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Agence Panafricaine d'information
Le potentiel minier du Cameroun estimé à plus de 500 milliards FCFA
Douala, Cameroun (PANA) - Le potentiel des ressources minières du Cameroun est estimée à plus de 500 milliards FCFA, soit près de 100 milliards de dollars, selon une étude récente de la Fédération minière du Cameroun (FMC).
Selon la Fédération minière du Cameroun (FMC), le sous-sol du pays regorge d’innombrables et divers minerais, notamment le pétrole, le gaz naturel, le fer, le diamant, le rutile, etc.
"L'activité minière au Cameroun est risquée mais peut rapporter gros au Trésor public, à condition qu'elle soit pratiquée dans le cadre réglementaire", soutient le président de la FMC, Me Emmanuel Mbiam.
Mais pour le président de la FMC, le secteur minier camerounais, qui peut générer une main-d’œuvre d'environ 2.000 personnes, souffre d'une inorganisation remarquable et l'exploitation prend beaucoup de temps.
"En effet, exploiter le sous-sol camerounais en vue d'y détecter un minerai, nécessite une dizaine d'années et de gros investissements financiers", explique Me Emmanuel Mbiam.
Il poursuit en déclarant qu' "une fois la découverte faite, intervient la phase de signature de convention avec l'Etat pour l'obtention d'une licence d'exploitation."
Des candidats à l'exploitation minière au Cameroun dénoncent les lenteurs et lourdeurs administratives, ainsi que les multiples postes de corruption installées sur le circuit d'obtention de la licence.
"Il arrive assez souvent que nous soyons découragés à continuer à investir dans ce secteur même après l'obtention de la licence pour avoir été dépouillés par les fonctionnaires camerounais. Certaines licences sortent même souvent après que le demandeur a désisté", se plaint un exploitant minier basé à l'est du Cameroun.
Le président de la Fédération minière du Cameroun indique que "seulement 50 licences sur 160 signées par le gouvernement camerounais sont exploitées à l'heure actuelle."
Face à toutes ces difficultés, la FMC entend organiser des séminaires pour promouvoir l'activité minière au Cameroun auprès des différents acteurs et vulgariser les dispositions de la loi de 2001, régissant le secteur de la mine solide.
La FMC, qui compte 33 membres, est une interface entre les exploitants miniers et l'Etat du Cameroun.
-0- PANA NNM/JSG/IBA 19sept2014
Selon la Fédération minière du Cameroun (FMC), le sous-sol du pays regorge d’innombrables et divers minerais, notamment le pétrole, le gaz naturel, le fer, le diamant, le rutile, etc.
"L'activité minière au Cameroun est risquée mais peut rapporter gros au Trésor public, à condition qu'elle soit pratiquée dans le cadre réglementaire", soutient le président de la FMC, Me Emmanuel Mbiam.
Mais pour le président de la FMC, le secteur minier camerounais, qui peut générer une main-d’œuvre d'environ 2.000 personnes, souffre d'une inorganisation remarquable et l'exploitation prend beaucoup de temps.
"En effet, exploiter le sous-sol camerounais en vue d'y détecter un minerai, nécessite une dizaine d'années et de gros investissements financiers", explique Me Emmanuel Mbiam.
Il poursuit en déclarant qu' "une fois la découverte faite, intervient la phase de signature de convention avec l'Etat pour l'obtention d'une licence d'exploitation."
Des candidats à l'exploitation minière au Cameroun dénoncent les lenteurs et lourdeurs administratives, ainsi que les multiples postes de corruption installées sur le circuit d'obtention de la licence.
"Il arrive assez souvent que nous soyons découragés à continuer à investir dans ce secteur même après l'obtention de la licence pour avoir été dépouillés par les fonctionnaires camerounais. Certaines licences sortent même souvent après que le demandeur a désisté", se plaint un exploitant minier basé à l'est du Cameroun.
Le président de la Fédération minière du Cameroun indique que "seulement 50 licences sur 160 signées par le gouvernement camerounais sont exploitées à l'heure actuelle."
Face à toutes ces difficultés, la FMC entend organiser des séminaires pour promouvoir l'activité minière au Cameroun auprès des différents acteurs et vulgariser les dispositions de la loi de 2001, régissant le secteur de la mine solide.
La FMC, qui compte 33 membres, est une interface entre les exploitants miniers et l'Etat du Cameroun.
-0- PANA NNM/JSG/IBA 19sept2014