PANAPRESS
Agence Panafricaine d'information
Le président de la Guinée dénonce des " incidents orchestrés" à Conakry
Conakry, Guinée (PANA) - Le président guinéen, Alpha Condé, a dénoncé vendredi soir des «incidents orchestrés» à Conakry à la suite d’une marche autorisée de certains partis d’opposition qui réclament le remplacement de l’opérateur technique sud-africain «Sabary Technology» qu’ils accusent de ne pas être qualifié pour des opérations électorales et aussi d’être proche du pouvoir.
S’adressant à la nation, le président Condé a appelé les populations à la sérénité, au calme, assurant avoir promulgué mercredi, la loi sur la recomposition paritaire de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), une requête de certains partis d’opposition, en vue de permettre l’organisation rapide des élections législatives.
«Je vous demande de ne pas répondre à des provocations insensées. Des boutiques ont été vandalisées, ce qui est inacceptable dans un Etat de droit. Ces provocations, dont les auteurs sont connus, ont pour seul but de faire peur aux investisseurs. Le succès du récent forum économique promet des lendemains meilleurs pour notre pays ou nous devrions cultiver l’esprit de paix et de l’unité nationale», a-t-il dit.
L’adresse du chef de l’Etat a lieu quelques heures après les violentes échauffourées qui ont éclaté très tôt au marché de Madina, à Conakry, le plus grand du pays, ou des marchands, se réclamant de divers partis politiques, se sont affrontés violemment avant l’irruption des forces de l’ordre qui n’ont pu que constater les dégâts, notamment des voitures particulières incendiées.
Ce haut lieu des négoces de la capitale héberge majoritairement des commerçants peulh, militants et sympathisants de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) de Cellou Dalein Diallo, chef de l’opposition, et des malinkés, membres de la mouvance présidentielle qui accusent les éléments de l’autre camp de les avoir brutalisés et vandalisés jeudi, lors du passage de leur cortège dans le cadre d’une marche autorisée.
Les militants et sympathisants de la mouvance présidentielle du marché de Madina, qui officient dans la vente des pièces détachées automobiles, ont déclaré à la presse avoir été victimes de vols et de vandalisme perpétrés par les marcheurs qui auraient caillassé une dizaine de leurs véhicules, ce qui a pu les inciter à leur tour de faire une descente musclée aux abords des commerces de leurs voisins, membres de l’opposition.
Le commandant Mamadou Alpha Barry, porte-parole de la gendarmerie nationale, a déclaré à la Radiotélévision guinéenne (RTG) que les organisateurs de la marche n’ont pas respecté l’itinéraire autorisé, ce qui a conduit à des actes de vandalisme et à des destructions de biens privés.
Il a assuré que quelque 10 plaintes ont été déposées contre X à la gendarmerie qui les transmettra prochainement au procureur de la République, ajoutant que les organisateurs de la manifestation seront tenus responsables de tous les désagréments causés.
Les partis membres du collectif pour la finalisation de la transition et ceux de l’Alliance pour la démocratie et le progrès (ADP) avaient appelé leurs militants à une marché autorisée, partie de la vaste commune de Matoto, à quelque 15 km du centre-ville, avant d’enjamber l’autoroute menant au centre-ville, traversant la commune de Matam, fief des militants de la mouvance présidentielle.
Après de nombreuses échauffourées ayant empêché les premières tentatives de manifester, le gouvernement s’était résolu récemment à autoriser la marche «dans le respect des lois», faisant observer que les manifestations débouchent régulièrement sur les destructions des biens publics et privés.
-0- PANA AC/AAS/SOC 21sept2012
S’adressant à la nation, le président Condé a appelé les populations à la sérénité, au calme, assurant avoir promulgué mercredi, la loi sur la recomposition paritaire de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), une requête de certains partis d’opposition, en vue de permettre l’organisation rapide des élections législatives.
«Je vous demande de ne pas répondre à des provocations insensées. Des boutiques ont été vandalisées, ce qui est inacceptable dans un Etat de droit. Ces provocations, dont les auteurs sont connus, ont pour seul but de faire peur aux investisseurs. Le succès du récent forum économique promet des lendemains meilleurs pour notre pays ou nous devrions cultiver l’esprit de paix et de l’unité nationale», a-t-il dit.
L’adresse du chef de l’Etat a lieu quelques heures après les violentes échauffourées qui ont éclaté très tôt au marché de Madina, à Conakry, le plus grand du pays, ou des marchands, se réclamant de divers partis politiques, se sont affrontés violemment avant l’irruption des forces de l’ordre qui n’ont pu que constater les dégâts, notamment des voitures particulières incendiées.
Ce haut lieu des négoces de la capitale héberge majoritairement des commerçants peulh, militants et sympathisants de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) de Cellou Dalein Diallo, chef de l’opposition, et des malinkés, membres de la mouvance présidentielle qui accusent les éléments de l’autre camp de les avoir brutalisés et vandalisés jeudi, lors du passage de leur cortège dans le cadre d’une marche autorisée.
Les militants et sympathisants de la mouvance présidentielle du marché de Madina, qui officient dans la vente des pièces détachées automobiles, ont déclaré à la presse avoir été victimes de vols et de vandalisme perpétrés par les marcheurs qui auraient caillassé une dizaine de leurs véhicules, ce qui a pu les inciter à leur tour de faire une descente musclée aux abords des commerces de leurs voisins, membres de l’opposition.
Le commandant Mamadou Alpha Barry, porte-parole de la gendarmerie nationale, a déclaré à la Radiotélévision guinéenne (RTG) que les organisateurs de la marche n’ont pas respecté l’itinéraire autorisé, ce qui a conduit à des actes de vandalisme et à des destructions de biens privés.
Il a assuré que quelque 10 plaintes ont été déposées contre X à la gendarmerie qui les transmettra prochainement au procureur de la République, ajoutant que les organisateurs de la manifestation seront tenus responsables de tous les désagréments causés.
Les partis membres du collectif pour la finalisation de la transition et ceux de l’Alliance pour la démocratie et le progrès (ADP) avaient appelé leurs militants à une marché autorisée, partie de la vaste commune de Matoto, à quelque 15 km du centre-ville, avant d’enjamber l’autoroute menant au centre-ville, traversant la commune de Matam, fief des militants de la mouvance présidentielle.
Après de nombreuses échauffourées ayant empêché les premières tentatives de manifester, le gouvernement s’était résolu récemment à autoriser la marche «dans le respect des lois», faisant observer que les manifestations débouchent régulièrement sur les destructions des biens publics et privés.
-0- PANA AC/AAS/SOC 21sept2012