1991 », explique "Le Parisien".
« Somalie: attaque armée du palais présidentiel », titre "Le Figaro" qui indique que des hommes lourdement armés ont lancé ce soir une attaque contre le palais présidentiel somalien à Mogadiscio, visé par un attentat à la bombe et des coups de feu.
"Nos combattants sont à l'intérieur du soi-disant palais présidentiel. Nous contrôlons le Quartier général du régime apostat", a déclaré le porte-parole militaire des shebab, Abdulaziz Abu Musab.
-0- PANA BM/BEH/IBA 13juil2014
« Regain de violences inter-communautaires en Centrafrique », titre "Le Monde" qui signale qu’au moins 20 civils ont été tués au cours d'une attaque lundi soir contre un camp de déplacés à Bambari, dans le centre du pays, plus précisément dans le site des déplacés de la cathédrale catholique Saint-Joseph de Bambari.
L'attaque a été perpétrée « par des hommes armés portant des boubous et des uniformes militaires identifiés comme étant des ex-Séléka », a expliqué un membre de la force africaine (Misca) cité par "Le Monde", le grand quotidien du soir.
Mais l'ex-rébellion estime que des miliciens anti-balaka, à dominante chrétienne, sont présents sur ce site de déplacés, comme ils le sont sur d'autres sites. « C'est pour cela que nous avons lancé une attaque. Il y a toujours des provocations et des attaques des anti-balaka depuis leur attaque contre des Peuls qui a fait 17 morts (le 23 juin, près de Bambari). Nous ne faisons que défendre les populations », s'est justifié Ahmad Nejad, porte-parole de l'état-major de l'ex-rébellion, cité par "Le Monde".
« L'Est centrafricain toujours en proie aux affrontements », écrit sur sa machette "Le Figaro" qui indique qu’au moment de l’attaque des ex-Séléka, les militaires français de l'opération «Sangaris», déployés en ville, se sont interposés et ont été contraints d'ouvrir le feu, tuant cinq agresseurs.
« Tandis que Bangui bénéficie désormais d'une stabilité précaire, c'est désormais dans l'Est du pays que résident les principaux foyers de tension, dont Bambari est un des épicentres, où les affrontements entre communautés s'y succèdent depuis, causant environ 70 tués en deux semaines », écrit "Le Figaro", journal proche de la Droite française.
Un «dialogue inclusif», théoriquement entre toutes les parties, doit s'ouvrir le 21 juillet à Brazzaville, signale "Le Figaro", ajoutant toutefois que « espérée de longue date, soutenue par la présidente Catherine Samba-Panza, cette perspective ne suscite qu'un optimisme très modéré ».
Nettement plus tangible, estime le journal, est l'arrivée de la mission des Nations unies, la Minusca, qui doit prendre le relais de «Sangaris», le 15 septembre, attendue avec impatience côté français. Elle comptera 10.000 soldats. «Mais nous ne partirons que lorsque la Minusca sera opérationnelle. C'est un relais progressif», indique-t-on dans l'entourage du ministre français de la Défense.
« Centrafrique: un nouveau massacre modifie l’itinéraire de Jean-Yves Le Drian », titre "L’Humanité", quotidien proche du Parti communiste, qui ajoute que c’est alors que le ministre français de la Défense est en déplacement en Centrafrique, que ce massacre a eu lieu.
Le journal indique que Jean-Yves Le Drian, qui s’entretenait avec la présidente centrafricaine, Catherine Samba-Panza, déclarait qu’« il n’y a pas d’avenir pour la Centrafrique s’il n’y a pas de cessez-le-feu ».
« Cette nouvelle attaque meurtrière a contraint le ministre de la Défense à ne pas se rendre, hier, à Bambari, comme il était prévu au départ. Rare ville à avoir échappé aux violences des dernières semaines, Bambari est devenue dangereuse depuis que les ex-rebelles de la Séléka ont décidé d’en faire leur nouvel état-major », relate "L’Humanité".
« Les Chabab attaquent le palais présidentiel en Somalie », titre "Le Monde" qui précise que les Chabab, ce groupe d'islamistes somaliens affiliés à Al-Qaida, après une vaste opération lancée par ses combattants, avait déclaré « contrôler » le palais présidentiel dans la capitale, Mogadiscio, mardi 8 juillet. Mais les autorités somaliennes ont affirmé, en début de soirée, que la situation était finalement « sous contrôle ».
Le journal écrit que le président somalien, Hassan Cheikh Mohamoud, ne se trouvait pas au palais présidentiel quand les islamistes ont attaqué le complexe fortifié et, selon des sources sécuritaires, le chef de l'Etat est sain et sauf dans une base de la mission de l'Union africaine en Somalie, l'Amisom (acronyme de l'anglais African Union Mission in Somalia).
« Somalie: assaut des islamistes shebab contre le palais présidentiel », titre "Le Parisien" qui ajoute que selon les témoins, il y avait d'intenses échanges de tirs et d'autres fortes détonations. «Les balles volent depuis le palais. Il y a des coups de feu, il y a aussi des explosions, on dirait qu'ils utilisent des grenades», a déclaré un témoin habitant dans le voisinage.
« Le palais présidentiel avait subi en février un assaut du même genre, perpétré par les shebab qui ont également attaqué le Parlement, en mai. Expulsés de la capitale en 2011 par la force africaine- Amisom qui compte 22.000 hommes aujourd'hui- puis de la quasi-totalité de leurs bastions du Sud et du Centre de la Somalie, les shebab contrôlent toujours de larges zones rurales. Ils privilégient désormais les actions de guérilla et les attentats, visant notamment la capitale et les institutions de la Somalie, plongée dans la guerre civile en 1991 », explique "Le Parisien".
« Somalie: attaque armée du palais présidentiel », titre "Le Figaro" qui indique que des hommes lourdement armés ont lancé ce soir une attaque contre le palais présidentiel somalien à Mogadiscio, visé par un attentat à la bombe et des coups de feu.
"Nos combattants sont à l'intérieur du soi-disant palais présidentiel. Nous contrôlons le Quartier général du régime apostat", a déclaré le porte-parole militaire des shebab, Abdulaziz Abu Musab.
-0- PANA BM/BEH/IBA 13juil2014