Agence Panafricaine d'information

Le procès des 46 soldats ivoiriens detenus au Mali ouvert jeudi à Bamako se poursuit ce vendredi

Bamako, Mali (PANA) - Le procès des 46 soldats ivoiriens arrêtés en juillet dernier à Bamako, au Mali, a débuté à la Cour d’appel de Bamako, a appris la PANA, de bonne source.

Pour rappel, les 46 militaires ivoiriens sont poursuivis pour "association de malfaiteurs, attentat et complot contre le gouvernement, atteinte à la sûreté extérieure de l’État, détention, port et transport d’armes et de munitions de guerre ou de défense intentionnellement en relation avec une entreprise individuelle et collective ayant pour but de troubler gravement l'ordre public par intimidation ou la terreur et la complicité". 

Ils sont assistés par un pool de cinq avocats.

L’audience s’est déroulée à huis clos, les médias n’étant pas autorisés à prendre part et aucune information n’a filtré.

Le verdict pourrait tomber ce vendredi.

On rappelle que le jeudi 22 décembre dernier, une délégation ivoirienne conduite par le ministre d'Etat, ministre de la Défense de Côte d'Ivoire, Téné Birahima  Ouattara, comprenant le ministre togolais des Affaires étrangères, Pr Robert Dussey, représentant le président togolais Faure Gnassingbé ( médiateur de la crise) a été reçue à Bamako par le président de la Transition du Mali, le colonel Assimi Goita.

Au delà de l'affaire des 46 soldats, les deux parties ont signé un protocole d'accord pour le renforcement de leurs liens de bon voisinage, de fraternité et d'amitié.

Au terme de cette audience, Téné Birahima Ouattara a notamment indiqué," qu'il y a eu un malentendu entre le Mali et la Côte d'Ivoire, il y a de cela quelques mois; il était bon que nous puissions nous rencontrer pour en parler, et c'est ce que nous avons fait avec nos frères maliens."

Pou rappel, les 49 soldats ivoiriens, dont trois femmes déjà libérées pour "raison humanitaire", avaient été interpellés le 10 juillet dernier à l'Aéroport international Modibo Kéita-Sénou de Bamako avant d'être mis à la disposition de la Justice malienne.

Les autorités maliennes les accusent d'être des mercenaires, ce que réfutent les autorités ivoiriennes.

-0- PANA GT/JSG/SOC 30déc2022