PANAPRESS
Agence Panafricaine d'information
Le pétrolier nord-coréen sous contrôle des forces armées libyennes (sécurité)
Tripoli, Libye (PANA) - Les forces de la marine libyenne appuyées par des unités révolutionnaires ont pris lundi dans la soirée, le contrôle d'un pétrolier battant pavillon nord-coréen qui a chargé du brut illégalement à partir du port d'Al-Sidera (Est) contrôlé depuis juillet par des groupes armés autonomistes, a appris la PANA, de source sécuritaire.
"Le pétrolier battant pavillon nord coréen est actuellement sous contrôle de la marine et des unités de révolutionnaires libyens qui sont en train de le conduire vers un port sous contrôle de l'Etat", a révélé le porte parole de l'organe des gardes des installations pétrolières, Walid Al-Tarhouni.
"Le pétrolier a tenté de quitter le port Al-Sidera dès son appareillage alors que des négociations avaient été engagées entre les forces composant le dispositif de sécurité chargé de l'intercepter et l'équipage du bateau", a indiqué M. Al-Tarhouni dans une intervention sur la chaîne privée Al-Nabaa, ajoutant que des coups de semonce ont été tirés en direction du pétrolier lorsque les pourparlers ont tourné court.
"Le pétrolier est retourné en direction du port d'Al-Sidera puis a fait volte face avant que la marine et les unités révolutionnaires n'en prennent le contrôle en le conduisant vers un port, probablement celui de Zaouia (50 km ouest de Tripoli) pour décharger sa cargaison", a-t-il expliqué.
Le pétrolier battant pavillon nord-coréen a accosté, rappelle-t-on, samedi dernier au port pétrolier "d'Al-Sidera", poussant les autorités à y dépêcher plusieurs frégates de la marine libyenne afin de mieux comprendre.
Le Premier ministre libyen, Ali Zeidan, qui a qualifié l'opération de "vente illégale" de pétrole libyen, de "violation de la souveraineté du pays et du droit international", a averti que l'armée n'hésitera pas à employer la force pour s'y opposer.
On rappelle que des gardes pétroliers bloquent depuis juillet dernier, les terminaux pétroliers de l'Est pour protester, d'abord contre la vente du brut sans unités de mesure, avant de transformer leur mouvement pour réclamer l'autonomie de la Cyrénaïque (Est).
Leur chef, Brahim Jodhrane, avait proclamé la création d'un Bureau politique de la Cyrénaïque, avant de constituer, par la suite, un Conseil exécutif, une sorte de gouvernement local, dans une nouvelle escalade de bras-de-fer avec les autorités du pays.
Le président du Congrès général national (CGN), la plus haute autorité législative et politique du pays, Nouri Abousahmein a décidé lundi, de la formation d'une force militaire chargée de lever le blocus des principaux terminaux pétroliers à l'Est de la Libye imposé depuis juillet par des groupes armés partisans du système fédéral.
-0- PANA BY/IS/SOC 10mars2014
"Le pétrolier battant pavillon nord coréen est actuellement sous contrôle de la marine et des unités de révolutionnaires libyens qui sont en train de le conduire vers un port sous contrôle de l'Etat", a révélé le porte parole de l'organe des gardes des installations pétrolières, Walid Al-Tarhouni.
"Le pétrolier a tenté de quitter le port Al-Sidera dès son appareillage alors que des négociations avaient été engagées entre les forces composant le dispositif de sécurité chargé de l'intercepter et l'équipage du bateau", a indiqué M. Al-Tarhouni dans une intervention sur la chaîne privée Al-Nabaa, ajoutant que des coups de semonce ont été tirés en direction du pétrolier lorsque les pourparlers ont tourné court.
"Le pétrolier est retourné en direction du port d'Al-Sidera puis a fait volte face avant que la marine et les unités révolutionnaires n'en prennent le contrôle en le conduisant vers un port, probablement celui de Zaouia (50 km ouest de Tripoli) pour décharger sa cargaison", a-t-il expliqué.
Le pétrolier battant pavillon nord-coréen a accosté, rappelle-t-on, samedi dernier au port pétrolier "d'Al-Sidera", poussant les autorités à y dépêcher plusieurs frégates de la marine libyenne afin de mieux comprendre.
Le Premier ministre libyen, Ali Zeidan, qui a qualifié l'opération de "vente illégale" de pétrole libyen, de "violation de la souveraineté du pays et du droit international", a averti que l'armée n'hésitera pas à employer la force pour s'y opposer.
On rappelle que des gardes pétroliers bloquent depuis juillet dernier, les terminaux pétroliers de l'Est pour protester, d'abord contre la vente du brut sans unités de mesure, avant de transformer leur mouvement pour réclamer l'autonomie de la Cyrénaïque (Est).
Leur chef, Brahim Jodhrane, avait proclamé la création d'un Bureau politique de la Cyrénaïque, avant de constituer, par la suite, un Conseil exécutif, une sorte de gouvernement local, dans une nouvelle escalade de bras-de-fer avec les autorités du pays.
Le président du Congrès général national (CGN), la plus haute autorité législative et politique du pays, Nouri Abousahmein a décidé lundi, de la formation d'une force militaire chargée de lever le blocus des principaux terminaux pétroliers à l'Est de la Libye imposé depuis juillet par des groupes armés partisans du système fédéral.
-0- PANA BY/IS/SOC 10mars2014