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Les questions liées aux violences de genre au centre d’une rencontre entre le Congo et l’Unicef

Brazzaville, Congo (PANA) - Le ministre congolais des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon juste Ibombo, assisté de son collègue de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Anatole Collinet Makosso, a échangé, mardi à Brazzaville, avec la représentante du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef) au Congo, Micaela Marques de Sousa, sur les questions liées aux violences de genre, particulièrement celles en milieu scolaire et en ligne.

 

La rencontre a été l’occasion, pour les deux parties, de dresser la feuille de route concernant, notamment le rapport de l’étude sur les violences de genre et en ligne en milieu scolaire menée par l’Unicef, le cadre juridique, la sensibilisation et la vulgarisation de la cyber législation, et les problèmes de violences en perspective de la rentrée scolaire 2020-2021.

 

Selon cette étude, plus de sept élèves sur dix au Congo subissent des violences dans les écoles et en ligne. Elle révèle qu’un grand nombre d’adolescents dans le pays, en particulier les filles, sont touchées par la violence, y compris celles en ligne.

’ Le projet porte sur cette mobilisation et sensibilisation des résultats d’une étude qui a été faite dans le milieu scolaire en ligne pour protéger les enfants de toutes formes de violences. Nous allons, donc avoir une feuille de route pour le lancement et la sensibilisation au niveau national", a indiqué la représentante de l’Unicef au Congo.

 

Pour le ministre en charge de l’Enseignement primaire et secondaire, l’étude réalisée par l’Unicef devra être présentée au public avec un échantillon d’établissements scolaires et de jeunes élèves retenus dans le pays.

 

Cette étude, dit-il, mobilisera l’ensemble de la population, de la communauté éducative nationale sur les risques du harcèlement et des violences faites en ligne et en milieu scolaire.

 

« L’étude  menée par l’Unicef  est un plaidoyer de sensibilisation visant à mettre la jeunesse et particulièrement la jeunesse féminine à l’abri de la violence, de l’intrusion dans la vie privée de chacun des jeunes, au travers des moyens de communication, mais aussi des personnes immorales qui violent l’intimité de la jeunesse par le biais des réseaux sociaux’’ , a déclaré Anatole Collinet Makosso.

 

Pour sa part, Léon juste Ibombo a rappelé que son département a mis en place une législation qui permet de protéger les libertés individuelles dans l’espace numérique, d’où la nécessité de sensibiliser tous les acteurs à propos.

 

‘’ Notre ambition est donc de sensibiliser toutes les parties prenantes, afin de prévenir les cyber harcèlements qui arrivent très souvent mais aussi d’autres atteintes aux libertés individuelles dans l’espace numérique ‘’, a-t-il déclaré.

 -0- PANA MB/IS 06oct2020