PANAPRESS
Agence Panafricaine d'information
Le vote en RDC est une "occasion historique" de "procéder au transfert pacifique du pouvoir", selon le Conseil de sécurité
New York, Etats-Unis (PANA) - A quelques jours de l'élection présidentielle en République démocratique du Congo (RDC), les membres du Conseil de sécurité ont estimé mardi que le vote du 23 décembre constituait une "occasion historique" pour ce pays d'Afrique centrale.
Dans un communiqué sur la préparation technique des élections, les membres du Conseil ont reconnu que ce moment était une occasion de "procéder au premier transfert démocratique et pacifique du pouvoir en République démocratique du Congo" et "à la consolidation de la stabilité dans le pays et la création des conditions de son développement".
Ce scrutin marquera le premier transfert démocratique du pouvoir depuis 1960 et le premier changement au niveau de la présidence depuis la prise du pouvoir par Joseph Kabila en 2001, suite à l'assassinat de son père. Il se retire après 18 ans - deux ans après l'expiration de son mandat officiel.
Le Congo est en proie à la violence depuis sa libération du joug de la Belgique, il y a près de 70 ans, après le renversement du leader de l'indépendance, Patrice Lumumba.
Un conflit a éclaté dans les années 1990 jusqu'au début des années 2000. Les élections au Congo ont été toujours marquées par la violence et des perturbations durant la campagne et le vote et la contestation des résultats, comme en 2006 et 2011.
Dans le cadre de ces élections, rien que la semaine dernière, la répression des forces de sécurité a causé la mort d'au moins sept supporters de l'opposition à Kinshasa, la capitale, aujourd'hui un bastion de l'opposition.
Le Conseil de sécurité "s’est inquiété" mardi des divers incidents dans le cadre de la campagne électorale qui, à quelques jours des élections, "ont entraîné des pertes en vies humaines et des dommages importants".
"Les membres du Conseil ont réitéré leur appel au gouvernement et aux parties de l'opposition de s'engager de manière pacifique et constructive dans le processus électoral, afin de garantir la tenue d'élections transparentes, pacifiques et crédibles et de préserver la paix et la stabilité dans le pays et la région".
La violence dans la capitale, où un incendie a détruit des milliers de machines à voter il y a quelques jours, a poussé le gouverneur à interdire le 19 décembre toute campagne électorale dans la ville.
Réaffirmant son appel de novembre en faveur d'un processus électoral pacifique, le Conseil a invité la classe politique congolaise à "respecter scrupuleusement l'Accord du 31 décembre 2016".
-0- PANA MA/NFB/JSG/IBA 20dec2018
Dans un communiqué sur la préparation technique des élections, les membres du Conseil ont reconnu que ce moment était une occasion de "procéder au premier transfert démocratique et pacifique du pouvoir en République démocratique du Congo" et "à la consolidation de la stabilité dans le pays et la création des conditions de son développement".
Ce scrutin marquera le premier transfert démocratique du pouvoir depuis 1960 et le premier changement au niveau de la présidence depuis la prise du pouvoir par Joseph Kabila en 2001, suite à l'assassinat de son père. Il se retire après 18 ans - deux ans après l'expiration de son mandat officiel.
Le Congo est en proie à la violence depuis sa libération du joug de la Belgique, il y a près de 70 ans, après le renversement du leader de l'indépendance, Patrice Lumumba.
Un conflit a éclaté dans les années 1990 jusqu'au début des années 2000. Les élections au Congo ont été toujours marquées par la violence et des perturbations durant la campagne et le vote et la contestation des résultats, comme en 2006 et 2011.
Dans le cadre de ces élections, rien que la semaine dernière, la répression des forces de sécurité a causé la mort d'au moins sept supporters de l'opposition à Kinshasa, la capitale, aujourd'hui un bastion de l'opposition.
Le Conseil de sécurité "s’est inquiété" mardi des divers incidents dans le cadre de la campagne électorale qui, à quelques jours des élections, "ont entraîné des pertes en vies humaines et des dommages importants".
"Les membres du Conseil ont réitéré leur appel au gouvernement et aux parties de l'opposition de s'engager de manière pacifique et constructive dans le processus électoral, afin de garantir la tenue d'élections transparentes, pacifiques et crédibles et de préserver la paix et la stabilité dans le pays et la région".
La violence dans la capitale, où un incendie a détruit des milliers de machines à voter il y a quelques jours, a poussé le gouverneur à interdire le 19 décembre toute campagne électorale dans la ville.
Réaffirmant son appel de novembre en faveur d'un processus électoral pacifique, le Conseil a invité la classe politique congolaise à "respecter scrupuleusement l'Accord du 31 décembre 2016".
-0- PANA MA/NFB/JSG/IBA 20dec2018