PANAPRESS
Agence Panafricaine d'information
Les acquis d'un quart de siècle à l'épreuve des nouveaux défis liés aux droits de l'enfant
Dakar, Sénégal (PANA) - Le 25ème anniversaire de la Convention relative aux droits de l'enfant (CDE) a été célébré ce jeudi à Dakar (Sénégal), sur fond d'un «cri de coeur» émis par un groupe d'enfants présents à la cérémonie et selon lesquels les moins de 18 ans demeurent toujours exposés à des dangers tels que le manque d'éducation, l'excision, les maladies, la mendicité, les viols, les travaux forcés etc.
Ce groupe d'enfants, qui estiment également qu'un nombre élevé d'enfants ne disposent pas de pièces d'état-civil, interrogent directement le ministre de la Femme, de la Famille et de l'Enfance, Mme Mariama Sarr et l'ensemble des partenaires du secteur de la protection de l'enfance présents à la cérémonie, sur la fin de tous ces problèmes, alors que la Convention a été signée il y a un quart de siècle.
Il faut rappeler qu'en 1989, le monde entier avait fait aux enfants la promesse de «faire tout son possible pour protéger et promouvoir leurs droits de survivre et de se développer, d’apprendre et de s’épanouir, de faire entendre leurs voix et d’atteindre leur plein potentiel».
La représentante des enfants, Dieynaba Barry, estime que le gouvernement sénégalais n'a ménagé aucun effort pour l'épanouissement et le respect des droits de l'enfant, arguant du fait que des stratégies ont été mises en place pour l'adoption nationale de la protection des enfants, l'adoption de la mesure concernant les soins des enfants de 0 à 5 ans, pour la mise en place du groupe de travail chargé de l'élaboration du code de l'enfant et l'élaboration du programme d'appui à la modernisation des «daaras» etc.
Par ailleurs, pour la représentante de l'UNICEF, Mme Laylee Moshiri, « il y a de quoi se réjouir, qu’il s’agisse de la baisse de la mortalité infantile, de la hausse du nombre d’élèves scolarisés ou des horizons nouveaux qui s’ouvrent aux filles.
Des avancées que précisent Mme le ministre de la Femme, de la Famille et de l'Enfance, ainsi que le responsable de la Coalition nationale des Associations et ONG en faveur de l'Enfance (CONAFE); un grand pas a été marqué et de nouvelles réformes stratégiques ont été mises en place pour atteindre les objectifs.
«Le taux de scolarisation des enfants est passé, au cours primaire, de 49,7% en 2006 à 68,2% en 2011 et, dans le secondaire, de 49,9% à 57,1%, alors que les objectifs pour 2015 sont fixés à 70% dans le primaire et à 70,1% dans le secondaire », ont-ils indiqué.
Cependant ces acquis ne manquent pas de laisser de nombreux enfants en rade, en raison de l'apparition de nouveaux défis qui les privent de leurs droits et des bénéfices attendus de la Convention.
A cet égard, les enfants présents à la cérémonie demandent aux communautés et aux élus locaux de s'engager en faveur de la protection de l'enfant et sa participation à tous les programmes qui leur sont dédiés, tandis que le gouvernement et les collectivités locales ont été invitées à favoriser l'inclusion des enfants handicapés dans le système éducatif pour faire du Sénégal le 2e pays africain à ratifier le troisième protocole facultatif de la CDE établissant une procédure de plainte individuelle en cas de violations de droits de l’enfant.
-0- PANA KAF/IS/SOC 20nov2014
Ce groupe d'enfants, qui estiment également qu'un nombre élevé d'enfants ne disposent pas de pièces d'état-civil, interrogent directement le ministre de la Femme, de la Famille et de l'Enfance, Mme Mariama Sarr et l'ensemble des partenaires du secteur de la protection de l'enfance présents à la cérémonie, sur la fin de tous ces problèmes, alors que la Convention a été signée il y a un quart de siècle.
Il faut rappeler qu'en 1989, le monde entier avait fait aux enfants la promesse de «faire tout son possible pour protéger et promouvoir leurs droits de survivre et de se développer, d’apprendre et de s’épanouir, de faire entendre leurs voix et d’atteindre leur plein potentiel».
La représentante des enfants, Dieynaba Barry, estime que le gouvernement sénégalais n'a ménagé aucun effort pour l'épanouissement et le respect des droits de l'enfant, arguant du fait que des stratégies ont été mises en place pour l'adoption nationale de la protection des enfants, l'adoption de la mesure concernant les soins des enfants de 0 à 5 ans, pour la mise en place du groupe de travail chargé de l'élaboration du code de l'enfant et l'élaboration du programme d'appui à la modernisation des «daaras» etc.
Par ailleurs, pour la représentante de l'UNICEF, Mme Laylee Moshiri, « il y a de quoi se réjouir, qu’il s’agisse de la baisse de la mortalité infantile, de la hausse du nombre d’élèves scolarisés ou des horizons nouveaux qui s’ouvrent aux filles.
Des avancées que précisent Mme le ministre de la Femme, de la Famille et de l'Enfance, ainsi que le responsable de la Coalition nationale des Associations et ONG en faveur de l'Enfance (CONAFE); un grand pas a été marqué et de nouvelles réformes stratégiques ont été mises en place pour atteindre les objectifs.
«Le taux de scolarisation des enfants est passé, au cours primaire, de 49,7% en 2006 à 68,2% en 2011 et, dans le secondaire, de 49,9% à 57,1%, alors que les objectifs pour 2015 sont fixés à 70% dans le primaire et à 70,1% dans le secondaire », ont-ils indiqué.
Cependant ces acquis ne manquent pas de laisser de nombreux enfants en rade, en raison de l'apparition de nouveaux défis qui les privent de leurs droits et des bénéfices attendus de la Convention.
A cet égard, les enfants présents à la cérémonie demandent aux communautés et aux élus locaux de s'engager en faveur de la protection de l'enfant et sa participation à tous les programmes qui leur sont dédiés, tandis que le gouvernement et les collectivités locales ont été invitées à favoriser l'inclusion des enfants handicapés dans le système éducatif pour faire du Sénégal le 2e pays africain à ratifier le troisième protocole facultatif de la CDE établissant une procédure de plainte individuelle en cas de violations de droits de l’enfant.
-0- PANA KAF/IS/SOC 20nov2014