PANAPRESS
Agence Panafricaine d'information
Les écoles soumises à un régime disciplinaire drastique au Burundi
Bujumbura, Burundi (PANA)- Le Ministère de l’Education nationale a menacé vendredi, de prendre des sanctions « extrêmes", y compris la fermeture des écoles qui n’observeraient pas « à la lettre », un nouveau règlement scolaire jugé « drastique » à la rentrée 2017-2018 et qui met un accent particulier sur la bonne tenue corporelle et vestimentaire des apprenants.
Déjà, des dizaines d'écoles n'ont pas effectué la rentrée depuis lundi, ayant été obligées de fermer et leurs directeurs remerciés pour n'avoir pas réalisé un taux de réussite d’au moins 30%, au dernier test national de passage du primaire au secondaire.
Le nouveau règlement « harmonisé » s’applique aussi aux écoles privées de droit burundais, a tenu à préciser le porte-parole du ministère, Juma Edouard, au cours d’un point de presse, centré sur la nouvelle rentrée scolaire.
Pour lui, «l’école n’est pas seulement un espace d’épanouissement intellectuel, c’est aussi un lieu de promotion des valeurs positives qui fondent la société burundaise », a-t-il recadré.
Aussi, les enfants scolarisés devront faire preuve d’une toilette « simple et naturelle, en évitant l’extravagance et l’indécence dans l’habillement et le look » (allure), a rappelé le contenu d’une ordonnance á la veille de la rentrée.
L’ordonnance de Janvière Ndirahisha est principalement dirigée contre les jupes courtes et moulantes, les cheveux tressés, le maquillage, le vernis des ongles ou encore les bijoux. La liste des interdits englobe l’utilisation du téléphone portable à l’école.
Les parents sont tenus de collaborer à cette discipline prônée par la ministre, Ndirahisha, elle-même passant pour « humble et modeste », en public comme en privé, par ses proches, du haut de son rare doctorat en Mathématiques, au Burundi.
Le ministre a encore pris une série de mesures « pratiques et opérationnelles » pour la nouvelle rentrée scolaire, dont l'abolition des cours payants, en dehors des heures réglementaires.
Les écoles ne doivent pas non plus solliciter, « pour une raison ou une autre », de contribution financière des parents, au-delà des frais scolaires reconnus par la loi, selon que l’élève est interne ou externe.
Dans le public, il s’agit de 7.000 francs burundais ( quatre dollars américains) par élève externe et par trimestre, et de 15.000 francs (8,6 dollars), à l’internat, l’enseignement de base étant, par contre gratuit, jusqu’en neuvième année, a rappelé le porte-parole du ministère de l’Education.
Le régime d'internat est réservé aux élèves fréquentant des filières "stratégiques" du domaine des sciences, de la technologie ou encore de la pédagogie, a, par ailleurs, rappelé M. Juma.
Dans cette quête de la qualité de l'enseignement, depuis l’année dernière, le ministère de l'Education nationale a mis en place les premières "Ecoles d'excellence", sur concours d'admission.
Chaque école du pays est autorisée à présenter trois candidats parmi les meilleurs de ses élèves pour disputer des places réservées à la formation sélective des futures élites nationales, dit-on du côté du même ministère.
-0- PANA FB/BEH/SOC 15sept2017
Déjà, des dizaines d'écoles n'ont pas effectué la rentrée depuis lundi, ayant été obligées de fermer et leurs directeurs remerciés pour n'avoir pas réalisé un taux de réussite d’au moins 30%, au dernier test national de passage du primaire au secondaire.
Le nouveau règlement « harmonisé » s’applique aussi aux écoles privées de droit burundais, a tenu à préciser le porte-parole du ministère, Juma Edouard, au cours d’un point de presse, centré sur la nouvelle rentrée scolaire.
Pour lui, «l’école n’est pas seulement un espace d’épanouissement intellectuel, c’est aussi un lieu de promotion des valeurs positives qui fondent la société burundaise », a-t-il recadré.
Aussi, les enfants scolarisés devront faire preuve d’une toilette « simple et naturelle, en évitant l’extravagance et l’indécence dans l’habillement et le look » (allure), a rappelé le contenu d’une ordonnance á la veille de la rentrée.
L’ordonnance de Janvière Ndirahisha est principalement dirigée contre les jupes courtes et moulantes, les cheveux tressés, le maquillage, le vernis des ongles ou encore les bijoux. La liste des interdits englobe l’utilisation du téléphone portable à l’école.
Les parents sont tenus de collaborer à cette discipline prônée par la ministre, Ndirahisha, elle-même passant pour « humble et modeste », en public comme en privé, par ses proches, du haut de son rare doctorat en Mathématiques, au Burundi.
Le ministre a encore pris une série de mesures « pratiques et opérationnelles » pour la nouvelle rentrée scolaire, dont l'abolition des cours payants, en dehors des heures réglementaires.
Les écoles ne doivent pas non plus solliciter, « pour une raison ou une autre », de contribution financière des parents, au-delà des frais scolaires reconnus par la loi, selon que l’élève est interne ou externe.
Dans le public, il s’agit de 7.000 francs burundais ( quatre dollars américains) par élève externe et par trimestre, et de 15.000 francs (8,6 dollars), à l’internat, l’enseignement de base étant, par contre gratuit, jusqu’en neuvième année, a rappelé le porte-parole du ministère de l’Education.
Le régime d'internat est réservé aux élèves fréquentant des filières "stratégiques" du domaine des sciences, de la technologie ou encore de la pédagogie, a, par ailleurs, rappelé M. Juma.
Dans cette quête de la qualité de l'enseignement, depuis l’année dernière, le ministère de l'Education nationale a mis en place les premières "Ecoles d'excellence", sur concours d'admission.
Chaque école du pays est autorisée à présenter trois candidats parmi les meilleurs de ses élèves pour disputer des places réservées à la formation sélective des futures élites nationales, dit-on du côté du même ministère.
-0- PANA FB/BEH/SOC 15sept2017