Le plan d’action genre et agriculture de la CEEAC en discussion à Brazzaville
Brazzaville, Congo (PANA) – Les délégués de la Communauté économique des Etats de l’Afrique (CEEAC) sont en réunion à Brazzaville en vue de valider le plan d’action genre et agriculture, a annoncé, vendredi, la radio publique.
‘’ La validation du plan d’action genre et agriculture de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) permettra de promouvoir le genre pour la justice sociale et lutter contre la pauvreté pour un développement durable ‘’, a déclaré le directeur de cabinet du ministre de la Santé, de la Population, de la Promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement, Florent Balandamio.
Selon lui, ‘’ il est de notre devoir d’appuyer les femmes pour qu’elles aient l’information, la formation et les moyens financiers pour une production agricole de qualité et suffisante dans nos pays ‘’, a souligné Florent Balandamio, à l’ouverture de l’atelier de validation du plan d’action genre et agriculture de la CEEAC.
Le plan d’action, élaboré dans le cadre de l’exécution du projet de coopération technique (PCT) entre la FAO et la CEEAC, préconise d’accroître l’efficacité des dialogues et encourager l’extension des outils de planification et de budgétisation selon le genre, ainsi que l’application effective des instruments juridiques et politiques nécessaires mis en place par les Etats.
Pour la cheffe de la cellule genre à la CEEAC, Isabelle Boukinda Nzaou, l’examen du plan d’action conduira à assurer la prise en compte améliorée du genre au sein des cadres politiques nationaux et régionaux en cours et à venir.
‘’ Il faudra formuler les programmes et mobiliser des ressources pour mettre en œuvre les priorités du plan qui sera validé. Il s’agira aussi d’élargir les opportunités dans une croissance agricole accélérée et inclusive dans la région de la CEEAC à travers leur autonomisation économique dans les chaînes de valeurs agro-sylvo-pastorales et halieutiques ‘’, a-t-elle dit.
De son côté, Achille Olloy, représentant la FAO a indiqué que les femmes représentent 70% à être présentes dans les activités de transformation et de commercialisation primaire des produits, cependant, elles sont moins productrices que les hommes. ‘’ La cause, elles n’ont pas accès au même niveau aux moyens de production tels que la terre, les finances, les services, les intrants et la technologie ‘’, a-t-il indiqué.
A la fin des travaux, les participants à l’atelier devront donc valider le plan d’action et la feuille de route pour sa mise en œuvre.
-0- PANA MB/BEH 28fév2020