PANAPRESS
Agence Panafricaine d'information
Le secrétaire exécutif de la CEA déplore l'état des infrastructures en Afrique
Dakar, Sénégal (PANA) - Le secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA), Carlos Lopez, a déploré samedi à Dakar, au Sénégal, l’état des infrastructures en Afrique, estimant qu’il constitue un frein à la croissance économique du continent.
"L’état des infrastructures en Afrique est catastrophique. C’est aussi vrai pour l’énergie et les transports que pour le secteur de l’eau et les technologies de l’information et de la communication", a-t-il constaté.
"Le transport routier est dans un état tout aussi piteux. Notre réseau routier est quatre fois moins important que ce qui existe dans le reste du monde et un Africain a, en moyenne, accès à deux fois moins de kilomètres de route que le reste de la planète", a encore noté M. Lopez.
Ce dernier, qui s'exprimait à l’ouverture d’une réunion préparatoire au sommet des chefs d’Etat et de gouvernement sur le financement des projets des infrastructures du NEPAD, a affirmé que la situation était la même pour le secteur de l’eau et l’accès à Internet et s'est félicité des progrès enregistrés par le continent dans le domaine de la téléphonie mobile.
Selon M. Lopez, la production de l’énergie constitue l’un des grands défis du continent, "Seuls 38 pc des Africains ont accès à l’électricité alors que la proportion est de 68 pc pour la totalité des pays en développement.
Afin de mobiliser les financements pour les 16 projets du NEPAD portant sur les infrastructures, le secrétaire exécutif de la CEA a souligné la nécessité pour les pays africains d’améliorer leur environnement des affaires , notamment le cadre politique, juridique et réglementaire pour soutenir l’investissement dans les infrastructures.
"Force est de constater que les contraintes d’ordre politique, juridique et réglementaire constituent le principal obstacle à la préparation, au financement et à l’exécution des projets", a-t-il indiqué.
"Au nombre des sujets de préoccupation figurent aussi les insuffisances et les divergences des systèmes juridiques, le caractère limité des mécanismes de garantie des investissements et de promotion de l’investissement et l’insuffisance des capacités techniques ainsi que les préjugés bien connus concernant l’instabilité politique et la corruption", a ajouté M. Lopez.
La réunion se déroule en présence du secrétaire exécutif du NEPAD, Ibrahim Assane Mayaki, de la Commissaire de l’Union africaine (UA) aux infrastructures et à l’énergie, Mme Elham Ibrahim, et des représentants d’institutions financières.
Le sommet des chefs d’Etat, qui va se dérouler ce dimanche à Dakar, est convoqué par le président du Sénégal, Macky Sall, qui assure la présidence du comité des chefs d’Etat et de gouvernement du NEPAD sur les infrastructures.
-0- PANA AAS/JSG/SOC 14juin2014
"L’état des infrastructures en Afrique est catastrophique. C’est aussi vrai pour l’énergie et les transports que pour le secteur de l’eau et les technologies de l’information et de la communication", a-t-il constaté.
"Le transport routier est dans un état tout aussi piteux. Notre réseau routier est quatre fois moins important que ce qui existe dans le reste du monde et un Africain a, en moyenne, accès à deux fois moins de kilomètres de route que le reste de la planète", a encore noté M. Lopez.
Ce dernier, qui s'exprimait à l’ouverture d’une réunion préparatoire au sommet des chefs d’Etat et de gouvernement sur le financement des projets des infrastructures du NEPAD, a affirmé que la situation était la même pour le secteur de l’eau et l’accès à Internet et s'est félicité des progrès enregistrés par le continent dans le domaine de la téléphonie mobile.
Selon M. Lopez, la production de l’énergie constitue l’un des grands défis du continent, "Seuls 38 pc des Africains ont accès à l’électricité alors que la proportion est de 68 pc pour la totalité des pays en développement.
Afin de mobiliser les financements pour les 16 projets du NEPAD portant sur les infrastructures, le secrétaire exécutif de la CEA a souligné la nécessité pour les pays africains d’améliorer leur environnement des affaires , notamment le cadre politique, juridique et réglementaire pour soutenir l’investissement dans les infrastructures.
"Force est de constater que les contraintes d’ordre politique, juridique et réglementaire constituent le principal obstacle à la préparation, au financement et à l’exécution des projets", a-t-il indiqué.
"Au nombre des sujets de préoccupation figurent aussi les insuffisances et les divergences des systèmes juridiques, le caractère limité des mécanismes de garantie des investissements et de promotion de l’investissement et l’insuffisance des capacités techniques ainsi que les préjugés bien connus concernant l’instabilité politique et la corruption", a ajouté M. Lopez.
La réunion se déroule en présence du secrétaire exécutif du NEPAD, Ibrahim Assane Mayaki, de la Commissaire de l’Union africaine (UA) aux infrastructures et à l’énergie, Mme Elham Ibrahim, et des représentants d’institutions financières.
Le sommet des chefs d’Etat, qui va se dérouler ce dimanche à Dakar, est convoqué par le président du Sénégal, Macky Sall, qui assure la présidence du comité des chefs d’Etat et de gouvernement du NEPAD sur les infrastructures.
-0- PANA AAS/JSG/SOC 14juin2014