PANAPRESS
Agence Panafricaine d'information
Le président Buhari n'accuse pas Washington de soutenir Boko Haram
Abuja, Nigeria (PANA) - Le président du Nigeria, Muhammadu Buhari, qui revient d'une fructueuse visite aux Etats-Unis, nie avoir accusé ou indexé les Etats-Unis pour leur aide ou leur soutien au groupe terroriste nigérian, Boko Haram.
Dans un communiqué lu, vendredi, par son porte-parole, le président Buhari considère ce genre d'information comme "fausses".
"Les informations données à cet effet sont une interprétation erronée et une distorsion des propos du président au United States Institute of Peace (USIP) durant sa visite officielle très réussie à Washington DC.
"En réalité, le président Buhari a clairement fait savoir dans son discours, dont des copies ont été distribuées aux médias, qu'il est persuadé que les Etats-Unis ne pouvaient pas soutenir des groupes comme Boko Haram.
"Je sais que le peuple américain ne peut soutenir un groupe impliqué dans ces crimes", a déclaré le communiqué qui rappelle les propos du président prononcés à l'USIP.
Selon le communiqué, les regrets exprimés par le président Buhari à l'USAP concernent l'impact de l'application de la Leahy Law à la guerre que mène le Nigeria contre Boko Haram et le terrorisme, ce qui ne peut être interprété comme une accusation contre le président Obama et le gouvernement américain qui ont fait part en public et en privé de leur volonté de donner à l'administration de M. Buhari tout le soutien et toute l'assistance possibles.
"Le président Buhari tient en haute estime le président Obama et le gouvernement américain, ainsi que le peuple des Etats-Unis, leurs lois et leurs institutions", a tenu à préciser le communiqué.
Le président Buhari espère que les discussions qu'il a eues avec son homologue américain et d'autres responsables américains se traduiront par "une meilleure compréhension mutuelle et un approfondissement des relations bilatérales entre le Nigeria et les Etats-Unis, particulièrement dans les domaines prioritaires actuellement pour le Nigeria, la coopération en matière de défense et de sécurité".
La Leahy Law interdit aux États-Unis de procurer la plupart des formes d'assistance en matière de sécurité à une unité militaire ou policière, lorsqu'il existe des "preuves crédibles" que des membres de cette unité se livrent à de flagrantes atteintes aux droits humains.
L'organisation internationale de défense des droits de l'Homme, Amnesty International, a accusé l'armée nigériane de commettre de terribles violations des droits humains dans le Nord-Est du pays, où les soldats se battent contre Boko Haram. L'armée a rejeté ces accusations.
-0- PANA SEG/NFB/IS/IBA 24juil2015
Dans un communiqué lu, vendredi, par son porte-parole, le président Buhari considère ce genre d'information comme "fausses".
"Les informations données à cet effet sont une interprétation erronée et une distorsion des propos du président au United States Institute of Peace (USIP) durant sa visite officielle très réussie à Washington DC.
"En réalité, le président Buhari a clairement fait savoir dans son discours, dont des copies ont été distribuées aux médias, qu'il est persuadé que les Etats-Unis ne pouvaient pas soutenir des groupes comme Boko Haram.
"Je sais que le peuple américain ne peut soutenir un groupe impliqué dans ces crimes", a déclaré le communiqué qui rappelle les propos du président prononcés à l'USIP.
Selon le communiqué, les regrets exprimés par le président Buhari à l'USAP concernent l'impact de l'application de la Leahy Law à la guerre que mène le Nigeria contre Boko Haram et le terrorisme, ce qui ne peut être interprété comme une accusation contre le président Obama et le gouvernement américain qui ont fait part en public et en privé de leur volonté de donner à l'administration de M. Buhari tout le soutien et toute l'assistance possibles.
"Le président Buhari tient en haute estime le président Obama et le gouvernement américain, ainsi que le peuple des Etats-Unis, leurs lois et leurs institutions", a tenu à préciser le communiqué.
Le président Buhari espère que les discussions qu'il a eues avec son homologue américain et d'autres responsables américains se traduiront par "une meilleure compréhension mutuelle et un approfondissement des relations bilatérales entre le Nigeria et les Etats-Unis, particulièrement dans les domaines prioritaires actuellement pour le Nigeria, la coopération en matière de défense et de sécurité".
La Leahy Law interdit aux États-Unis de procurer la plupart des formes d'assistance en matière de sécurité à une unité militaire ou policière, lorsqu'il existe des "preuves crédibles" que des membres de cette unité se livrent à de flagrantes atteintes aux droits humains.
L'organisation internationale de défense des droits de l'Homme, Amnesty International, a accusé l'armée nigériane de commettre de terribles violations des droits humains dans le Nord-Est du pays, où les soldats se battent contre Boko Haram. L'armée a rejeté ces accusations.
-0- PANA SEG/NFB/IS/IBA 24juil2015