PANAPRESS
Agence Panafricaine d'information
Le président de la Cedeao et deux chefs d’Etat vont se rendre au Burkina Faso
Accra, Ghana (PANA) – Le président de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l'Ouest (Cedeao), le président du Ghana, M. John Dramani Mahama et deux autres chefs d’État de la sous-région vont effectuer une visite au Burkina Faso mercredi pour rencontrer tous les acteurs sur la situation politique dans le pays.
Cela fait suite à la prise du pouvoir par l’armée après le renversement par la force du président de longue date, Blaise Compaoré, vendredi suite à d’énormes manifestations de rues au cours desquelles le Parlement et plusieurs bâtiments et des véhicules ont été incendiés.
Un communiqué publié sur le site web de la Cedeao mardi par M. Kadré Désiré Ouédrago, président de la Commission de la Cedeao, a indiqué que le président Mahama a été mis au courant des résultats de la mission conjointe des Nations unies de l’Union africaine et de la Cedeao à Ouagadougou du 31 octobre au 2 novembre 2014.
Le communiqué poursuit: "Il a approuvé les recommandations de la mission et a réaffirmé le soutien de la Cedeao pour la rétablissement pacifique de l’ordre constitutionnel.
"A cet égard, le président de la Cedeao a décidé d’envoyer la mission à nouveau à Ouagadougou pour de plus amples consultations. Par la suite, le président de l’autorité de la Cedeao, accompagné de deux chefs d’État vont effectuer une visite à Ouagadougou mercredi 5 novembre 2014 pour rencontrer tous les acteurs", annonce le communiqué.
Mais il indique que le président a exhorté tous les acteurs et l’armée à trouver une solution consensuelle conformément aux disposions de la Constitution du Burkina Faso.
Les manifestations ont été provoquées par la tentative du président Compaoré d’amender la Constitution afin de pouvoir bénéficier d’un autre mandat présidentiel.
Le Lt-colonel Zida a déclaré que l’armée ne cherche pas à "usurper" le pouvoir. Cependant, il n’a pas fourni de détails sur le calendrier de la mise en œuvre de l’instance de transition. "Nous voulons aller très vite ... le plus rapidement possible", a-t-il dit.
Après le renversement du président Compaoré, qui a dirigé pendant 27 ans le pays, l’armée a pris le pouvoir exécutif et deux officiers supérieurs – le chef d'état-major de l’armée, le général Honoré Traoré et le Lt-colonel Zida, le commandant de la Sécurité présidentielle - se sont proclamés président.
Les chefs militaires ont, cependant, rapidement réglé leurs divergences et ont choisi le Lt-colonel Zida pour mener la transition.
L'opposition politique et la Société civile ont qualifié la situation de "confiscation" de la victoire du peuple, tandis que la communauté internationale a menacé d’appliquer des sanctions contre le pays à défaut d’une transition civile.
Le Lt-colonel Zida avait tenu dimanche une réunion similaire avec l'opposition politique.
Pendant ce temps, l'Union africaine (UA) avait publié lundi un ultimatum de deux semaines à l'armée au Burkina Faso pour qu’elle remette le pouvoir à un gouvernement civil de transition sous peine de sanctions.
‘’Nous avons fait une réunion pour analyser la situation au Burkina Faso’’, a déclaré M. Simeon Owono Esono, représentant permanent de la Guinée équatoriale, qui préside le Conseil de paix et sécurité de l'UA.
Le Cps a indiqué qu'il aurait dû y avoir un transfert pacifique du pouvoir vers une administration civile.
"Nous demandons aux forces armées de transférer le pouvoir à une administration civile. Nous avons déterminé ce qu’on devrait faire dans les deux semaines", a déclaré l'ambassadeur Esono.
Selon l'UA les circonstances qui ont conduit à la démission du président Compaoré étaient des civils, mais les militaires ont profité d'une vacance du pouvoir pour prendre le pouvoir contre les normes de l'organisation continentale.
La Cedeao a déjà prévenu qu'elle ne reconnaîtra pas un gouvernement installé par un coup d'État. Une réunion au sommet prévue à Accra jeudi et vendredi va aborder la pandémie à virus Ebola en Afrique de l'Ouest et la situation au Burkina Faso.
Pendant ce temps, la vie et la fluidité du trafic sont revenues lentement à la normale et quelques boutiques ont ouvert dans la capitale, Ouagadougou.
-0- PANA MA/ASA/BEH/IBA 04novembre2014
Cela fait suite à la prise du pouvoir par l’armée après le renversement par la force du président de longue date, Blaise Compaoré, vendredi suite à d’énormes manifestations de rues au cours desquelles le Parlement et plusieurs bâtiments et des véhicules ont été incendiés.
Un communiqué publié sur le site web de la Cedeao mardi par M. Kadré Désiré Ouédrago, président de la Commission de la Cedeao, a indiqué que le président Mahama a été mis au courant des résultats de la mission conjointe des Nations unies de l’Union africaine et de la Cedeao à Ouagadougou du 31 octobre au 2 novembre 2014.
Le communiqué poursuit: "Il a approuvé les recommandations de la mission et a réaffirmé le soutien de la Cedeao pour la rétablissement pacifique de l’ordre constitutionnel.
"A cet égard, le président de la Cedeao a décidé d’envoyer la mission à nouveau à Ouagadougou pour de plus amples consultations. Par la suite, le président de l’autorité de la Cedeao, accompagné de deux chefs d’État vont effectuer une visite à Ouagadougou mercredi 5 novembre 2014 pour rencontrer tous les acteurs", annonce le communiqué.
Mais il indique que le président a exhorté tous les acteurs et l’armée à trouver une solution consensuelle conformément aux disposions de la Constitution du Burkina Faso.
Les manifestations ont été provoquées par la tentative du président Compaoré d’amender la Constitution afin de pouvoir bénéficier d’un autre mandat présidentiel.
Le Lt-colonel Zida a déclaré que l’armée ne cherche pas à "usurper" le pouvoir. Cependant, il n’a pas fourni de détails sur le calendrier de la mise en œuvre de l’instance de transition. "Nous voulons aller très vite ... le plus rapidement possible", a-t-il dit.
Après le renversement du président Compaoré, qui a dirigé pendant 27 ans le pays, l’armée a pris le pouvoir exécutif et deux officiers supérieurs – le chef d'état-major de l’armée, le général Honoré Traoré et le Lt-colonel Zida, le commandant de la Sécurité présidentielle - se sont proclamés président.
Les chefs militaires ont, cependant, rapidement réglé leurs divergences et ont choisi le Lt-colonel Zida pour mener la transition.
L'opposition politique et la Société civile ont qualifié la situation de "confiscation" de la victoire du peuple, tandis que la communauté internationale a menacé d’appliquer des sanctions contre le pays à défaut d’une transition civile.
Le Lt-colonel Zida avait tenu dimanche une réunion similaire avec l'opposition politique.
Pendant ce temps, l'Union africaine (UA) avait publié lundi un ultimatum de deux semaines à l'armée au Burkina Faso pour qu’elle remette le pouvoir à un gouvernement civil de transition sous peine de sanctions.
‘’Nous avons fait une réunion pour analyser la situation au Burkina Faso’’, a déclaré M. Simeon Owono Esono, représentant permanent de la Guinée équatoriale, qui préside le Conseil de paix et sécurité de l'UA.
Le Cps a indiqué qu'il aurait dû y avoir un transfert pacifique du pouvoir vers une administration civile.
"Nous demandons aux forces armées de transférer le pouvoir à une administration civile. Nous avons déterminé ce qu’on devrait faire dans les deux semaines", a déclaré l'ambassadeur Esono.
Selon l'UA les circonstances qui ont conduit à la démission du président Compaoré étaient des civils, mais les militaires ont profité d'une vacance du pouvoir pour prendre le pouvoir contre les normes de l'organisation continentale.
La Cedeao a déjà prévenu qu'elle ne reconnaîtra pas un gouvernement installé par un coup d'État. Une réunion au sommet prévue à Accra jeudi et vendredi va aborder la pandémie à virus Ebola en Afrique de l'Ouest et la situation au Burkina Faso.
Pendant ce temps, la vie et la fluidité du trafic sont revenues lentement à la normale et quelques boutiques ont ouvert dans la capitale, Ouagadougou.
-0- PANA MA/ASA/BEH/IBA 04novembre2014