PANAPRESS
Agence Panafricaine d'information
Les secteur secondaire plus dynamique au Sénégal au 2ème trimestre 2011
Dakar, Sénégal (PANA) - L’activité économique interne du Sénégal a enregistré une hausse de 3,7% au deuxième trimestre de l’année par rapport au premier, marquée par les secteurs secondaire (5,9%) et tertiaire (3,8%), indique un rapport rendu public par la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).
Selon le même document, l’inflation, mesurée par l’Indice des prix à la consommation et évaluée à 4,1% au premier semestre de 2011, souligne une hausse des prix à la consommation au premier semestre principalement des produits alimentaires (9,3%) et du transport (4,2%) tandis que la compétitivité-prix de l’économie sénégalaise s’est légèrement dégradée de 0,9% sur les six premiers mois de 2011.
La Direction de la prévision et des études économiques explique cette situation par "le différentiel d’inflation défavorable ( 0,2%) conjuguée à l’appréciation du franc CFA ( 0,7%) par rapport aux monnaies des partenaires commerciaux".
Les ressources mobilisées au premier semestre, composées de recettes budgétaires, de dons budgétaires et de recettes du Fonds de soutien à l’énergie, sont évaluées à 758,4 milliards de FCFA (environ 1,51 milliard de dollars américains), tandis que les dépenses totales et prêts nets sont estimés à 880,1 milliards de FCFA (1,76 milliard de dollars), un écart de 14 pour cent que la DPEE qualifie de "progression en glissement annuel, due surtout aux dépenses d’investissement financées sur ressources internes».
Selon le rapport, sur le plan social, «les résultats de l’enquête de conjoncture sociale montrent que l’assainissement reste le service le moins accessible pour les ménages»,
Par ailleurs, les échanges commerciaux montrent un cumul des exportations de biens à fin juin 2011 s'élevant à 518,1 milliards de FCFA (1,036 milliard de dollars) contre 488,7 milliards de FCFA (897,4 millions de dollars) au premier semestre de 2010, soit une hausse de 18,3 pour cent, tandis que les importations de biens affichent 1.065 milliards de FCFA (2,13 milliards de dollars) au premier semestre 2011, en retrait de 1,3 pour cent par rapport à la même période en 2010.
La situation monétaire laisse apparaître, en glissement annuel à fin juin 2011, une hausse de 2 pour cent des avoirs extérieurs nets», indique le document qui précise que les crédits à l’économie se sont renforcés de 16 pour cent et que la liquidité globale de l’économie a enregistré une hausse de 11 pour cent.
Le rapport indique que les transferts rapides de fonds utilisant les établissements de crédit du Sénégal ont connu une hausse de 5,5 pour cent au 2ème trimestre, passant de 148,6 milliards de FCFA (297,2 millions de dollars) à 156,7 milliards de FCFA (313,4 millions de dollars), tandis que sur les 6 premiers mois de l’année, les transferts reçus sont évalués à 305,3 milliards de FCFA (610,6 millions de dollars), soit une progression de 5,5 pour cent par rapport à la même période de 2010.
Quant à l’encours des crédits, évalué à 186 milliards de FCFA (372 millions de dollars), il a augmenté de 1,8 pour cent, alors que et les dépôts, chiffrés à 174,2 milliards de FCFA (348 millions de dollars) ont connu une hausse de 7,7 pour cent», indique le texte qui souligne toutefois que "le taux des créances en souffrance, établi à 4,98 pour cent, s’inscrit en dégradation de 0,46 point de pourcentage sur la période".
-0- PANA SIL/SSB/IBA 21Août2011
Selon le même document, l’inflation, mesurée par l’Indice des prix à la consommation et évaluée à 4,1% au premier semestre de 2011, souligne une hausse des prix à la consommation au premier semestre principalement des produits alimentaires (9,3%) et du transport (4,2%) tandis que la compétitivité-prix de l’économie sénégalaise s’est légèrement dégradée de 0,9% sur les six premiers mois de 2011.
La Direction de la prévision et des études économiques explique cette situation par "le différentiel d’inflation défavorable ( 0,2%) conjuguée à l’appréciation du franc CFA ( 0,7%) par rapport aux monnaies des partenaires commerciaux".
Les ressources mobilisées au premier semestre, composées de recettes budgétaires, de dons budgétaires et de recettes du Fonds de soutien à l’énergie, sont évaluées à 758,4 milliards de FCFA (environ 1,51 milliard de dollars américains), tandis que les dépenses totales et prêts nets sont estimés à 880,1 milliards de FCFA (1,76 milliard de dollars), un écart de 14 pour cent que la DPEE qualifie de "progression en glissement annuel, due surtout aux dépenses d’investissement financées sur ressources internes».
Selon le rapport, sur le plan social, «les résultats de l’enquête de conjoncture sociale montrent que l’assainissement reste le service le moins accessible pour les ménages»,
Par ailleurs, les échanges commerciaux montrent un cumul des exportations de biens à fin juin 2011 s'élevant à 518,1 milliards de FCFA (1,036 milliard de dollars) contre 488,7 milliards de FCFA (897,4 millions de dollars) au premier semestre de 2010, soit une hausse de 18,3 pour cent, tandis que les importations de biens affichent 1.065 milliards de FCFA (2,13 milliards de dollars) au premier semestre 2011, en retrait de 1,3 pour cent par rapport à la même période en 2010.
La situation monétaire laisse apparaître, en glissement annuel à fin juin 2011, une hausse de 2 pour cent des avoirs extérieurs nets», indique le document qui précise que les crédits à l’économie se sont renforcés de 16 pour cent et que la liquidité globale de l’économie a enregistré une hausse de 11 pour cent.
Le rapport indique que les transferts rapides de fonds utilisant les établissements de crédit du Sénégal ont connu une hausse de 5,5 pour cent au 2ème trimestre, passant de 148,6 milliards de FCFA (297,2 millions de dollars) à 156,7 milliards de FCFA (313,4 millions de dollars), tandis que sur les 6 premiers mois de l’année, les transferts reçus sont évalués à 305,3 milliards de FCFA (610,6 millions de dollars), soit une progression de 5,5 pour cent par rapport à la même période de 2010.
Quant à l’encours des crédits, évalué à 186 milliards de FCFA (372 millions de dollars), il a augmenté de 1,8 pour cent, alors que et les dépôts, chiffrés à 174,2 milliards de FCFA (348 millions de dollars) ont connu une hausse de 7,7 pour cent», indique le texte qui souligne toutefois que "le taux des créances en souffrance, établi à 4,98 pour cent, s’inscrit en dégradation de 0,46 point de pourcentage sur la période".
-0- PANA SIL/SSB/IBA 21Août2011
