Le récent sommet sur les faux médicaments à Lomé vu par des hebdomadaires et bimensuels togolais
Lomé, Togo (PANA) - Les hebdomadaires et bimensuels togolais donnent leurs opinions sur le sommet de Lomé consacré à la distribution et à la commercialisation de faux les médicaments ayant accouché d’une déclaration appelant à lutter contre le trafic, a noté la PANA ce dimanche dans les kiosques.
Nouvelle Opinion salue la « guerre panafricaine » contre les faux médicaments et note avec satisfaction, « les fortes résolutions pour sauver des vies ».
Togo Matin titre, « Lomé, point de départ d’une initiative continentale ». Car, souligne le journal, « le temps est donc venu pour le continent de prendre ses responsabilités pour l’engagement de ses premiers responsables ».
Pour Chronique de la semaine, c’est un « sommet de haut niveau pour sauver des vies ». Le Messager considère, pour sa part, la « Déclaration de Lomé sur le trafic des faux médicaments comme une feuille de route pour endiguer le mal ».
Par ailleurs, Le Libéral évoque « la lutte face aux défis », car explique le journal, « des défis importants restent à relever pour voir la lutte prospérer ». Il se réjouit de « l’engagement politique » prix par des décideurs politiques lors du sommet et espère qu’il va permettre de « renforcer la coopération entre les Etats en vue de contenir le développement du fléau ».
Le sommet de Lomé, « une initiative à double originalité », écrit Le Télégramme du Togo et Planète Ecologie félicite les initiateurs, estimant que « les faux médicaments, c’est la mort au bout d’un juteux trafic ».
Si la plupart des journaux saluent l’initiative, d’autres trouvent qu’il est organisé juste pour servir la diplomatie de Faure Gnassingbé, président de la République, à quelques jours de l’élection présidentielle du 22 février prochain.
Liberté qui titre « le sommet sur les faux médicaments boycotté par les chefs d’Etat », explique, selon lui, « ils (ndlr : les chefs d’état) savent que leur présence à Lomé ne servira qu’à redonner de l’ampleur à la campagne électorale que mène Faure Gnassingbé depuis qu’il a officialisé sa candidature pour un 4ème mandat ».
Le Bâtisseur, de son côté, juge la conférence sur les faux médicaments de « cirque, de la prestidigitation, du gaspillage de ressources ».
L’Alternative évoque, pour sa part, que cette lutte contre les faux médicaments est un « projet mort-né ». Pour le journal, « c’est une initiative certes louable mais souffrant d’une anémie conceptuelle ».
L’Alternative déplore l’absence de plusieurs chefs d’Etat à Lomé lors du sommet (ndlr : 2 au lieu de 6 annoncés) et la cherté des médicaments de pharmacie qui font des couches défavorisées, les consommateurs de ces produits dits « falsifiés ».
Cependant, le bimensuel Economie & Développement s’interroge : « pourquoi ne faut-il pas investir dans l’industrie pharmaceutique en Afrique ? ».
Lomé, rappelle-t-on, a accueilli du 17 au 18 janvier dernier, un sommet destiné à lutter contre le trafic et la commercialisation des faux médicaments. Une « Déclaration de Lomé », signée par les chefs d’Etats présents et leurs représentants, appellent à un renforcement de la coopération pour y faire face sur le continent.
-0- PANA FAA/TBM 02fév2020