PANAPRESS
Agence Panafricaine d'information
Les enseignants du supérieur du Sénégal s'insurgent contre les violences policières à l'université
Dakar, Sénégal (PANA) – Le Syndicat unique des enseignants du supérieur au Sénégal (SAES) a dénoncé mardi après-midi à Dakar la violence policière aux universités Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) et Gaston Berger de Saint-Louis (UGB), exigeant le départ des forces de l'ordre des campus pédagogiques des deux établissements.
"Le campus de Dakar est devenu un camp de GMI (Groupement mobile d'intervention) pendant que celui de l'UGB a été transformé en caserne de gendarmerie. Les étudiants de ces deux grands campus ont préféré abandonner les lieux aux forces de l'ordre", a déclaré le secrétaire général du SAES, Seydi Ababacar Ndiaye.
S'exprimant au cours d'une conférence de presse, il a rappelé que les forces de l'ordre sont présentes en permanence dans le campus pédagogique de l'UCAD depuis le 21 novembre 2013 à la demande de l'assemblée de l'université.
"Nous allons demander au Recteur de faire partir les forces de l'ordre. Il n'y aura pas de cours tant que la police sera sur les lieux", a-t-il averti.
"Nous ne pouvons pas valider la violation des franchises universitaires. La police doit assurer la sécurité à l'université, mais elle doit rester hors du campus", a ajouté M. Ndiaye, invitant les étudiants à faire preuve de plus de responsabilité.
"Les étudiants doivent être responsables et rester calmes. Ils doivent éviter de donner à la police des raisons d'intervenir dans les campus et d'user de violence contre eux", a-t-il dit.
Mercredi et jeudi derniers, de violents affrontements avaient opposé des étudiants de l'UCAD aux forces de l'ordre.
Le procès de 22 des étudiants arrêtés au cours de ces manifestations a débuté ce mardi matin devant le tribunal correctionnel de Dakar. Ils sont accusés de destruction de biens publics, de participation à des manifestations non autorisées et de violence, entre autres.
Les nombreux étudiants qui s'étaient regroupés devant le palais de justice pour manifester leur soutien à leurs camarades ont été dispersés par la police.
A l'université, les étudiants ont exprimé leur colère en brûlant des pneus et bloquant la circulation sur l'avenue Cheikh Anta Diop.
Ils ont décrété une grève illimitée, conditionnant la reprise des cours à la libération de tous leurs camarades.
Les étudiants réclament le payement de leurs bourses, l'accès au Masters pour tous et le départ des forces de l'ordre du campus pédagogique.
-0- PANA AAS/TBM/SOC 27mai2014
"Le campus de Dakar est devenu un camp de GMI (Groupement mobile d'intervention) pendant que celui de l'UGB a été transformé en caserne de gendarmerie. Les étudiants de ces deux grands campus ont préféré abandonner les lieux aux forces de l'ordre", a déclaré le secrétaire général du SAES, Seydi Ababacar Ndiaye.
S'exprimant au cours d'une conférence de presse, il a rappelé que les forces de l'ordre sont présentes en permanence dans le campus pédagogique de l'UCAD depuis le 21 novembre 2013 à la demande de l'assemblée de l'université.
"Nous allons demander au Recteur de faire partir les forces de l'ordre. Il n'y aura pas de cours tant que la police sera sur les lieux", a-t-il averti.
"Nous ne pouvons pas valider la violation des franchises universitaires. La police doit assurer la sécurité à l'université, mais elle doit rester hors du campus", a ajouté M. Ndiaye, invitant les étudiants à faire preuve de plus de responsabilité.
"Les étudiants doivent être responsables et rester calmes. Ils doivent éviter de donner à la police des raisons d'intervenir dans les campus et d'user de violence contre eux", a-t-il dit.
Mercredi et jeudi derniers, de violents affrontements avaient opposé des étudiants de l'UCAD aux forces de l'ordre.
Le procès de 22 des étudiants arrêtés au cours de ces manifestations a débuté ce mardi matin devant le tribunal correctionnel de Dakar. Ils sont accusés de destruction de biens publics, de participation à des manifestations non autorisées et de violence, entre autres.
Les nombreux étudiants qui s'étaient regroupés devant le palais de justice pour manifester leur soutien à leurs camarades ont été dispersés par la police.
A l'université, les étudiants ont exprimé leur colère en brûlant des pneus et bloquant la circulation sur l'avenue Cheikh Anta Diop.
Ils ont décrété une grève illimitée, conditionnant la reprise des cours à la libération de tous leurs camarades.
Les étudiants réclament le payement de leurs bourses, l'accès au Masters pour tous et le départ des forces de l'ordre du campus pédagogique.
-0- PANA AAS/TBM/SOC 27mai2014