Les Etats membres de l'EAC créent une structure pour gérer les ressources transfrontalières

Dar-es-Salaam, Tanzanie (PANA) - Les Etats membres de la Communauté est-africaine (EAC) ont commencé à travailler sur une structure et une feuille de route communes visant à promouvoir, développer et coordonner la conservation des ressources naturelles transfrontalières pour la croissance économique de la région.

Des responsables des cinq pays membres - Kenya, Ouganda, Tanzanie, Rwanda, Burundi - se réunissent pour trois jours au siège de l'EAC à Arusha, dans le nord de la Tanzanie, pour élaborer un accord sur la conservation des écosystèmes transfrontaliers en Afrique de l'Est.

"Une gestion efficace des ressources et écosystèmes transfrontaliers est un moteur essentiel pour la croissance économique", a déclaré la Secrétaire général-adjointe de l'EAC en charge des secteurs social et productif, Jesca Eriyo, à la session d'ouverture, insistant sur l'importance de la collaboration dans la gestion des ressources naturelles transfrontalières.

Selon Mme Eriyo, à travers ses institutions spécialisées et avec le soutien des partenaires au développement, l'EAC a initié un certain nombre de projets de gestion des ressources naturelles transfrontalières en vue de réaliser le développement socio-économique durable à partir de ces ressources partagées.

Pour cette dernière, l'EAC est consciente du fait que les pratiques de gestion en collaboration des ressources transfrontalières peuvent aider à éviter ou à réduire le double effort, à créer des économies d'échelles et à renforcer les opportunités économiques.

Par ailleurs, le coordonnateur américain des programmes sur l'Afrique, Matthew Andersen, a dit aux officiels que les Etats-Unis s'étaient engagés à promouvoir les moyens de subsistance et la conservation des écosystèmes à travers l'Afrique de l'Est.

L'EAC a organisé la réunion en collaboration avec la Wildlife Conservation Society et les Etats-Unis.
-0- PANA AR/SEG/NFB/JSG/IBA 13juin2012