PANAPRESS
Agence Panafricaine d'information
Les réformes politiques à la Une des journaux togolais
Lomé, Togo (PANA) - L’épineuse question des réformes institutionnelles et constitutionnelles qui empoisonne la vie socio-politique au Togo, à quelques mois de la présidentielle de mars prochain, revient en force à la Une des journaux togolais, a noté la PANA dans les kiosques cette semaine.
Manifestations de rue pour réclamer des réformes, discussions au Parlement pour leur élaboration et mise en œuvre, création d’une commission de réflexion sur le sujet sont passés au peigne fin par la presse.
"Chronique de la semaine", qui ne fait pas de cadeau au chef de file de l’opposition, écrit que: "Jean-Pierre Fabre bloque les discussions en cours". Le journal l’accuse de proposer et de soutenir un "texte qui avait été rejeté par le même Parlement en mai 2014".
Le texte, rappelle-t-on, propose un mandat de 5 ans renouvelable une seule fois et juge que l’actuel président, Faure Essozimna Gnassingbé, ayant déjà fait 10 ans au pouvoir, ne devrait plus se présenter.
"Le Correcteur", qui défend la proposition de l’opposition, s’en prend aux responsables du parti au pouvoir (ndlr: Union pour la République, UNIR) et titre: "UNIR conditionne les réformes à l’octroi de deux nouveaux mandats à Faure, l’ANC s’oppose".
Pour ce bihebdomadaire, "les députés UNIR souhaitent que l’enfant d"Eyadema (ex-président du Togo de 1967 à 2005), après 38 ans de son père, reste au pouvoir au moins pour 20 ans".
"Echos du pays", pour sa part, pointe du doigt l’Alliance nationale pour le changement (ANC) de Fabre et titre à la Une: "l’ANC, sans rapport de force, occulte toute concession". Il se demande: "pourquoi tant de fixation autour de la personne du chef de l’Etat actuel? Les rapports de force sont réellement en faveur de qui? Si on s’en tient au jeu démocratique, sans s’entendre avec UNIR, l’ANC peut faire quoi au Parlement togolais dans le cadre de ces réformes? Enfin, si certains pensent à la rue, cette rue n’est-elle pas essoufflée?".
Dans ce méli-mélo, "Le Canard indépendant" met à la Une: "ANC et UNIR se renvoient les responsabilités". Les deux partis, selon le journal, s’accusent mutuellement du blocage des discussions sur le sujet au Parlement. L’ANC refuse de concéder un nouveau mandat à Faure Gnassingbé et UNIR réclame qu’on mette le compteur à zéro pour tout le monde.
Ce qui fait dire à "Forum de la semaine": "à quoi jouent Fabre et l’ANC?". Il s’interroge sur les moyens dont dispose l’opposition pour faire réellement pression sur le pouvoir en vue de ces réformes comme elle les soutient, surtout qu’elle "rejette toutes les propositions de concession faites par la Société civile".
"Face à l’impasse des discussions sur les réformes politiques… Faure Gnassingbé envoie les acteurs à la recommandation n°8 de la CVJR (Ndlr: Commission Vérité, Justice et Réconciliation) qui préconise des réformes institutionnelles et constitutionnelles consensuelles, en créant la Commission de réflexion sur les réformes", se réjouit "Le Magnan libéré".
"Pas plus de deux mandats pour Faure Gnassingbé", répète "Perroquet". Le journal, qui fait un zoom sur la commission de réflexion sur les réformes, écrit que: "c’est une nouvelle trouvaille du pouvoir pour fuir les réelles exigences de l’heure".
Car, soutient-il, avec cette commission, "le fils d’Eyadema ne fait qu’étaler sa gourmandise et son ambition de briguer un troisième mandat et de s’éterniser au pouvoir".
-0- PANA FAA/TBM/IBA 11janvier2015
Manifestations de rue pour réclamer des réformes, discussions au Parlement pour leur élaboration et mise en œuvre, création d’une commission de réflexion sur le sujet sont passés au peigne fin par la presse.
"Chronique de la semaine", qui ne fait pas de cadeau au chef de file de l’opposition, écrit que: "Jean-Pierre Fabre bloque les discussions en cours". Le journal l’accuse de proposer et de soutenir un "texte qui avait été rejeté par le même Parlement en mai 2014".
Le texte, rappelle-t-on, propose un mandat de 5 ans renouvelable une seule fois et juge que l’actuel président, Faure Essozimna Gnassingbé, ayant déjà fait 10 ans au pouvoir, ne devrait plus se présenter.
"Le Correcteur", qui défend la proposition de l’opposition, s’en prend aux responsables du parti au pouvoir (ndlr: Union pour la République, UNIR) et titre: "UNIR conditionne les réformes à l’octroi de deux nouveaux mandats à Faure, l’ANC s’oppose".
Pour ce bihebdomadaire, "les députés UNIR souhaitent que l’enfant d"Eyadema (ex-président du Togo de 1967 à 2005), après 38 ans de son père, reste au pouvoir au moins pour 20 ans".
"Echos du pays", pour sa part, pointe du doigt l’Alliance nationale pour le changement (ANC) de Fabre et titre à la Une: "l’ANC, sans rapport de force, occulte toute concession". Il se demande: "pourquoi tant de fixation autour de la personne du chef de l’Etat actuel? Les rapports de force sont réellement en faveur de qui? Si on s’en tient au jeu démocratique, sans s’entendre avec UNIR, l’ANC peut faire quoi au Parlement togolais dans le cadre de ces réformes? Enfin, si certains pensent à la rue, cette rue n’est-elle pas essoufflée?".
Dans ce méli-mélo, "Le Canard indépendant" met à la Une: "ANC et UNIR se renvoient les responsabilités". Les deux partis, selon le journal, s’accusent mutuellement du blocage des discussions sur le sujet au Parlement. L’ANC refuse de concéder un nouveau mandat à Faure Gnassingbé et UNIR réclame qu’on mette le compteur à zéro pour tout le monde.
Ce qui fait dire à "Forum de la semaine": "à quoi jouent Fabre et l’ANC?". Il s’interroge sur les moyens dont dispose l’opposition pour faire réellement pression sur le pouvoir en vue de ces réformes comme elle les soutient, surtout qu’elle "rejette toutes les propositions de concession faites par la Société civile".
"Face à l’impasse des discussions sur les réformes politiques… Faure Gnassingbé envoie les acteurs à la recommandation n°8 de la CVJR (Ndlr: Commission Vérité, Justice et Réconciliation) qui préconise des réformes institutionnelles et constitutionnelles consensuelles, en créant la Commission de réflexion sur les réformes", se réjouit "Le Magnan libéré".
"Pas plus de deux mandats pour Faure Gnassingbé", répète "Perroquet". Le journal, qui fait un zoom sur la commission de réflexion sur les réformes, écrit que: "c’est une nouvelle trouvaille du pouvoir pour fuir les réelles exigences de l’heure".
Car, soutient-il, avec cette commission, "le fils d’Eyadema ne fait qu’étaler sa gourmandise et son ambition de briguer un troisième mandat et de s’éterniser au pouvoir".
-0- PANA FAA/TBM/IBA 11janvier2015